LA BATAILLE DES SOUTERRAINS

(VOUS ME DITES SI JE DOIS ÉDITER UN TRUC J’AI REP SUR MON TEL   )

S O S H A N ~ 0 pts

Il est encore conscient mais incapable de se relever. Des coups l’accablent avec rage et désespoir aussi peut être. Une nouvelle pierre chute et lui brise une jambe, lui arrachant un long cri de douleur. Les salauds, ils les avaient eut ... mais il ricane, il rit, malgré les coups et la douleur atroce. Les mots de Aaren le font rire de plus belle, sans doute qu’avant que la mort ne l’emporte, ce fut la folie qui se fraya une place en premier. Et puis les sabots de l’isabelle qu’il avait formé s’abattent sur son visage, à plusieurs reprises, faisant cesser ses rires et réduisant sa face en bouillie.

B A I L E Y

Bee hoche la tête à la question de Ceresia, serrant les dents pour masquer au mieux la douleur. La jument baie de tout à l’heure les dépasse et ouvre le chemin. Bailey pousse du bout des naseaux Ceresia pour l’inciter à suivre Fiona. La lueur du jour scintille dans le noir... mais toujours pas de Redjim. Bee avait elle aussi perdu sa famille et elle ne pouvait pas à se résoudre à ne pas essayer de sauver une partie de celle de Ceresia. Elle en voulait pas qu’elle soit orpheline, comme elle. Elle la pousse en avant en lui criant :Suis la ! Ne t’arrête pas ! Bailey parvient tant bien que mal à faire demi tour. Elle racle les parois pour laisser le passage aux autres qui sortent, s’écorchant la peau de la cuisse, du flanc et de l’épaule. Elle progresse, trop lentement. Et puis enfin le passage se libère. L’adrénaline pulse dans ses veines, elle sent la douleur sans qu’elle ne la paralyse, pas encore. Mais elle le paierait sûrement cher si elle s’en sortait. REDJIM ! hurle telle à plusieurs reprises, entre quelques quintes de toux. Trois silhouettes lui passent devant Dépêchez vous ! leur lance telle. Elle s’apprêtait à leur emboîter le pas, désespérée de ne pas trouver l’étalon, lorsqu’enfin Red apparut dans la poussière et la pénombre, traînant péniblement et difficilement le corps de sa femme. Elle s’empresse de le rejoindre, ne lui demande pas à son avis et attrape à son tour la feuille pour l’aider dans sa tâche. Ça va s’effondrer il faut qu’on se dépêche ! (désolée je fais léger poser gaming tu me diras Gwen) Elle tire de toute ses forces. Lorsqu’ils s’engouffrent dans l’ultime boyau avant la sortie, la lueur du jour est bien plus opaque qu’il y a quelques instants à peine. Allaient ils réussir ? Allaient t’ils s’en sortir ? Elle lance un regard au mâle et redouble d’effort. Sans lâcher prise elle s’élance dans un bond, espérant que Red ait l’instinct d’en faire de même, pour qu’ils puissent franchir la sortie avant l’effondrement total.
(Réponse dans la réponse de Gwen   )

H O O K E R

L’appaloosa ne se préoccupe plus du tout du combat, bien qu’une de ses oreilles captent les félicitations de Hawk et lui apprend qu’ils ont gagné contre la paria. Mais il n’a pas le temp d’être satisfait, se dirigeant maladroitement vers les bruits de cris, de toussotements, de pleurs. Tant bien que mal il arrive devant l’entrée des galeries, fou à l’idée de ne pas voir, de ne pas savoir ce qu’il se passe. Alors il crie à s’en décrocher les poumons les noms des siens, comme ci cela pouvait avoir une utilité, pour les guider hors des galeries et/ou pour le trouver une fois dehors. PHOENIX ! ENJA ! BRYSÉIS ! ASMUND ! Mais rapidement il s’étouffe à moitié avec un amas de poussière  

X A N D E R

Les deux étalons gris terminent d’achever la jument, et il ne lâche son flanc ensanglanté qu’une fois qu’elle tombe au sol, inerte.
Il se redresse avec froideur, n’éprouvant aucunes émotions pour la défunte et se contente de glisser son regard clair dans celui des deux mâles, hochant la tête pour saluer leur combat.
Et puis il y eut ce bruit à faire froid dans le dos. Aventura. Il suit le mouvement, collant aux basques de Winterfell. Il ne voit pas Aventura. Il ne perd pas de temps pour agir, il ne peut se jeter à corps perdu à l’intérieur mais il peut aider un peu en repoussant l’obstruction de la porte, portant main forte à Winterfell, soutenant l’embrasure de la sortie. DEPECHEZ VOUS ! hurla t’il avec difficulté aux derniers arrivants. Mais bientôt cela devint trop dur de supporter le poids des roches, et tandis que quelques corps parvenaient encore à sortir, sans qu’il ne distingue le visage de qui que se soit (ça laisse à chacun la possibilité d’avoir pu sortir ou non comme ça), il se jeta contre Winterfell pour les dégager de là tout les deux avant qu’ils ne se fassent eux aussi écraser.