Kohana (humain) ~ Prise par Michou

Indienne (ex cowgirl) ∆ ∆ 16 ans

Kohana - de son ancien nom Luisa - est une jeune ex-cowgirl. Elle est née dans un ranch américain. Son père n'est autre que le colonel de l'armée américaine. Alors, les chevaux, elle connait bien. Elle a passé toute son enfance et adolescence avec eux. Sa mère, Eleanor, lui a apprit tout ce qu'elle savait. Elle lui a donné son amour des chevaux, sa témérité, son calme mais surtout ses rêves d'un monde meilleur. D'un monde de paix. Elle lui a apprit comment s'occuper convenablement de ces si belles bêtes. A les respecter et à ne jamais les brusquer. En bref, à s'en faire des amis plutôt que des machines sans sentiments ni émotions. Comme tous les autres enfants cowboy, elle a apprit les bases de l'équitation grâce aux poneys du ranch, jusqu'à ce qu'elle devienne trop grande pour les poneys. De temps en temps, elle avait le privilège de s'occuper du cheval de sa mère, un petit cheval à la robe d'or nommé Idaho. C'est à l'aube de ses 14 ans que sa mère lui offrit son tout premier cheval ; Utah, un sublime quarter horse à la robe blue roan. C'est aussi à ce moment qu'on lui apprit à manier les armes. Pour sa "sécurité" d'après son père. Il fallait qu'elle puisse se défendre si, par malheur, elle devait tomber sur des indiens lors de ses balades avec Utah. Luisa ne croyait pas en ces histoires mettant en scène des indiens assoiffés de sang. Jusqu'au jour où Idaho rentra seul au camp, sa belle robe dorée maculée de sang. Le sang de sa mère. Ce jour là, le jeune étalon de cinq ans fut envoyé au box sans même être dessellé. Pour le colonel c'était certain ; si sa femme était morte, c'était à cause de ce maudit cheval. Il lui avait toujours dit ; Idaho n'était pas assez rapide. Ni assez puissant. Bien trop faible. Les jours suivant, le général s'acharna sur le pauvre cheval. Luisa essaya de s'interposer, tant bien que mal. Elle refusait qu'on fasse du mal au cheval de sa mère. A son Idaho. Parce que, oui, c'était forcément son cheval. Le dernier souvenir qu'elle avait de sa mère. Son "trésor", comme elle aimait tant le dire. Malheureusement, son père, fou de rage et de chagrin, était hors de contrôle et tout ce qu'elle gagna, ce fut une bonne baffe et d'être consignée dans sa chambre. Et ce fut le geste de trop. C'était désormais sûr ; Luisa ne resterait pas plus longtemps ici. Le soir même, elle fuguait, le cœur gros de ne pas pouvoir emmener Utah et Idaho avec elle. S'enfuir seule c'était déjà compliqué. Alors avec deux chevaux... C'était impossible.
Quelques jours plus tard, alors qu'elle était assoiffée et affamée - et sans doute proche du malaise - elle rencontra un indien d'une trentaine d'année. Maïkan, le fils du chef. Et à vrai dire, l'adolescente est incapable de se rappeler de cette rencontre parce qu'à cause de son état, elle s'est évanouie. A son réveil, elle était allongée sur un tapis moelleux, dans un tipi. Suite à ça, elle rencontra le chef, Hiamovi. Puis Imala. Elle leur raconta son histoire et son désir de ne plus jamais retourner au ranch. Hiamovi, ému par l'histoire de la jeune fille, lui proposa de rester. Elle accepta et on la renomma Kohana, ce qui signifie "Blanche" dans leur langue. Et après une petite journée de repos, on lui proposa d'aller voir les chevaux. Bien-sûr, elle accepta. Idaho et Utah lui manquaient tellement...
On lui présenta tous les chevaux, un par un. Waban, le calme et docile pie bai, l'étalon de Hiamovi. Le tempétueux Askook, un beau cheval blue roan comme Utah, au passé difficile, montable uniquement par Maïkan et Hiamovi. Aponi, la douce jument palomino de Maïkan. Satinka, l'imprévisible jument au caractère de feu, partenaire d'Imala. Linawu, le poney appaloosa, sans cavalier attitré. Sa monture, si elle le désirait. Et pour finir, le dernier... Un petit cheval à la robe isabelle, répondant au nom d'Ozalee, distant et craintif, qui ne lui était pas si inconnu que ça puisqu'elle le connaissait sous un autre nom ; Idaho...

( Kohana apprendra plus tard qu'Utah est mort au cours d'une mission menée par le colonel. Concernant Ozalee, on ne saura jamais vraiment comment il est parvenu à s'évader mais il a été trouvé (et sauvé) par les indiens alors qu'il était bien mal en point. )


Liens :
MAIKAN : J'aime beaucoup ta philosophie de vie et ta manière de te comporter avec les chevaux me plait. Quand tu parles, tu me fais parfois penser à ma mère. Elle t'aurait apprécié, c'est certain. Tu es l'un de mes modèles ici. Le grand frère que je n'ai jamais eu.
LIWANU : Mon partenaire d'évasion. J'aime beaucoup passer du temps avec toi. Tu m'aides à surmonter ma peine quand ça ne va pas.
APONI : Tu es si jolie. J'aime beaucoup m'occuper de toi. Tu es sans doute la plus gentille jument que je connaisse.
SATINKA : Tu as l'air très compliquée ! Imala est vraiment très forte d'avoir su t'apprivoiser. J'aimerai bien que tu te laisses approcher. Pourquoi tu ne fais confiance qu'à Imala ? Et pourquoi tu es si méchante avec mon pauvre Ozalee ?
ASKOOK : Tu as vécu quelque chose d'affreux, c'est sûr... Je le vois dans tes yeux. Dans ton attitude aussi. Je compatis à ta douleur... Je sais ce que c'est d'avoir des blessures... Peut-être qu'un jour tu me feras confiance comme tu fais confiance à Maïkan... Tu me fais tellement penser à Utah...
IMALA : Je te trouve impressionnante. Tu ne lâches jamais rien. Quand tu tombes tu te relèves aussi vite. J'aimerai bien être aussi forte que toi.
OZALEE : Je ne pensais pas te revoir un jour... Je suis vraiment désolée de t'avoir abandonné aux mains de mon père... J'aurai tellement aimé te sauver. Je n'ai pas pu, j'ai échoué... Et maintenant tu refuses que je t'approche... J'espère qu'un jour tu me pardonneras et que je pourrais devenir ta cavalière.