iron

Deep in the ocean, dead and cast away
Where innocence’s burn in flames
A million mile from home, I’m walking ahead
I’m frozen to the bones, I am

A soldier on my own, I don’t know the way
I’m riding up the heights of shame
I’m waiting for the call, the hand on the chest
I’m ready for the fight, and fate

Le mâle longe depuis déjà une bonne heure cette muraille infinie. C'est ici qu'Isildure l'a vu pour la dernière fois. Et c'est lui qu'Asmund est venu chercher. Il sait précisément ce qu'il veut. Il a sa liste d'objectifs bien en tête.
Ils ne se sont jamais réellement vus. De loin seulement ? Ils n'ont jamais échangés. Isildure lui a dit qu'elle lui a absolument transmis toute sa génétique : de sa corpulence colossale jusqu'à l'impulsivité et l'audace d'un grand guerrier. Et il y a cette écorce sombre qui protège son cœur, cette teinte nocturne qu'il n'a cependant pas hérité extérieurement. Asmund a tant entendu parler de lui. L'aîné de la famille et peut-être même le plus dangereux. Isildure n'a jamais cessé de le couver de fierté, bien qu'aucune préférence envers ses enfants n'ait été un jour discernable. C'est peut-être parce qu'en Hooker, elle y a toujours vu son alter-ego.
Bryséïs n'a hérité que du physique de sa mère et a toujours été trop attachée à son lâche de père pour s'impliquer réellement dans les affaires familiales. C'est sûrement parce que lui, faisait justement partie de sa famille. Il n'empêche qu'elle a été le baume qui a su apaiser le cœur meurtrier et empli de colère d'Isildure, pour qu'elle centre ses objectifs non plus sur sa propre personne et son pouvoir, mais sur ses enfants.
Et aujourd'hui il veut tous les retrouver.
Car aujourd'hui ce n'est qu'aux liens du sang que l'on peut se fier.
Aujourd'hui on ne fait plus confiance à personne.
Un long hennissement rauque retentit. Venez.

(Chronologiquement parlant, on dit que ce RP a lieu avant l'enlèvement de Phoenix et Enja qui est en cours)

Il arpente les remparts, comme il aime le faire, comme il a toujours aimé le faire, et comme il aimera toujours le faire. Le regard porté au loin, sur le vaste horizon qui s'étend à ses sabots. Il s'immobilise, et fait grimper seulement ses sabots antérieurs sur le bord de la rempart. Le vent jouent dans ses crins fins, tandis que son regard s'obscurcit. D'ici, on avait une bonne vue sur la quasi totalité des terres. Et c'était étrange de voir que non seulement les Parias avaient nommés leurs prises le territoire des ombres, mais qu'il semblait justement planer une sorte de noirceur au dessus d'elles. On peut apercevoir sa mâchoire se crisper de rage. Plusieurs terres du Sud ont été dérobé.
Un hennissement, puissant, retentit. Cela interrompe ses sombres constatations. Curieux, il tourne le visage en direction de l'appel, qui lui semble familier, bien qu'inconnu à la fois. Drôle de paradoxe, étrange même, voir dérangeant. Il fronce les sourcils. L'appaloosa se sent concerné, comme si c'était lui qu'on cherchait à faire venir. Sa mère savait, qu'il aimait arpenter la muraille. Qui d'autre ? Il finit par se mettre en route et au bout de quelques instants, une silhouette se dessine au loin. Tachetée. Gaya ? Pense t-il d'abord. Mais elle serait devenue bien massive, quoi que vu la génétique, cela ne serait qu'à moitié surprenant. Puis les traits se précisent, ainsi que la carrure. Masculine. Était ce donc son petit frère, Asmund ? Il ne l'avait vu qu'au loin, sans avoir encore eut l'occasion de le rencontrer vraiment, mais il n'a pas pour autant la sensation d'avoir un étranger face à lui. Il est son sang, une partie de son être. Hook ne casse pas sa cadence, approchant d'un pas assuré et déterminé, logeant son regard dans celui du jeune mâle face à lui. Mon frère. le salua t-il d'une voix rauque.

Quelque chose d'étrange titille l'estomac d'Asmund. L'émotion peut-être ? Ses flancs vibrent lorsque Hooker le reconnait enfin. Il est si imposant. Si majestueux. L'appaloosa a encore du travail pour égaler la machine de guerre qui se tient face à lui. Pourtant malgré l'admiration qu'il lui porte, il n'est pas le moins du monde intimidé. Ni même impressionné. Il sait qu'aujourd'hui, les actes sont les seules choses qui peuvent lui faire éprouver une fascination. Pas les individus.
Asmund étreint son frère et leur peau entre en contact pour la première fois. C'est une sensation inexplicable. Bien qu'il ne le souhaite pas, il se doute qu'à partir de ce jour, une rivalité secrète ne cessera d'exister entre les deux frères. C'est génétique. C'est inévitable. Le feu qui embrase leur âme est né des mêmes bûches. Et ces deux flammes dansantes et ardentes sont sûrement aussi gourmandes l'une que l'autre. Pourtant elles sont sœurs, dépendantes et liées par leur source d'alimentation. L'absence de l'une provoquerait l'ennui de l'autre et la réduirait en cendres. J'aurais aimé te rencontrer plus tôt, mais je compte rattraper le temps perdu.

Asmund est jeune, bien que Hook ne soit pas non plus énormément plus vieux que lui, il trouve son frère d'une carrure déjà imposante et impressionnante. En un certain sens, il en est fier. Il est toujours fier lorsqu'il s'agit de sa famille. Et avant qu'il n'ait pris l'initiative de le serrer contre lui, le tacheté le devance. Inconsciemment, cela le touche. C'était une force inestimable de sa famille, cet amour qu'ils s'offraient les uns aux autres, même en ne s'étant jamais vu, comme eux aujourd'hui. Ils puisaient leur puissance les uns dans les autres, se poussant toujours mutuellement à faire mieux, encore, se surpasser, toujours. Ils étaient des incendies insatiables. Et l'association des uns et des autres formaient une barrière de feu infranchissable.
Il se détache lentement de l'étreinte fraternelle d'Asmund, juste assez pour venir loger son regard dans le sien. Il esquisse un sourire à ses mots. Rattrapons le. approuve t-il avec détermination. Il décale légèrement son regard pour regarder derrière lui, voir si leur mère était dans les parages, sans que cela ne soit le cas. Il revient au visage de son frère. Tu as vu maman récemment ? C'est elle qui t'a dis que tu me trouverais ici ?

Réellement, mieux vaut avoir Hook de son côté. C'est un tas de muscles, comme Isildure. Lorsque le grand étalon cherche vainement sa mère du regard, Asmund a un pincement au cœur. Elle n'a donc prévenu personne... Même pas son fils aîné, même pas "l'homme" de la famille. Il faut qu'il sache. Oui je l'ai vue récemment. A vrai dire il y a quelques jours j'étais encore avec elle. Elle a décidé de partir pour une durée encore indéterminée et pour des raisons qui m'échappent encore. Ô mère pourquoi nous laisses-tu lorsque nous avons plus que jamais besoin de toi ? Que signifie cette supercherie ? Nous nous sommes isolés tous les deux pendant quelques mois. Gaya avait disparu alors... Elle m'a absolument tout raconté. Le passé lointain comme le plus proche. Je connais chaque histoire, chaque légende, chaque trahison et chaque descendance... Elle a fait de toi un savant, dit-le. Et même si elle m'a éduqué personnellement, elle a absolument cherché à m'éviter l'impulsivité transmise à travers ses gênes. Asmund inspire une grande bouffée d'air. Cette fois ce qu'il va révéler est uniquement le résultat de sa réflexion. Je crois qu'elle veut que nous soyons tous les quatre différents. Peut-être pour compenser les défauts des uns et réussir à nous entraider. Son regard abyssal plonge dans les pupilles ardentes de son aîné. Mère veut une vengeance.

Hook pointe les oreilles en avant, attentif au récit de son frère, bien que son regard lui ne se durcisse dans un mélange d'incompréhension et de stupéfaction. Il était dans un premier temps surpris que sa mère ne l'ait pas tenu au courant. Elle avait surement ses raisons, et elles lui échappaient tout autant qu'à Asmund. Il fronce légèrement les sourcils. Elle aurait été un atout majeur dans la guerre contre les parias, elle était une guerrière redoutable et redoutée. Mais ce n'était pas pour autant qu'il lui en voulait. Il écoute la suite en redoublant d'attention. L'appaloosa ne peut s'empêcher d'avoir un rictus amusé lorsque son frère lui parle de l'impulsivité de la famille. Hooker en était surement le plus fidèle représentant. Il ne connaissait pas encore assez Asmund pour savoir ce qui pouvait le caractériser, mais Bryséis était bien différente de Hooker, tout comme Gaya. Cependant il avait raison, leurs différences étaient l'une de leur force, car toutes alliées ensemble, ils pouvaient devenir redoutables.
L'étalon hoche frénétiquement la tête. Et je la veux tout autant. Pour elle. appuie t-il avec détermination. Car ce qu'il avait le plus mal vécu dans leur défaite des Sables ce fut d'apprendre que sa mère s'était battue alors qu'elle était pleine des jumeaux. Si elle avait été gravement blessée, si cela avait été elle qui avait été prise pour cible au lieu de lui, Gaya et Asmund auraient pu ne jamais voir le jour. Il voulait se venger du vol de leurs terres, mais il voulait par dessus tout venger sa mère adorée. T'a t-elle laissé des instructions pour cela ? questionne t-il. Il se tourne vers le rempart le plus proche d'eux et observe Galop Sauvage. Une brise fraîche vient souffler sur son visage et fait tournoyer ses crins fins. Mais nous allons cependant devoir prendre notre mal en patience, nous avons besoin de tout les membres capables de se battre pour anéantir les Parias. Il marque une pause, serrant la mâchoire, cette idée lui déplaisant au plus au point. Anarchistes compris.

Il est tel que lui a décrit Isildure, inébranlable. Asmund est persuadé qu'il pourra puiser toute la bravoure et l'énergie d'Hooker pour réaliser son but certain : venger sa mère. Et celui-ci pourra compter sur le jeune appaloo, malgré qu'il ne soit probablement pas encore un guerrier aussi farouche que lui. Non. Avoue t-il. Isildure ne lui a pas concrètement demandé de la venger, elle est bien trop fière pour ordonner à ses propres enfants de détruire ses ennemis. Et puis il est certain qu'elle se doute qu'ils le feront d'eux-mêmes. Alors elle s'est contentée d'apprendre à Asmund. Et à son goût, c'est un geste suffisant. C'est à eux de trouver le moyen le plus odieux pour les éliminer. C'est à eux de prouver qu'ils sont dignes d'elle.
Le jaguar grimace. C'est le moment de lui annoncer. Le sujet vient d'être lancé et ils ne doivent pas perdre plus de temps. Ecoute Hooker. Il ne parvient pas à imaginer la réaction de son grand frère. Il est tellement.. imprévisible. Et il sait déjà les conséquences de sa décision, la suite enflammée de leur relation. Dans les deux cas, ils devront attendre un long moment avant de pouvoir rattraper le temps qu'ils ont perdu. Du moins si ils en ressortent vivants. Je participe à un plan. Avec d'autres, je vais devoir infiltrer les parias. Les rejoindre quoi. Nous devrons acquérir leur confiance pour mieux les vaincre. Ils ne doivent pas savoir qu'en réalité, nous faisons partit de la Résistance. Sa gorge se noue. Seulement Hook', si j'ai bien compris, tu es la cible des parias. Comme les guérisseurs, tu fais partit des anciens dominants alors.. Nous ne pourrons pas nous comporter comme nous l'aurions aimé, à l'avenir. Nous allons devoir tenter de nous éviter.. ou bien nous serons contraints d'être hostiles l'un envers l'autre. De nous entre-tuer quoi. C'est le seul moyen pour que le plan fonctionne. Si on m'aperçoit te fréquenter, je n'aurais aucune crédibilité dans mon rôle de sbire. Il relève les yeux vers son frère, cherchant la moindre once de colère ou de tristesse.

Hook soupire légèrement face à la réponse négative de son frère. Il observe les terres meurtries face à lui. Il était loin d'être stupide, mais son impulsivité le poussait parfois, souvent, à agir comme une tête brûlée. Sa mère l'aidait à suivre les plans, à le guider dans les flammes ardentes qui brulaient en lui. Mais elle n'était pas là aujourd'hui, alors qu'il, ils, avaient besoin d'elle. C'était lui l'aîné, à lui de guider sa fratrie. Cependant, était-il à la hauteur ? Il ne voulait pas être le meneur de son frère et ses soeurs, il voulait en être l'allié, qu'ensemble ils ne forment plus qu'un.
Asmund l'interpelle et l'étalon tourne un regard curieux et inquisiteur vers lui, ne sachant pas vraiment ce qui allait découler de ces simples mots, mais dont il saisissait néanmoins les nuances importantes des mots à venir. Hooker reste silencieux tout le long de son discours, de l'évocation de son plan. Plusieurs émotions et sentiments s'insinuent en lui, et se lisent dans son regard flamboyant. D'abord l'incompréhension. Pourquoi voulait-il se jeter dans la gueule du loup ? Pactiser avec l'ennemi ? Puis vint l'inquiétude. Et si le plan tournait mal ? Qu'ils se rendaient compte de la supercherie ? S'ils venaient à le tuer ? La colère. Personne ne pouvait plus s'en prendre à sa famille, il se l'était promis. Il venait tout juste de trouver son petit frère, son sang, son âme. Il ne pouvait pas courir le risque de le sacrifier. Et puis ... La fierté. Oui, il était fier qu'Asmund fasse partie d'un plan aussi énorme, peut être un peu jaloux, mais il n'aurait pas pu être à sa place, trop impulsif encore une fois.
Toutes ces choses se mêlent et s'entrechoquent. Son regard danse dans celui du jeune mâle, toujours en silence. Sa mâchoire se crispe et ses sourcils se froncent. Puis il quitte son observatoire et avance vers As'. Il vient coller son chanfrein et son front au sien, fermant les yeux à lui en faire mal, puis il redresse la tête pour déposer un baiser sur son front. Tu as tout mon soutien mon frère. souffle t-il, même si un sentiment connu et détesté s'installait confortablement au creux de ses entrailles : la peur.

Le coeur d'Asmund se resserre encore un peu plus dans le creux de sa poitrine. Il ferme les yeux et les rouvre en observant longuement son frère. Isildure n'aurait pas rêvé mieux que de les voir aussi unis et soudés. Parles moi de toi à présent. Je veux tout savoir ! ronronne t-il a demi.

Il ne répond pas de suite à son jeune frère, cherchant d'abord à capter son regard pour qu'il assimile bien toute l'intensité de ce qu'il avait à lui dire. Promets moi juste de bien faire attention à toi. Et si l'on devait se croiser alors que tu es avec eux, n'hésite pas, saute moi à la gorge, fais ce que tu as à faire pour mener ta mission à bien. Son ton était grave, d'un sérieux inébranlable. Cela lui arrivait rarement, mais là l'enjeu était trop grand. La vie des siens importait plus que tout le reste.
Il finit par se reculer d'un pas, pour réattribuer à Asmund son espace vital. Sinon me concernant euh et bien j'suis pas beaucoup apprécié des autres. dévoile t-il dans un petit rire amusé. Cela ne l'atteignait pas, il s'en moquait. J'ai une copine, une guérisseuse, Phoenix. Elle a une fille, Enja, si tu la croises soit gentil avec elle. lui glisse t-il comme une faveur avec un petit sourire malicieux en coin. Il hausse les épaules. Que dire d'autre, maman a eut te dire comment je fonctionnais. Colérique, rancunier, impulsif. Il ne dépeignait pas un superbe tableau de lui même. Mais c'était lui. J'ai ... Quelques enfants. C'était vague comme informations. Il soupire. Quatre pour être exacte. J'ai retrouvé récemment Boa, mon premier fils, qui m'avait été enlevé par Redjim. Le second, je ne sais absolument rien de lui, ni même s'il est encore en vie. La troisième a disparu et le dernier serait peut être lui aussi mort. Son regard s'était assombri, ce n'était jamais évident de parler d'eux tous. Il chasse la morosité en secouant légèrement sa crinière, avant de porter un regard curieux sur l'appaloosa. Et toi ?

Asmund a un pincement au cœur lorsqu'il entend les paroles de son frère. Lui sauter à la gorge.. Il ne sait pas si il en sera capable, si il parviendra à être assez bon acteur pour faire du mal à ses proches. Dans ce cas ci, il le faudra. L'étalon se contente d'hocher vigoureusement la tête, cherchant à ne pas s'attarder davantage sur le sujet. L'air amusé de son aîné lorsqu'il affirme ne pas être apprécié des autres le fait lui aussi légèrement sourire. C'est de famille semble t-il. Ses oreilles se dressent vers son interlocuteur lorsque celui-ci lui apporte de bonnes nouvelles. Asmund tachera de se souvenir de ces deux prénoms, de toute façon il n'est pas du genre à faire du mal aux autres, surtout sans raison. L'énonciation de ses propres caractéristiques amuse le jeunot qui n'en est pas surpris. Enlevé par Redjim ? Il a une dent contre notre famille celui-là. fait le mâle en plissant les yeux. Maman m'a parlé des tes enfants et de la relation plus que distante que tu entretiens avec eux. Elle serait probablement enchantée de savoir que tu as retrouvé l'un d'eux. Et pour le reste.. chaque chose en son temps. affirme t-il avec douceur. Il soupire à sa question. Disons que ma vie vient tout juste de commencer. Ni amour, ni amis, ni enfants. Vierge du coeur et de l'esprit! ricane l'appaloosa. Juste une famille, et c'est tout ce dont j'ai besoin.

Il ne répond rien à propos de ses enfants, il a peu d'espoir de réussir à retrouver les autres, alors il allait déjà se contenter de la chance qu'il avait d'avoir Boa dans sa vie à présent. Et peut être qu'un jour il fonderait enfin une vraie famille, avec Phoenix. Il n'ajoute rien non plus à propos de Redjim, car il n'y avait rien d'autre à ajouter. Ses relations avec leur oncle avait toujours été conflictuelles, bien que leur dernière entrevue avait été moins explosive que les précédentes, il avait fait une promesse à Bryséis.
Il approuve les paroles de son frère par un fin sourire avant de plisser les yeux avec minutie, et un air malicieux s'emparant de ses traits. Même pas une petite gonzesse en vue ?

Il affiche un sourire en coin, amusé de la question de son frère. Pas la moindre. Et ce n'est pas un mensonge, parce qu'il n'a que rencontrées Hekâ et Nyvéen depuis son retour. Et les deux juments l'intriguent autant qu'elles le repoussent par la méfiance qu'il éprouve envers elles, il y trouve donc un juste milieu où il les côtoie aisément sans vraiment penser à leur statut dana son esprit. De toute façon il en faudrait beaucoup pour que l'une d'elle y reste gravée.

Hooker dévoile un sourire espiègle à sa réponse. Tu as bien raison, c'est moins d'emmerdes. glisse t-il d'un air las en levant les yeux au ciel, exaspéré de ses propres expériences avec la gente féminine, ou du moins, avec les mères de ses enfants.
Son regard s'assombrit de nouveau, revêtant ses airs sérieux et grave. Est ce qu'elle ta donné des noms à éliminer en premier ou impérativement ? Il n'avait pas besoin de préciser qu'il parlait de leur mère, Asmund comprendrait.

Asmund affiche un sourire amusé, son frère semble en avoir fait les frais. De toute façon, compliqué comme il est il ne pense pas avoir de problèmes avec le sujet. Comme son aîné, l'appaloosa reprend un air sérieux, quoi que légèrement plus apaisé que celui-ci. Je pense que c'est à nous de nous rappeler qui lui ont causé du tord. murmure t-il en fixant Hooker, l'air à la fois mystérieux et révélateur..