the truth as been spoken w/tehya

Enfin! T gelait depuis ce qui lui semblait être une éternité. C'est alors qu'elle vit un grand bassin fumant. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle se rendit compte que l'eau s'y trouvant était à la température idéale pour s'y glisser et relaxer.

Otsoa connaît le chemin jusqu'aux sources chaudes. Elle sent son corps frissonner à cause du vent glacial, elle décide de prendre direction vers les fameux bassin dont l'eau réchauffe les refroidis. Elle aperçoit une petite silhouette noire tandis qu'elle s'approche des sources.

Tehya entend quelqu'un qui arrive derrière elle. Elle se retourne, intriguée. Une jument à la robe blanche se trouve à quelques mètres. T lui fait un sourire gêné et se tasse pour lui laisser de la place.

« Merci. » Elle dit cela tout en pénétrant le liquide. Ce dernier réchauffe son corps froid, des effets positifs sur elle. Otsoa regarde la pouliche, sans dire de mots.

Elle acquiesce simplement de la tête et soupire. Elle avait l'impression que la chaleur faisait fondre ses muscles, son corps entier était mou et détendu. Je suis Tehya. Dit la noiraude qui ne pouvait s'empêcher de tenter de se faire des amis.

L'eau chaude détend ses muscles, elle sent une sensation bizarre. Un sentiment comme si elle flotte. Elle ferme les yeux, se rappelant le jour avec Lex dans le même bassin. « Et moi, Otsoa. » Elle enchérit cela, esquissant un fin sourire.

Tehya lui rend son sourire en coin. Elle admire un instant la jument à la robe blanche comme neige. Vous êtes très belle. La pouliche adorait faire des compliments, ce qui la rendait heureuse était de rendre les autres heureux.

Otsoa n'a pas l'habitude de recevoir des compliments. Elle ne sait pas comment réagir face à cela. « Euh... merci. » Elle dit cela tout simplement. « Vous êtes mignonne aussi. Où sont vos parents ? »

L'ébène sourit. Apparemment Otsoa n'était pas à l'aise de se faire complimenter, et pourtant, elle devrait apprendre à apprécier les belles choses qu'on pouvait lui dire, et puis l'enfant était certaine qu'elle n'était pas la seule à le lui dire ou du moins, de le penser. À la question de la blanche, Tehya décida d'éviter de parler de sa mère. Je ne sais pas, mon père ne doit pas être très loin. Elle aurait pu mentir et dire qu'Hélivia était sa mère, mais elle préférait de loin la franchise.

Elle souffle. Depuis longtemps, ses parents étaient morts, assassinés par les hommes. Elle a appris à se débrouiller, dès son plus jeune âge. « Voulez-vous que je vous aide à le retrouver ? » Si la pouliche le désire, bien sûr. Elle ne la forcera pas.

Tehya avait l'habitude d'être seule. Elle aimait bien ça d'ailleurs, elle prenait goût à la solitude. Elle appréciait aussi beaucoup la présence d'autrui. En fait, elle n'était pas une enfant difficile et ne voyait que le beau du monde. Ça va, mais merci, c'est gentil. Elle sourit, puis se mit à nager si lentement qu'on aurait dit que sont corps glissait doucement à la surface de l'eau. Vous avez des enfants? Demande-t-elle alors qu'elle dérive.

Otsoa réagit en tendant ses muscles face à la question de la pouliche. C'est normal, à son âge, d'être curieuse. Elle ne lui en veut pas. « Non, je n'ai pas d'enfants... Mais j'aimerai en avoir... »