▴ no name

now my life's full of despair, shaking and scared, i wasn't prepared,
these demons are all in my head

Qu'est-ce qu'elle faisait ici, aussi tard ? Aucune idée, c'est le seul moment où Léïne se sent elle-même sans avoir a être jugé à part sur le fait d'être encore présente sur les terres en pleine nuit.

Enja aussi ne trouvait pas le sommeil, cette nuit-là. Elle avait l'esprit tout excité, puisqu'elle avait fais de nouvelles découvertes aujourd'hui encore. Ses travaux avançaient lentement mais sûrement. Elle espérait juste pouvoir mettre en oeuvre ses idées avant que les parias ne gagnent trop de terrain, et c'était moins sûr, ce qui lui laissait un goût amer en bouche. Ainsi, pour changer d'air et s'évader un peu, elle longeait la côte de basalte, la crinière ballottée par quelque vent printanier. Elle inspira profondément l'air, profitant de ce rare moment de quiétude encore possible sur GS.

Malgré la dernière guerre, les anarchistes et les royalistes se sont obligé à s'allier l'un l'autre pendant une durée indéterminée, jusqu'à la fin des parias certainement. Les guérisseuses comme sa meilleure amie ou bien même Enja allait certainement avoir du boulot durant le carnage qui éclatera certainement dans pas longtemps. Une odeur intercepta la marche de l'arabe, une odeur connue, c'était celle d'Enja. Comment elle avait détecté ? L'odeur de Phoenix était présente, moins imposante que celle de la bai et c'est dans une humeur heureuse que Léïne poussa un léger hennissement, suffisant pour la jeune l'entende.

La jeune femelle entendit alors un doux appel sur sa droite. Elle orienta son visage vers la source de ce bruit et constata dans un sourire qu'il s'agissait de son amie Léïne. Elle la considérait pour ainsi dire comme sa tante de cœur, étant donné le lien puissant qui unissait la noiraude à la maman d'Enja. Cela faisait bien trop de temps qu'elle ne l'avait pas vue, et elle n'hésita pas un seul instant avant de s'élancer au pas pour la rejoindre. « Hey Léïne ! Comment vas-tu ? » Avec constance, Enja était toujours aussi joviale et chaleureuse.

Elle avait vu juste, mais avec une certaine hésitation en ne reconnaissant plus la petite Enja qu'elle avait rencontrée. Coucou Enja, ça va puis toi ? Le temps d'une pause, ses yeux observaient la jeune femme qu'était devenu la fille de sa meilleure amie. Enja avait grandi sans surprise, mais sa beauté et sa joie n'avaient pas changé. D'un sourire accueillant, Léïne s'approche un peu plus. Tu es devenu canon, tu ressembles à ta mère. Dit-elle avec toute la sincérité que pouvait offrir Léïne à sa nièce de cœur.

Enja était ravie de la revoir, et cela se voyait sur son visage qui se paraît de mille feux. « Oui ça va bien, merci ! » Même si bon, quelques ombres venaient entacher le tableau depuis quelques temps, à cause des parias, à cause des entraînements, tout ça. « Merci, c'est gentil... Toi aussi tu es toujours aussi belle ! De toute façon, toi et maman vous êtes de vrais modèles pour moi. » fit-elle en sentant que si elle avait pu, elle aurait rougis. Enja se redressa, profitant de quelques rayons de soleil qui caressaient son dos, cela lui rappelant un court instant leur rencontre avec Léïne. Un moment splendide. « Quoi de neuf pour toi ? »

Tout ce qui compter pour le moment, c'est qu'elle aille bien malgré la guerre qui va éclater contre les Parias. Tu sais que je saurais là pour toi, hein ? Léïne la poussa légèrement Enja du naseau puis rebondi sur sa dernière question. Que dire ? Qu'elle s'est battue avec une Parias ? Ça inquiéterait trop Enja. Secouant légèrement sa tête comme pour faire genre qu'elle aussi, prenait le soleil et ancrent ses yeux dans ceux de Enj. Rien de spécial, j'ai revu des anciennes rencontres comme Ghanan, puis des nouvelles rencontres genre Snow, et d'autres ! Puis toi ?

Enja ne sait pas trop pourquoi Léïne lui dit cela tout d'un coup, mais cela la toucha, bien entendu. Et ce, immédiatement. Elle sentit un petit pincement au niveau de son coeur, et ne put s'empêcher d'esquisser un sourire attendri. « Je serai toujours là pour toi aussi, ne t'inquiète pas ! »
Enja ferma les yeux un instant, profitant de la caresse du soleil, accompagnée d'une petite brise. Encore un moment agréable, mais qui commençaient à se faire rare. « J'ai déjà rencontré Snow quand j'étais petite, il est vraiment gentil ! » fit-elle d'un air ravi. Elle se souvint des longs crins qu'elle enviait tant à cette époque, et qu'elle avait coiffés. Ce jour-là, elle avait fais une belle rencontre. Et Enja oubliait rarement les gens. Son sourire prit des teintes plus tristes, plus mélancoliques, tandis qu'elle observait le paysage. « J'ai hâte qu'il fasse de nouveau bon vivre sur GS... »

Enja avait le même caractère que sa mère, certainement plus douce mais téméraire. C'est dans un fin sourire que Léïne profite des rayons accordés par le soleil, c'est vrai que ces moments étaient gâchés par toutes les guerres ces derniers mois. Je l'espère aussi, nous l'espérons tous. On se battra pour récupérer la paix.

« Sois prudente, tout de même. » fit la brunette avec un fin sourire, observant son amie calmement. Elle avait répondu du tac-o-tac, parce qu'elle tenait à ce que Léïne demeure indemne.

Ne t'inquiète pas pour ça, Enja. Lui souffla-t-elle Léïne tout en laissant un sourire décoré ces lèvres ébène avant de tourner son regard vers les terres, les imaginant le temps d'un moment dans la paix/

Mais Enja était ainsi : centrée sur les autres, sur ce qui l'entourait. Par-dessus tout sur ceux qu'elle aime. Et Léïne en faisait partie. Depuis qu'elle était enfant. Peu de personnes avaient réellement accès à ce cercle, à cet espace dans son cœur scellé à jamais. Elle s'approcha de sa tante de cœur, la serrant contre elle.

Léïne allait de nouveau tourner son regard vers sa nièce mais c'est une once de chaleur qui l'entoura. Un geste unique aux yeux de la panthère, un geste rare que Léïne n'avait pas l'habitude de recevoir. C'est en enroulant son encolure autour de sa nièce, chose rare venant d'elle.

Enja profita de l'étreinte chaude et agréable de Léïne, s'imprégnant de son odeur qui était devenue aussi rassurante que celle de sa mère à ses yeux. C'était le genre d'odeur qui lui rappelaient la douceur de son enfance, et qui lui rappelaient de là d'où elle venait. Elle s'écarta finalement, tendant un sourire à la noiraude.

on clôture vite fait ou pas? vu qu'elles ont étaient capturés et tout

Depuis son enfance, Léïne n'avait pas recu autant de chaleurs et d'amours. C'est tout ce qu'il lui restait ici après tout, en elle, distribuant l'amour qu'elle n'a pas pu distribuer autrefois à ses parents. C'est dans un léger mouvement de recul que ces lèvres s'étirent à son tour. Ne te met pas en danger pour rien...

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