Call if you need me ▬ N

Un rire amusé s'échappe des lèvres de Meruem lorsque que l'irish évoque l'inévitable. Comme une fatalité. Il serait capable de jouer les robinsons juste pour continuer à découvrir le monde en solo comme il l'entend ... Confie la jeune mère en se mettant en route, emboîtant le pas à sa nouvelle compagne. Si elles ne retrouvent pas Deasùn, au moins, elle aura eu le droit à une visite guidée d'une partie méconnue de Lunaera.

Cela ne m'étonnerait pas, à moins qu'il soit encore en train de harceler un adulte avec toutes ses questions ... Répond Meruem avec une once de gêne, bien consciente que Deasùn pouvait se montrer agaçant à toujours poser des centaines de questions à la minutes. Puis ... De l'Erg, mais étant sur Lunaera depuis un peu moins de deux ans je connais mal certains territoires ...

L'ébène grimace. Justement, j'y étais la veille au soir. Il s'est sauvé un peu avant la nuit, je ne pense pas qu'il aie eu le temps de rentrer. J'ai perdue sa piste un peu plus en amont de votre cabane. Explique la jeune mère. Elle a l'intime conviction que son fils est partit plus loin dans les terres, histoire de voir un peu plus que les paysages entourant le campement Erg.

La jungle. Une légère grimace échappe à la jument, alors qu'elle repense silencieusement à la dernière fois qu'elle y a été. S'en est résulté Deasùn. Cet endroit n'est ni un bon, ni un mauvais souvenir. Juste quelque chose qu'elle aurait préféré vivre autrement. Allons-y alors. Suggère Meruem en se reprenant, juste avant d'emboîter le pas à sa nouvelle rencontre.

Un petit rire s'échappe des lèvres de Meruem. À la fois gêné et amusé. C'est si évident que cela ?

Accompagnant Niylah dans son rire, la grande jument d'ébène ne répond rien, bien consciente de sa tendance à vouloir surprotéger son fils était dangereuse pour lui. Cheminant calmement à la suite de la silver, Meruem scrute chaque centimètre carré du paysage environnant. Jusqu'à ce que la voix de sa compagne attire son regard vers ladite branche. Un serpent. Immense. À cet instant, son sang ne fait qu'un tour. ATTENTION ! Crie-t-elle en se précipitant rapidement. La Colossale pousse violemment Niylah sur le coté pour prendre sa place. Et elle avait vu juste. Il ne faut que quelques secondes au prédateur pour se laisser tomber sur l'encolure et le garrot de la jument, puis pour s'enrouler autour d'elle, commençant à resserrer sa prise, de plus en plus. Tentant tant bien que mal de se libérer de l'animal, Meruem se tord dans tous les sens, ses dents claquant dans le vide, à quelques centimètres de l'animal. Cependant, malgré l'urgence de la situation, l'ébène reste relativement calme : elle n'est pas seule.

La respiration de Meruem se fait de plus en plus saccadée, mais elle ne panique pas pour autant. Du moins, elle s'oblige à ne pas paniquer. Observant Niylah tenter de tuer l'animal en le plantant avec un bâton, la noire se rend compte que sa compagne n'a peut-être jamais eu à faire à une telle situation. D'ailleurs, le planté de bâton à été un peu trop précis et fort : une grimace échappe à Meruem lorsqu'elle sent la pointe de l'objet pénétrer sa peau avec une étrange facilité. Sa tête Niylah, vises sa tête, c'est la seule manière de l'avoir. Lui lance-t-elle difficilement, tendis que le bestiau resserre de plus en plus sa prise, coupant peur à peu l'arrivée d'air du colosse, qui se sent partir, peut à peut. Bientôt, elle ne tiendra plus debout. T'occupe pas de si tu me blesse ou pas, contente toi de lui transpercer le crâne. L'ébène lutte comme elle peux face à la force de contention de l'animal. Mais si la gypsy ne réagit pas très vite, personne ne saurait dire si la frisonne pourrait s'en sortir.