L'ennui est une maladie dont le travail est le remède //G//

Gulliver

Trois jours. Cela faisait trois jours au Gulliver n'était pas sorti de son box. A si pardon... on l'avait attaché devant juste le temps de re-pailler sa petite stabulation. Cela avait été sa seule et unique sortie. Trois jours. Voila trois jours que l'alezan boulottait sa paille pour éviter l'ennui. Mais aujourd'hui ce fût le jour de trop. L'étalon était allongé au sol, de douloureuses crampes au ventre l'empêchait de se mettre debout. Gulli tend son museau vers son ventre en vrombissant des naseaux puis repose sa tête dans son fourrage. Il ferme les yeux en poussant de petits hennissements plaintifs, des perles de sueur aux coins des tempes.

Je me rajouterais après Oktori :) sauf si un autre humain veut venir aider le pauvre Gulli L'ennui est une maladie dont le travail est le remède //G// 173541

L'ennui est une maladie dont le travail est le remède //G// 173541

( Je supprimerai nos messages de trop En fait, je vais venir avec Oktori, mais surtout Karl )

Oktori

J'étais dans un box non loin, quand j'entendis un boucan d'enfer. Mâchonnant paisiblement quelques branches de foin, je sortis ma tête de ma boîte en pierres pour voir ce qui se tramait. Y avait-il de quoi faire des potins dans les parages ? "Ca va ?!" lançais-je, sans trop savoir où dirigeait mon attention. Je ne parvenais clairement pas à savoir où ça se passait ...

( Je fais venir Karl, après la venue de William )

Invité

ah, luciole m'a envoyé un rp pour que je vienne avec bryan, je fais quoi?

C'est la guerre des hommes xD
Luciole, choisis ahah

J'avais envoyé un RP à tout les humains mdrr
Bah au pire Bryan lui met une balle dans la tête et c'est reglé ^^

Edit : Non sérieusement je vous avait envoyé un MP à toutes les 3 par ce que je me suis dis que ça pouvait être interessant. Après je n'oblige personne à venir. Celles qui veulent viennent Wink

L'étalon ne répondit pas, comme si la douleur l'empêchait d'articuler la moindre parole. Il releva encore une fois sa tête en direction de ses flancs avant de la reposer inlassablement dans la paille piquante. Ses yeux étaient embués à cause de la fièvre, il ne parvenait pas à distinguer si la voix qui lui parlait était bien réelle ou s'il était en proie à des hallucinations.

J'hennissais de plus bel, à la fois pour tenter d'avoir une réponse de l'individu, mais aussi pour interpeller un humain. S'il y en avait un dans les parages ... " HE HOOOO LES HUMAINS CHERIIIIS, faut veniiiiir ! " Que trépasse, si je faiblis.

KARL - vétérinaire du camp
Il passait non loin de l'écurie, pour aller aux aires de pansage. Il avait sorti un des chevaux pour le brosser et lui couper les crins. Quand il entendit un peu beaucoup de remue ménage à l'intérieur. Ca hennissait, sévère. Que se passait-il ? Curieux, Karl ouvrit la porte coulissante et chercha ce qui se tramait dans les écuries ...

(un autre humain veut intervenir ?)

Invité

bryan fait une apparition express L'ennui est une maladie dont le travail est le remède //G// 409791665

Bryan faisait rapidement une revue des boxes, pour s'assurer que tout allait comme prévu. Il passe devant le box de Gulliver, et aperçoit son état. Comment une situation pareille peut arriver?? Il serre les dents, prêt à gueuler sur Karl, lorsque celui-ci apparaît. « Ton cheval est malade, comment ça se fait? T'as que ça à faire, et tu le fais mal. Occupe-toi de lui. » ordonne-t-il froidement, avant de continuer son chemin, se dirigeant vers les prés.
out.

Gulliver redresse faiblement la tête, les yeux embués par la fièvre. " Je.. Euh.. Non Je.. " bégaye t il à l'inconnue pour lui répondre sans pour autant réussir à articuler le moindre mot. Une voix autoritaire surgit de nul part sans qu'il ne s'y attende et le fait sursauter. Il tente de se relever précipitamment mais son ventre lui fait tellement mal qu'il retombe aussitôt dans la paille. Pris de panique, ses membres pédalaient dans le vide comme s'il cherchait à se relever pour fuir mais il ne faisait qu’abîmer ses sabots dans les cloisons du box, créant un boucan autour de lui, et surtout, aggravant sa douleur.

KARL -

Manquer plus que la venue de Bryan. Karl se demandait vraiment à quoi il servait parfois. Il s'étonnait même que l'autre énergumène ne lui ait pas proposé de tirer une balle entre les deux yeux à ce pauvre cheval, en pleine crise de colique. "C'est pas mon cheval, connard." lui répondis-je en l'insultant ... chose rare finalement, mais il le saoulait tellement de plus en plus. Je m'approchais du cheval, lentement, pour ne pas risquer de se prendre un coup non voulu. Bon, la chose à faire ... Relever le bourrin. Karl se mit derrière l'étalon, et le poussa au niveau des fesses et de l'encolure, l'insistant à se remettre debout. Hélas, sans quelqu'un d'autre pour l'épauler, Gulliver finirait pas se recoucher, le temps qu'il aille chercher le nécessaire pour le soigner.

OKTORI -
Je ne répondis pas et j'observai la scène depuis mon box. J'étais impressionnée par ces humains. Pourquoi nous capturaient-ils pour nous aider en cas de problème ? Quel était le but de tout cela ? Songeuse, je continuais de les observer en silence.
(out pour Oktori)

Up humans please L'ennui est une maladie dont le travail est le remède //G// 203821754

Willy ? Henry ?

Mais c'est quoi tout ce raffut dans les écuries ? Il arrive en courant, rouge et essoufflé par son sprint. Il repère immédiatement la porte ouverte du box de Gulliver. La peur lui tord les entrailles. Qu'arrive-t-il ? Il s'est pris d'affection pour l'entier et il n'aimerait pas le voir quitter son box inerte. Il s'approche et voit Karl déjà présent à l'intérieur et le pauvre alezan couché dans la paille. "Qu'est-ce qui se passe ?"

Henry arriva à son tour par la porte coulissante, mains aux poches. Il se promenait, brin d'herbe au bec, et il avait entendu du raffut. Tranquille, il cracha son brin à l'entrée, garda ses mains contre lui et pénétra paisiblement dans l'enceinte. Arrivé au box qui était le présumé théâtre des événements, il sortit ses mains et s'accouda près de William. Il vit Gulli, le même qu'il avait sorti récemment en carrière. Décidément, pauv' bête... Il fit en secouant la tête :
- Gulli, gulli, gulli... Décidément... Et il passa devant Will pour se mettre derrière le rouquin avec le veto qu'il n'avait pas pris la peine de saluer. Pas par dédain, mais ce n'était tout bonnement pas un réflexe chez Henry-le-rustre. Pas de temps pour les courbettes, il fallait juste que ça avance.

Il se plaça derrière l'encolure, qu'il caressa.
- Allez mon vieux on va te sortir de là lâcha-t-il, vide de tout espoir. Le pauvre animal était loin d'être le crack de ces lieux. Mais décemment, non, on ne pouvait pas le laisser souffrir. Henry jeta un coup d'oeil à Karl, attendant une instruction.

La foule s'accentue autour de lui, Gulli respire vite, presque haletant tant l'angoisse lui monte. Que vont ils lui faire ? Le tuer ? Non il ne veut pas mourir tout de suite et se débat en envoyant ses antérieurs valser dans toutes les directions. Fougueux et désinvolte comme lorsqu'il était nouveau arrivé au ranch, lorsqu'il se battait pour retrouver sa liberté et leur donnait du fil à retordre à la moindre occasion. Mais aujourd'hui, il n'en avait pas la force. Et puis, avec le temps il avait appris à les connaître, à leur accorder sa confiance. Même si ça avait été difficile au début. Alors il arrête de lutter et repose sa tête sur le sol, dans la paille qui épongeait sa transpiration. Sa vision devenait floue, il gémit de douleur une nouvelle fois. La respiration sifflante.

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