▴ hurricane

that you lie wide awake, to the sound of poison rain

Le temps était brumeux sur ces terres dont les pas de Léïne n'avaient jamais encore touché le sol. Malgré le printemps, la neige était toujours présente mais une brise chaude caressait de temps à autre les crins de la panthère qui se faufilait à travers les troncs d'arbres.

Aslak marchait silencieusement sur ce lit blanc, sa robe ébène contrastant à merveille avec ce décor ivoire. Seules les empreintes qu'il laissait derrière lui témoignaient de son passage. La brise tiède lui amène une odeur familière à ses naseaux, qu'il s'empresse d'identifier en plissant ses paupières. Ses oreilles en croissant de lune pivotent vers l'avant, et un hennissement imposant s'échappe de ses lèvres sombres.

Un hennissement, une odeur connue. Qui ça pouvait-être ? Réfléchissant à des anciennes rencontres, Léïne n'en avait aucune idée malheureusement et c'est dans un pas léger qu'elle avança dans la neige tout en cherchant de ses yeux d'onyx l'individu.

Plissant ses yeux sombres, il parvient à déceler une fine silhouette ébène au milieu de tout ce blanc. Il reconnait rapidement Léïne, qu'il interpelle d'un hennissement enthousiaste avant de continuer à marcher à pas de loup dans sa direction. Comme on se retrouve lui lance-t-il en dévoilant ses crocs blancs d'un mince sourire. Le grand méchant loup deviendrait-il agneau ?

Avec ce qui se passait en ce moment sur ces terres, Léïne ne pouvait que se montrer méfiante alors quand une voix la stoppa dans sa recherche, elle se retourna avant de voir Aslak, un étalon qu'elle a connu peu de temps. Effectivement Aslak. Elle s'avance à son tour d'un pas toujours léger et félin en le saluant d'un signe de tête.

(je lance un petit dé pour pimenter si ça te gêne pas )

C'est fier comme un paon qu'il arrive à sa hauteur, fouettant la brise tiède de sa queue. Tu as réussi à survivre, au milieu de toute cette pagaille ? Il n'entendait que ces deux mots, parias et sbires. Il était lassé de ces histoires et avait hâte que tout ça se termine.

ça me dérange pas tqt  

Ses yeux observèrent le corps de l'étalon qui n'avait étrangement pas changé depuis le temps, toujours aussi grand et majestueux. C'est dans un fin sourire qu'elle sourit aux paroles de celui-ci, avant de tourner son regard vers les horizons. J'ai réussi, mais tu es étais parti où ? Lui dit-elle en gardant une voix totalement sereine et suave avant d'avoir une odeur particulièrement dérangeante dans ses naseaux. Qu'est-ce que ça pouvait être ?

Il interrompt soudainement la conversation, se plaçant devant la petite jument. Tu sens comme moi ? Sa tête virevolte de gauche à droite, inspectant minutieusement les recoins visibles de la taïga. Sur ses gardes, il prend une grande inspiration en dilatant ses naseaux, pour finalement en conclure que cette odeur lui était parfaitement inconnue. Reste derrière moi lui ordonne-t-il presque.

Qu'est-ce que ça peut-être ? Demande-t-elle avant d'observer les alentours qui entouraient Aslak, et elle. Le danger pouvait venir de tous les côtés, l'étalon se voulait seulement être rassurant mais c'est d'un bref mouvement que Léïne se met à ses côtés. Ça peut venir de partout.

Spoiler:

J'ai dis reste derrière moi. Son ton devient autoritaire, protecteur. Ses oreilles en croissant de lune se plaquent contre sa nuque lorsqu'en plissant les paupières il aperçoit au loin d'étranges silhouettes. Regarde. lui dit-il en chuchotant. D'un vif mouvement d'encolure, il lui montre ces formes déconcertantes à deux pattes. Il espère qu'elle puisse l'éclairer là dessus.

no problem  

Pourquoi fallait-il que les étalons fassent les guerriers dans une situation comme celle-ci ? Aucune idée. Mais c'est dans un bref regard noir qu'elle observa les individus, marchant à deux pattes. Non. Ce n'était pas possible.Ce sont des bipèdes, des hommes. Les équidés avaient fui les anciennes terres à cause d'eux, Léïne à eu vent du nom de ces bipèdes. Pourquoi étaient-ils ici ? On a fui les anciennes terres à cause d'eux, ils ne sont pas du style sympa du tout.

C'est d'un pas discret qu'elle effectua un demi tour, esquivant les bipèdes dans l'autre sens tout en demeurant silencieuse en affirmant la retraire des deux équidés.

out ?

Rassuré, il marche silencieusement flancs contre flancs aux côtés de la petite jument noire. Il espérait ne plus jamais recroiser le chemin de ces étranges bipèdes.

out, je déplace