Gravity [Spart]

[hors sujet : mauvais modèle à suivre Spart haha ]

Il y a une part d’hérédité dans mon caractère mais tout peut s'apprendre au prix de nombreux sacrifices.

L'humain qui avait fait de lui ce qu'il était n'avait jamais rien laissé au hasard dans son éducation, il l'avait formé de manière à être le champion de l'arène, le transformant en véritable machine sans cœur.

-ah je vois... bon..
Il baissa les épaules, un peu déçu. Il aurait vraiment voulu connaître son père. Et que ce dernier lui apprenne pleins de choses. Mais ce n'était pas le cas.

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Tu abandonnes bien vite, petit.

Spart se rappelait bien qu'il n'appréciait pas se faire appeler de cette façon, le noir voulait simplement connaître sa réaction.

-Non pas du tout. Je me dis juste que j'ai beaucoup de temps devant moi.
Il avait encore appelait petit. Ce nom l'énervait et l'amusait en même temps. C'est vrai qu'il était petit comparait aux autres. Mais il ne perdait pas espoir d'être un grand cheval. Un jour.

Je peux te tuer à l'instant, je n'aurai pas la moindre difficulté. Penses-tu toujours avoir beaucoup de temps devant toi ?

On prenait bien trop souvent pour acquis le fait de vivre et d'avoir le temps, le faucheur restait en retrait par rapport à ce genre de pensée, il savait que tout pouvait s'arrêter à la moindre seconde.

Il le regarda droit dans les yeux. Il avait un regard vide, sans peur, sans colère. Il avait presque un air de défi.
-si tu avais voulu me tuer tu l'aurais fais depuis longtemps.
Il ne broncha pas. Il savait les risques qu'il prenait. Mais qu'importe. Personne ne l'attendait quelque part.

En es-tu sûr ? Je ne suis pas un simple tueur, j'aime que les choses soient faites avec précision et proprement.

Spartacus aimait aussi le coté théâtral lorsqu'il tuait quelqu'un, le coté sanglant ne l'intéressait pas, il laissait ça pour les faibles d'esprit qui ne pensaient qu'au meurtre.

-j'espère qu'un jour je ne te ressemblerai pas...
Il était temps pour lui de rentrer au camp. Il avait envie de revoir sa plage et de s'y sentir en sécurité.
-Comment tu t'appelles? osa t-il demander.

ça ne risque pas d'arriver.

répondit-il, un fin sourire sur les lèvres. Pour devenir comme lui, il fallait endurer un nombre incalculable d'horreur, il était d'ailleurs le seul à s'en être sorti de toute sa famille mais ça, il ne s'en rappelait plus.

Mon nom est Spartacus.

-merci de m'avoir donné ton prénom.
L'étalon n'avait pas posé de question au poulain. Alors il se dirigea vers le lac pour rentrer. Avant de mettre un pied dans l'eau il salua le cheval au regard d'aigle.