l'été austral des amis lointains

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Ouf, enfin sortis de cette humidité ! Et de cette ambiance glauque. Après un temps de marche pour s'éloigner de la Vallée Vaporeuse, Belzé et Syliah arrivent en vue du monument de calcaire. Bel lâche un sifflement impressionné. " Ehh ben ! Ça a de la gueule, ça. Moi qui commençait à me dire que les terres ici étaient toutes pourries. Figure-toi que jusqu'à maintenant je ne suis tombé que sur des trucs pas terribles " Mais là, il fait beau, il fait chaud, et ce qui semble être un grand escalier d'un blanc éclatant attise la curiosité. " On va voir de plus près ? " propose l'infatigable brun.

Elle contemple le paysage, curieuse. Elle ne connait pas encore cet endroit mais elle ne trouve plutôt joli et accueillant. Ici, tout est nuance de blanc. Une sorte d'étrange escalier de calcaire se dessine devant les deux équidés. Des sources d'eau se trouvent sur certaines marches et Syliah se demande d'où peut bien venir l'eau. « Pourtant, il y a des jolis endroits ici... » se contente de répondre la noiraude en glissant un petit regard vers Belzé. Enfin, de toutes manières, tout était plus joli que quatre murs lugubres pourrissants. « Evidemment qu'on va voir ça de plus près ! » s'exclame Syliah en lui enboîtant le pas.

" Eh ben, j'ai peut-être de la chance pour éviter les dangers, mais pas pour visiter les meilleurs endroits " Le jeune étalon donne un coup de reins pour bondir comme il peut sur une première marche modeste. C'est qu'il n'est pas très agile. Le bleu éclatant s'étale devant lui, et il lâche un Woaaaah d'admiration naïve. Tel un poulain, il teste l'eau avec un pied, regarde Syliah l'été austral des amis lointains 1954544246

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, et bondit dedans à pieds joints !

Syliah sourit, amusée par la déclaration du bai. « On ne peut pas avoir de la chance dans chaque domaine ! » pouffe-t-elle en lui donnant un petit coup de tête dans l'encolure. La noiraude observe les environs. C'est drôlement joli tout de même. Puis elle entend un drôle de "pouf" qui lui hérisse presque les poils, suivit d'une pluie de gouttes énormes. Ses oreilles se couchent, presque instinctivement, contre sa nuque. Et lorsqu'elle regarde de nouveau devant elle, c'est pour voir Belzé barboter dans la flotte, aussi gai qu'un gamin. « Tu veux jouer à ça ?! » grogne-t-elle comme une lionne. Et elle bondit à son tour sur la marche ou se trouve Belzé, puis sur la seconde histoire d'être plus haute. Puis elle aspire une énoooooorme gorgée d'eau avant de la recracher intégralement sur le dos de l'étalon. Tout ceci avec un surplus gratuit de bave, évidemment.

La douche est fraîche et agréable ; quoiqu'un peu dégoûtante. " Oh, génial, de l'extrait d'escargot pour lustrer le poil Merci " plaisante-t-il sans lui renvoyer la pareille. Il est trop maladroit pour espérer la viser et la toucher :face:

Le brun se contente de s'ébrouer doucement et de faire quelques pas, béant de confort l'été austral des amis lointains 2050479558

" Au fait, il y a un domaine dans lequel tu es chanceuse, toi ? "

Surtout qu'en crachant vers le haut, il aurait récolté la moitié de sa bave au passage (a). Il ne réplique pas et elle se dit qu'il a bien raison de faire profil bas. « Tu as vu comme je suis attentionnée, grâce à moi tu es plus beau. Prêt à séduire ces jolies dames qui n'attendent que toi ! » Un large sourire prend place sur ses lèvres. Elle observe Belzé de haut, plutôt fière d'elle. « Hum... Je ne sais pas. Peut-être pour ne pas mourir, malgré toutes les merdes qui m'arrivent. » répond-t-elle avec un léger haussement d'épaules.

" Quoi ?? Me prendrais-tu pour un séducteur ? " Il la regarde plutôt intensément en entendant sa réponse, un sourire ravi aux lèvres. Décidément, elle lui plaît, celle-la. " Une survivor, alors... Plutôt classe. Et certainement utile " Il ne lui demande pas quelles 'merdes' elle a pu rencontrer dans sa vie ; ils ne se connaissent pas assez.

Elle le regarde, silencieuse, un simple sourire étirant ses lèvres. Une lueur de défi anime ses prunelles dépareillées. La démone qui sommeille en elle n'est pas si endormie... Et c'est sûr, elle prépare une connerie. Mais Belzé, ô, ce pauvre et innocent Belzé, il ne se doute de rien. « Ne me fais pas croire qu'avec ton joli minois tu ne vas pas courtiser de la donzelle. » réplique-t-elle, joueuse. Après tout, les mecs, ils étaient tous pareils, non ? Tous à courir derrière une paire de fesses rebondie. D'ailleurs, en parlant de ça... De sa place, elle a une vue imprenable sur le derrière du brun. Peut-être qu'elle a du mâle en elle. « On peut dire ça. » se contente-t-elle finalement de répondre, d'un air distrait. En fait, elle est bien trop occupée à chercher comment lui sauter dessus sans que ce soit dangereux pour autant. Il serait dommage de lui briser la nuque, tout de même... Et finalement, elle change d'avis. Elle se met à genoux soudainement pour venir lui attraper la queue (celle avec les crins hein 8D) et se relève dans la foulée, fière de son intervention. « Et qu'eschque tu chfais maint'nant ? » fanfaronne-t-elle.

faut qu'on cloture celui-ci et qu'on en fasse un autre post-apocalypse ! l'été austral des amis lointains 1889426943

Pensif, il se détourne avec un faux-air dramatique. " J'apprécierais presque le compliment, mais vois-tu je n'ai pas demandé à naître ainsi... Ma beauté me condamne-t-elle à endosser le rôle de Don Juan ?? " Profitant qu'il ait le dos tourné, Syliah s'empare de sa queue avec malice. Ah zut, elle ne va pas abîmer sa belle chevelure caudale tout de même ! " Maintenant ? Je compte sur ta bienveillance pour me rendre gentiment ce petit bout de mon corps " Effectivement, Belzé ne tente rien de physique pour essayer de se libérer. Ce n'est pas sa tasse de thé, les trucs physiques. Contrairement à la femelle apparemment ; au risque qu'elle s'ennuie avec lui :hh:

" En tous cas je vois que madame aime les queues Et toi alors, tu ne fais pas la chasse aux mâles ? "

( Carrément! )

Elle machouille un peu les crins sombres de Belzé, bavant dessus avec abondance. Puis, dans un élan de bonté infini, elle relâche son prisonnier. « Tu as de la chance, je suis bien lunée aujourd'hui. » réplique-t-elle, finalement en le couvant d'un regard joueur. Elle laisse ensuite son regard dériver vers le ciel qui s'assombrit rapidement. « C'est parce que je suis jalouse de ta crinière de lion, je voulais te la voler mais elle est trop bien accrochée. » s'indigne-t-elle, la mine contrite. Ses prunelles reprennent subitement leur éclat malicieux ; « Et si j'aimais les filles ? » demande-t-elle, un sourire joueur accroché à ses lèvres.

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Il lui fait un clin d’œil. " Je t'avais bien dit que je suis quelqu'un de chanceux. " Le mâle secoue gracieusement sa belle et longue crinière d'andalou. " Aahh, je comprends mieux. Tu es toute pardonnée, c'est vrai que ça doit être dur d'avoir des ballots de paille en guise de crins " la taquine-t-il. " Eh bien, je te demanderai si tu courtises de la donzelle " fait-il pour reprendre les termes utilisés par la noire.

Elle rit, amusée par la répartie du mâle. « Peut-être que je courtise les deux. » réplique finalement la noiraude, l'air suspicieuse. « Enfin trêve de plaisanteries. Il se fait tard, je vais donc t'abandonner lâchement à ton sort. » Et sur ces mots, elle saute sur une marche puis sur une autre afin de retrouver la terre ferme. Et elle s'éloigne au petit trot.

( Ouuuut, j'peux ouvrir la suite if you want )

Belzé la regarde partir, un sourire aux lèvres. Elle est cool, cette nana. Du moins a-t-il passé une bonne journée en sa piquante compagnie.

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