► pleine lune

Un sourire discret se loge sur les lèvres de la colombe qui reposa ses yeux sur le visage de l'étalon. Faisant demi-tour, elle ne pût s'empêcher de l'enlacer, collant son poitrail au sien.
DONC. Il a voulu faire le malin ? Lyra profita de ce moment sérieux pour attraper les crins de Njörd, et tenter de l'entraîner sous l'eau avec elle.

Et comme elle était une magnifique sirène et lui qu'un marin envoûté, il se laissa charmer en appréciant son contact de sa peau contre la sienne. Néanmoins, il eut le temps de retenir son souffle avant de sombrer dans l'eau à sa suite. Il ferma les yeux pour se soustraire au contact douloureux du liquide clair avant de trouver aveuglément ses lèvres, lui offrant un baiser sous-marin

Bien heureusement, le bassin n'était pas profond, et la force des cascades n'était pas puissante. Les yeux clos pour ne pas subir la douleur de l'eau au contact de ses pupilles, la colombe sursaute légèrement lorsque des lèvres se posent sur les siennes. Même aveugle, elle le reconnaissait ; c'était tendre, avec une pointe de malice, frappé d'amour.

L'étalon ne rompit le contact que lorsqu'il dut revenir au dessus de la surface pour respirer. Il retourna à son amante, collant son poitrail au sien dans un mélange de puissance et de douceur.

Alors qu'elle ne sent plus le tendre contact des lèvres de Njörd contre les siennes, la colombe remonte à la surface pour reprendre son souffle. Mais à peine eut-elle le temps de prendre une bouffée qu'il se colla à elle. Elle s'ébroue légèrement, plongeant un regard passionné dans les yeux abyssales de son conjoint.

Il laissa ses naseaux caresser sa joue alors que le clair de lune l'illuminait et la rendait d'autant plus jolie. Il capta son regard passionné et ça le fit doucement sourire alors qu'il se perdait dans son regard.

Ce sentiment de bien-être. C'était si étrange. Bien qu'elle était dans l'eau, la colombe avait l'impression de flotter sur un petit nuage. Chaque jour elle avait cette impression de le découvrir un peu plus, de le voir pour la première fois. De tomber amoureuse pour la première fois. C'était déroutant. Mais elle ne s'en lassera pas. Réprimant un frisson, la blanche dépose un doux baiser sur ses lèvres. J'ai un peu froid.. avoue-t-elle à son amant, avant de prendre le pas direction la berge.

Son coeur battait au rythme du sien. Après toutes ce semaines de misères, elle était la lumière au bout du tunnel, son bonheur naissant. Le coeur en joie, il la contemplait de son regard amoureux. Il avait tellement de chance de l'avoir. Elle était si douce, si belle, si merveilleuse que n'importe qui aurait pu tenter de gagner son coeur. Il répondit avec tendresse à son baiser. Il la laissa lui échapper alors qu'il se mit à la suivre hors de l'eau. Il se secoua tout près d'elle, faisant exprès de l'éclabousser.

Lyra s'ébroue sur la plage de galet, sentant un courant d'air frais désagréable parcourir son corps trempée. Mais bien vite, son amant s'agite, la mouillant à nouveau. Elle lui tire la langue, se retenant de sourire, boudeuse. Je viens de te dire que j'ai froid, vilain !

L'étalon la regarda avec des yeux amusés, une lueur de malice y dansant. Il arqua un sourcil. C'est quoi que t'essaie de me faire comprendre ? demanda-t-il plus pour blaguer.

Bouche-bée face son comportement d'enfant, elle finit par regarder ailleurs en le bousculant légèrement de l'épaule, faussement blessée par cette attitude. Que tu me réchauffes, pardi !

Il leva les yeux au ciel avant de s'avancer et de se coller contre elle. Ses lèvres partent caresser son encolure, tout doucement. Elle voulait se faire réchauffer ?

putain comme je l'image, je suis mdr toute seule devant mon écran

Lyra ferme les yeux et tend son encolure vers lui, prête à accueillir une étreinte puissante et passionnelle. Mais ce qui arrive au final n'est rien : juste une caresse. Tu comptes me frictionner jusqu'à ce que je prenne feu ? demande-t-elle toujours boudeuse, ne pensant pas ressembler à une allumette

Il soupira, mais juste d'amusement. Difficile la p'tite dame ! Il se rapprocha un peu plus et vint la prendre contre lui. Bon, madame est contente ?

On dira que oui lyra finit par sourire, difficile pour elle de lui faire la tête plus longtemps. Elle n'avait rien à lui reprocher : il était attentif à ce qu'elle désirait, lui offrait amour et romantisme. Il était parfait pour elle.