LA BATAILLE DES SOUTERRAINS

asmund : 10

Le jeune étalon gronde lorsqu'il voit débarquer une jument d'on ne sais-où qui s'attaque directement à lui. Cependant la douleur est vaine et les séquelles ne sont pas disgracieuses, juste l'effet du coup. Il n'y prête pas plus d'attention et se concentre sur Sydän. Il ne blesse ni ne tue sans raison, alors à quoi bon s'attaquer à quelqu'un de.. solidaire ? Pas besoin de perdre du temps. Asmund jette un dernier regard à Lovojka, totalement indescriptible. Ni honte, ni peine, ni satisfaction. Juste pour la voir dans ce combat qu'ils mènent à la fois en alliés et en ennemis.
Lorsqu'il reporte son attention sur le combat, le pie se tient devant lui, cabré et protégeant la grise. Comme si j'en avais quelque chose à faire d'elle. Il ne va pas se fatiguer pour une inconnue. Sans plus attendre, il s'élance vers l'abdomen apparant du vieil étalon et charge.

V : 10

Son coeur se serra en voyant une roche tomber sur la croupe de la jument. Il appuya son poitrail contre son arrière-train pour la soutenir puisqu'il la sentit boiter et la pressa vers la sortie. Il la poussa en dehors des galeries et sortit à sa suite, stressé.

P : 10

La rouquine cherchait la sortie des yeux avant de tirer d'un coup sec la queue de sa fille. Hors de question qu'elle sorte sans elle. Suis-moi et dépêche-toi ! ordonna-t-elle, bien trop anxieuse pour être douce et tendre. Sur ce, elle prit le chemin de la sortie.

Il souffla pour évacuer son stress. Heureux d'être en sécurité avec elle, il la serra contre lui avant de commencer à l'examiner. Tout va bien ?

Aaren (16-4) : 12

Ils sont à peu près tous sonnés par les impacts que provoquent les roches sur leurs corps respectifs. Cet endroit ne sera plus qu'un champ de ruines d'ici quelques minutes, il fallait donc en finir. Mais Aaren était bien trop aveuglé par la soif de vengeance, par la haine qui le prenait aux tripes, pour avoir peur de la mort. Il l'avait caressée toute sa vie, sa douce amante. Mais un éclair gris traversa brièvement son champ de vision, et il reçu une nouvelle roche sortie de nulle part, qui fit émettre un craquement sourd à ses flancs, et lui arracha un hurlement. L'impact avait été si violent que la trace du rocher était encore visible sur sa peau, rougeâtre à souhait sur sa peau nimbée d'or. Il aperçu Ghanan se joindre à la bataille. « GHANAN ! » hurla-t-il avant de lui indiquer leur mère d'un signe de tête. « Sors-la d'ici. » Puis, comme Soshan était à terre, il s'en approcha, fondant sur lui comme un aigle sur sa proie, le saisissant à la gorge. « Tu vas crever comme le chacal que t'es, comme tes frères et ta sœur. » Mais seul Soshan pouvait l'entendre, et c'était tant mieux. Le regard d'Aaren était noir, nimbé de ténèbres, et semblait vouloir tout dire. Vous m'avez tout pris bande de fils de chiens, c'est à cause de vous que j'en suis là. Mais aujourd'hui, tout est différent. Vous allez crever. « J'pisserai sur ta tombe, connard. » Puis il se cabra à demi et frappa, frappa, frappe encore de ses antérieurs sur le visage du mâle.

Dé 1 contre Soshan.


R'Ayna (18-4) : 14

Elle entendit l'appel de Hooker, et resta tétanisée quelques courts instants. Les galeries... Les galeries ! Bryséis, Bailey ! Elle fit volte-face et tenta de s'enfoncer dans les galeries, rassurée ceci dit de croiser Bailey sur le chemin de la sortie avec une jeune jument. Ceci dit les passages étaient complètement obstrués par tous ces cheveux qui sortaient pour sauver leur peau. « Bryséis ! Bryséis ! » appela-t-elle, hors d'haleine, sa voix secouée par la panique. Son coeur battait à cent à l'heure, avant qu'un amas de rochers ne bouche l'entrée. Une première sortie de bouchée... Non ! Contournant au galop la structure pour trouver une autre entrée, elle se faufila dans un passage très étroit et libre, sans se demander à un seul instant si elle aura l'occasion de sortir vivante. La poussière la prend à la gorge et elle toussa, sans jamais cesser de hurler. « Bryséis ! Il faut sortir ! Vite ! » Elle tentait de repérer les bruits des combats, mais tout était troublé par les chutes de pierre et par les vibrations dans le sol. Elle sentit son épaule être arrachée par une pierre aux rebords tranchants, entaillant violemment sa peau pourtant dure.

Enja : 10

La douce brune suivit sa mère, parce qu'elle ne lui en donnait pas vraiment le choix. Tout le monde s'était mis à fuir, ce qui était parfaitement louable étant donné la situation. « Mais maman... Redjim ? » riposta-t-elle dans un gémissement, mais sa mère semblait déterminée à la traîner jusqu'à dehors. Et quoi de plus normal ? On aurait dit que la moindre pierre allait briser Enja en deux, tant sa captivité l'avait affaiblie. L'adolescente laissa donc en plan ses remèdes, et suivit l'alezane. Elle toussait régulièrement avec la poussière que faisait se lever les rochers, et n'entendait plus grand chose hormis un grand grondement venu des tréfonds de la terre.