L'ennui est une maladie dont le travail est le remède //G//

Soudain, presque tout l'équipage était arrivé sur le navire. Karl regarde alternativement les deux hommes non loin. La sueur commence à perler sur son front. "Bon, il fait une colique." dit-il, comme si ça semblait presque normal. C'était assez récurent quand les beaux jours pointaient leur bout du nez et que les pâtures étaient accessibles. "Va falloir faire attention avec les autres chevaux, d'ailleurs." histoire que ça n'arrive pas à tout le monde non plus. "Je vais aller chercher tout mon attirail pour lui faire une perfusion." Karl se releva et en passant devant les deux hommes, il leur annonça. "Il faut le garder debout. Faites-le marcher non loin. Faut vraiment l'empêcher de se coucher. Faut faire fonctionner son corps le plus possible." Sur ce, il partit quelques longues minutes pour trouver tout ce dont il avait besoin.

Je saute mon prochain tour. Je reviens dans deux messages chacune. J'sais pas si j'ai été comprise ça vous laisse le temps de RPer un peu, vis-à-vis de la marche en longe.

- Je laisse Willy ouvrir la marche :hh:

-

Une colique...mince. Il n'y connait pas grand chose en chevaux mais ça, il sait que ça peut être grave s'ils n'agissent pas d'urgence. Heureusement que Karl et Henry sont là pour lui indiquer la marche à suivre. Il se rue vers la sellerie pour attraper un licol et reviens au pas de course vers le box où il s'approche doucement et calmement de Gulli. "Allez mon gars, tiens bon, c'pas l'moment." Il lève la tête vers son collègue. "A 3 on lève ok ? 1...2...3....Allez Gulli, relève toi!"

Lun 5 Sep 2016 - 2:52

Henry pousse fermement, sèchement, et de toutes ses forces, ne donnant finalement pas vraiment le choix à Gulliver pour se bouger. Henry ne le détestait pas, ce pauvre bestiau. Mais ça lui allait parfaitement qu'il soit dans les mains de son grand protecteur - qu'Henry appréciait tout autant que le premier nommé. L'alezan debout, Henry lui donne une petite tape sur l'arrière-train pour pas laisser le temps aux deux compères de lambiner.
- Allez. On va se dégourdir.
Il attend qu'ils sortent pour se dégager du box à son tour.

Lun 5 Sep 2016 - 13:43

L'étalon brun transpirait dans sa paille humide, le regard vitreux braqué sur les deux silhouettes humaines qui s'agitaient autour de lui. Une pression sur la longe le fait revenir à lui, il redresse la tête vivement pour essayer de se lever mais il en est incapable, la douleur lui lacère les flancs. Il veut se recoucher mais les humains l'en empêche, il fut donc contraint de se maintenir debout sur ses grandes jambes tremblantes. Ses oreilles assourdies ne reconnaissent ni la voix d'Henry, ni celle de William. Il s'offusque un peu, grattant le sol pour refaire son nid de paille et ainsi se rallonger mais la claque d'Henry lui remet bien vite les idées en place. Il sort du box, d'une démarche douloureux et instable. Son encolure tirée vers le sol essaye en vain de décontracter son ventre semblait aussi dur que du béton. Une fois sorti de son box, Gulliver fait quelques pas puis se remet à gratter le sol.

Mar 6 Sep 2016 - 11:26

Avec du mal ils neont enfin réussi à faire sortir l'étalon du box. Au moins une chose de faite. La deuxième étape risque d'être plus longue. Il leur faut l'amener dans la cour...Sauf que l'étalon n'y met pas vraiment du sien. William ne cède pas, il tient bon, devant, longe tendu dès qu'il s'arrêt mais relâchée aussitôt qu'il fait un pas. Il espère ainsi que ce pauvre Gulliver comprendra ce qu'il souhaite et que c'est pour son bien.

Mer 7 Sep 2016 - 0:22

Parfait, William, sans nécessiter un discours préalable, mis en application la tension en alternance. Henry, de son côté, poussait l'arrière-train à chaque arrêt. Il ne fallait ni qu'il renonce, ni qu'il finisse par refuser. La sollicitation permanente, et en deux points, devait vite l'amener à se dégager de là.
Vivement que Karl prenne les choses en main. Ce serait dommage de le perdre à ce stade.

Mer 7 Sep 2016 - 0:45

Karl revient plus vite que prévu. C'est qu'il est très organisé dans sa petite vie, pépére. Du coup, il avait trouvé très rapidement tous les ustensiles dont il avait besoin. Retrouvant les deux humains non loin, il ralentit l'allure une fois à la hauteur de l'étalon. "Bon, faut continuer à le solliciter ... Il faut vraiment qu'il marche." En attendant que ses conseils soient mis en action, Karl profite que l'étalon soit à l'arrêt pour lui injecter un produit presque magique, en intra musculaire. " Tu vas pas aimer, mais c'est pour ton bien. " dit-il en espérant que Gulliver n'en fasse pas des siennes .. Mais vu son état, il ne risquait pas d'être bien chiant. S'approchant de son encolure avec la seringue, Karl jeta un oeil aux réactions potentiels de l'étalon.

Ven 9 Sep 2016 - 14:41

Docile, l'étalon se remet à marcher d'un pas boitillant mais rapidement Karl s'approche de lui avec un outil bien étrange à la main. Il roule un œil hors de son orbite pour tenter d'apercevoir cet étrange substance bleutée qu'il se connaissait pas. Etait ce un poison ? L'étalon se met à renâcler d'anxiété et tourne son museau pour surveiller les moindres faits et gestes. Heureusement qu'il avait une confiance aveugle en Karl. Il se tient immobile, ayant à peine la force de fouailler de la queue pour chasser les taons.

Lun 12 Sep 2016 - 10:48

Il continue d'essayer de le faire avancer quand Karl revient avec une seringue dans la main. Il raffermit sa prise sur la longe pour garder l'étalon en place tout en lui caressant le chanfrein de l'autre main pour le rassurer.

Lun 12 Sep 2016 - 16:33

Henry observe, passif. En présence de William, il ne ferait pas jouer ses relaitons avec Gulliver qui pour l'instant avait bien d'autres chose à penser. Il restait en retrait, prêt à intervenir en cas de besoin, mais ne se rendrait pas acteur de premier rôle pour le plaisir. Il n'était pas là pour ça.

Lun 12 Sep 2016 - 21:54

Allez, hop, ne perdons pas de temps. L'aiguille s'enfonce dans l'encolure et le doigt du vétérinaire appuie fortement sur la seringue. Quand tout fut fini, Karl frotta l'endroit de la piqûre avec un coton imbibé de produit. Histoire de faire passer le tout. "Allez, maintenant, va falloir que tu sois fort, mon gaillard. On peut plus trop t'aider pour l'instant ..." puis, il tourna son regard les deux autres. "Soit vous le remettez dans son box, soit vous continuez de le marcher encore un peu ..." puis alors qu'il rangeait toutes ses affaires de vétérinaire , Karl eut un éclair d'intelligence. "En fait, on pourrait le laisser dans la carrière pour la nuit. Il faut juste s'assurer qu'il est beaucoup d'eau à disposition."

Mar 13 Sep 2016 - 13:45

Gulliver reste placide lorsque l'aiguille de verre transperce sa peau épaisse. Le produit injecté se diffuse lentement dans son encolure, engourdissant ses muscles, brûlant sa chair comme un venin de serpent. L'alezan hennit puissamment en essayant de se dégager de la main qui le mène, il semble à ce moment avoir repris un peu de vigueur. Son cou le démange, il se cabre à demi en soulevant le frêle William avec lui. Dans un moment d'égarement, il réussit à envoyer claquer sa mâchoire prêt du vétérinaire, son agresseur. Il ne réussira à choper qu'un bout de veste, et se calmera bien vite. Malgré tout, sa peau tressaille à la moindre caresse, extrêmement sensible.

Dim 18 Sep 2016 - 19:43

Il tient la longe fermement mais la force de l'étalon le surpasse ce dernier réussit à choper la veste du vétérinaire...Dans le même temps il se prend une petit claque sur le chanfrein. Tout malade qu'il soit il n'a pas le droit de faire cela. Une fois remis en place, il le caresse pour le rassurer et le féliciter de sa nouvelle tranquillité. Une fois le produit injecté, il se tourne vers Karl "Je m'occupe de l’emmener en carrière et de lui préparer le nécessaire."

Lun 19 Sep 2016 - 0:06

Contemplant son inutilité, Henry se taille. :face:

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