FEEL ~H~

Coucou! Je sais pas comment tu voulais t'arranger pour le poulain... Il aura pas pu être né, à moins qu'Héli soit partie mettre bas hors gs. Et puis y'a un autre truc: Njörd a été contaminé (apocalyspe de zombies) et il a un Monstre dans la tête avec lui qui prend parfois le contrôle de son corps et Njörd ne se contrôle plus, c'est pour ça qu'il a eu un poulain pas encore né avec une zombie. En fait il va probablement pas survivre, vu que je ne peux pas le jouer et que finalement elle le prendra pas. Mais c'était malgré Njörd hein. Il était pas conscient de ce qu'il faisait. Sorryyyy.


Le noiraud secouait sa tête de gauche à droite, pour aucune raison apparente. Mais si on savait quelle était sa situation actuelle, on pouvait comprendre. En réalité, il était en conversation avec le Monstre qui logeait dans sa tête. C'était bizarre de pouvoir communiquer sans employer la parole.
Le Monstre lui avait laissé un temps de répit, un temps où il pouvait cesser de se battre pour le contrôle de son corps. M avait été satisfait. Mais Njörd n'avait pas su pourquoi. Il avait oublié ce que son corps, possédé par le Monstre, avait fait.
- T'as fait QUOI?!
- Tu m'as bien compris. Ne me le fait pas répéter deux fois inutilement.
Sonné, l'ébène ne sut quoi répondre mentalement. Il n'y croyait pas. Puis, ses souvenirs revinrent, douloureux. Son coeur se comprima et son ventre se noua. Il appuya son front sur le tronc d'arbre le plus près et ferma les yeux. Comment j'ai pu faire une chose pareille? Il avait trahi ceux qu'il aimait. Il l'avait trahi. Malgré lui. Je suis tellement désolé Hélivia..., dit-il à voix haute, sans se douter que cette dernière était plus près qu'il ne le pensait et qu'elle pourrait l'entendre.

Okay! Sauf que Njörd est encore zombie. Il va guérir et le Momstre disparaitra lorsque les guérisseuses auron un remède ^^ Je suis contente que tu sois de retour <3

Le noiraud serra les dents, enragé. Il savait que ce n'était pas sa faute, que ce n'était pas lui qui l'avait voulu. Mais son corps était le sien. Et si...? Il ne voulait pas y penser. Il savait que le Monstre avait fait tout ça dans le simple but de lui gâcher la vie. Et maintenant, il devra s'arranger avec ça, puisqu'au final, seul Njörd restera.
Un cri de joie retentit dans ses oreilles. Il n'eut à peine le temps de tourner la tête qu'une robe dorée se glissa contre son corps froid. Son ventre se noua en réalisant qu'il ne sentait plus la chaleur de son corps. L'étalon n'en cru pas ses yeux. Son soleil, son ange, sa joie, son espoir était revenue. Elle pleurait de joie. Peu importe si elle sentait que son corps était froid, peu importe s'il ne sentait pas sa chaleur, il l'enlaça de sa puissante encolure. Il la serra contre lui. Des larmes coula à son tour sur ses joues. De joie et de désespoir. Il savait qu'il allait devoir lui dire et il avait extrêmement peur de sa réaction. Car il l'aimait plus que tout au monde. Il l'avait attendue. Et il l'attendra toujours.
Je suis tellement désolé...

Elle ne prêta pas vraiment attention à la température si froide du corps de Njörd. Lorsqu'il l'enlaça avec son encolure, Hélivia ressentit comme une émouvante chaleur au plus profond d'elle. Héli' essuya ses larmes contre le pelage noir de mâle et lorsqu'il s'excusa, elle releva la tête vers lui pour y plonger son regard noisette. Mais elle fut surprise et recula même d'un pas. Son regard n'était pas comme d'habitude, il était glacial et avait comme, changé de couleur.
- De quoi tu parle ?
Elle s'était éloigner de quelques pas et observer désormais de haut en bas l'étalon. Il avait changer, ça Héli' en était sûre mais pour quelle raison ?

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Omg, j'ai tellement envie de tout de prendre tes rp's xDDD

Njörd se sentit heureux et pendant un instant en oubliant tous ses malheurs, tous ses soucis. L'amour qu'il éprouvait et éprouvera toujours pour elle le faisait sentir vivant. Il inspira son doux parfum. Mais elle recule. Son apparence lui avait fait peur. Il savait. Elle devait penser qu'il n'était plus le même, et elle n'avait pas tout à fait tort. Il baissa les yeux, peiné et gêné. Les morts reviennent à la vie, emportant avec eux la Maladie. J'ai été contaminé. C'est bizarre à dire, mais y'a une apocalypse de zombie sur gs... expliqua-t-il brièvement. Je sais que je fais peur. Mais mes sentiments pour toi n'ont pas changé. Je t'ai attendue et je t'aurais attendue toute ma vie s'il l'aurait fallu. lui assura-t-il. Il semblait ridicule aux yeux du Monstre. Là, c'est bien moi. Mais... Mais depuis que je suis devenu... comme ça, y'a un Monstre dans ma tête. Je me bat sans cesse pour rester au contrôle de mon corps, mais parfois, j'échoue. Son but, quand il prend les commandes, c'est de gâcher toute ma vie, de me faire faire des choses dont je n'ai pas envie, des choses que je ne ferais jamais. De transformer MA vie en enfer. Il serra la mâchoire. Il avait l'air terriblement faible. Mais imaginez avoir quelqu'un de purement mesquin dans votre tête qui ne veut que votre mal. Il releva presque timidement le regard vers elle. Elle était restée la même. Sa belle avait toujours garder son air bienveillant, son visage angélique, sa beauté sans fin. Gracieuse, élégante... Elle était tout le contraire de lui en ce moment. Il soupira, lui jetant un regard profondément triste et désolé. Je ne sais pas si tu me fais confiance, si tu me crois, mais je te jure que je n'oserais jamais inventer des choses pareilles. Enfin... Tu dois me connaître assez bien pour le savoir, non? demande-t-il en la regardant avec une pointe de détresse.

Il sourit. Il savait que Céleste ferait tout pour trouver une solution. Ce n'est pas ta faut non plus Hélivia. Je me suis excusé parce que... Le Monstre n'a qu'une seule envie: me tuer de l'intérieur pour avoir le contrôle de mon corps. Alors quand il me commande il... Il a donné la vie. Si tu savais à quel point c'était une torture de regarder sans pouvoir agir, puis d'oublier jusqu'à ce qu'il me laisse m'en souvenir... Je suis désolé... Ce n'était pas moi. Il lui avait tout avoué. Car il ne voulait rien lui cacher. Il était hors de question qu'il lui mente pas simple peur. Il souhaitait se faire pardonner pour un délit qu'il n'avait pas commis. Puis, lorsqu'elle mentionna le bébé, son sourit s'amplifia. Mort ou vivant, je serai toujours là pour toi. Pour vous.

Il hocha tristement la tête tandis que son coeur se serra une nouvelle fois. Il n'avait jamais voulu lui faire de la peine, mais il sentait que la nouvelle l'avait secouée. Mais elle ne lui faisait pas de reproches, à son grand bonheur. À cet instant, il aurait aimé lui sauter au cou et lui murmurer des mots en pensant à leur avenir, mais il se retint. Elle avait besoin de temps. Ça voulait dire quoi ça? J'ai moi-même encore du mal à me faire à l'idée qu'il a réussi à me faire faire ça contre mon gré... Le regard rivé vers le sol il soupira. Pour rien au monde il ne voudrait la perdre. Non, je ne crois pas. Elle se trouvait dans la même situation que moi, un monstre avait pris place dans son corps. Elle s'appelle Citrouille, une morte revenue à la vie. Elle retournera dans sa tombe quand on aura trouvé une solution.

Il se mordit les joues. Il sentait qu'elle n'était pas à l'aise. Mais il ne pouvait que lui répondre franchement, et ce, à toutes ses questions. Je sais et ça l'est. C'est comme s'il grandissait peu à peu, gagnait en force. Comme si parfois j'avais suffisamment de forces pour le vaincre et que parfois, non. Il replongea son regard dans celui de sa belle. Ses lèvres s'étirèrent lentement. Elle était bien la seule à le faire sourire dans une telle situation. Puis, lorsqu'elle se montra légèrement irritée, son sourire s'amplifia. Il fit un pas vers elle. Sans plus. Il avait peur de la brusquer, d'entrer dans sa bulle trop vite. Je m'en veux terriblement, Hélivia. Même si ce n'est pas vraiment ma faute, je m'en veux de te faire de la peine, de te blesser. lui assura-t-il d'une voix douce. Puis, son regard dériva vers son ventre qui s'arrondissait, sans discrétion. Tu as réfléchi à un nom? demande-t-il, curieux.

Son regard envers lui avait changé. Il était devenu un monstre à ses yeux. Et elle ne voulait plus en entendre parler. Il avait simplement voulu lui avoué pour ne pas lui cacher la vérité. Il tenait à elle et il avait terriblement peur d'avoir brisé quelque entre eux. Il se détourna, vexé, pour regarder les horizons d'un air pensif et découragé. Il soupira, mais n'ajouta rien.