֎ cherchez l'erreur

( Désolée pour le retard j'avais pas vu que j'étais autant à la bourre   )

Secrètement, elle s'imagina une histoire. Une tendre, douce, mais passionnée histoire. Sans crier gare, mais avec légèreté, il prendrait possession de sa bouche, de ses lèvres encore vierges d'un moindre baiser. Elle serait surprise mais se laisserait docilement envouter. Ce ne fut pas qu'un rêve. Jacin fit de même qu'elle, décalant sa tête pour revenir à hauteur de la sienne et s'emparer de sa bouche qui ne désirait que ça, d'être prisonnière de la sienne. Et comme elle se l'était imaginer, elle fut surprise, non pas de son geste, mais de ce contact enivrant. Une petite voix lui cria : j'en veux encore, j'en veux plus. Cela la déstabilisa, mais elle ne perdit pas pied. La bicolore ferma les yeux, profitant de chaque infime seconde de cet instant, et prit le pas d'y participer, lui rendant son baiser, le rendant un peu plus ardent, un peu plus brulant. Elle avait chaud, trop chaud, mais c'était délicieux. Sans qu'elle ne s'en rende compte ou qu'elle n'en prenne conscience, elle dégagea des effluves encore plus puissantes.

Pas de soucis t'inquiète  faut boucler du coup, comme les chaleurs sont déjà finies ¬¬

Quand elle y répondit, avec une force délicieuse, un râle sourd résonna au fond de sa gorge. Leur baiser était une explosion de saveurs et de sensations qui lui faisaient perdre pied. Son poitrail brûlant et frissonnant se plaqua au sien, initiant la cadence d'une nouvelle danse. Le ballet des corps.

Prisonnier d'une incontrôlable frénésie, il détacha ses lèvres des siennes pour respirer, mais ce fut de courte durée. Déjà, en l'espace d'un souffle, sa bouche attaquait l'encolure de la pie, parcourant ses courbes pour finalement se poser sur son garrot. Il y planta les dents, y insufflant une douce sensation de brûlure.

(Yes on accélère !)

A la dernière seconde, elle retient un râle plaintif lorsque ses lèvres quittent les siennes, ne voulant pas paraître trop gourmande. Mais elle a cette sensation étrange et désagréable de vide, il faut qu'il la touche, encore. Alors qu'elle s'apprêtait à faire timidement un pas vers lui, il revient à l'assaut, parcourant son encolure de sa bouche et plantant ses dents dans son garrot. Étrangement, cela ne fait pas mal, cela lui arrache même un gémissement comblé.
Sans trop savoir ce qu'elle fait, répondant à des pulsions dont elle ignorait tout mais qui était un délice exquis, Nelly avance pour amener la bouche de Jacin jusqu'à la pointe de sa croupe, sa queue totalement décallée sur le côté. Plus.