Terrible et Sinitre

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Mais, quelle était cette magnifique créature ? Mon regard sombre suivit avec détermination celle qui venait d'apparaître dans son champ de vision, silencieux. Je resta tout de même appuyé contre mon arbre, continuant de contempler la femelle qui ne semblait pas s'être doûter de ma présence ...

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La louve continua sa marche avec une délicatesse exquise. Bien qu'on ne voyait pas grand chose dans cette brume on ne pouvait nier cette grâce innée. Personne n'aurait oser dire le contraire elle avait un certain charme. Certainement mystérieuse elle ne trahissait jamais ses intentions quelles soient bonnes ou mauvaises. De qui pouvait elle bien tenir cela ? Willow bien évidement. Pour combattre c'était indispensable a moins de vouloir causer sa propre perte. Comme une danse angélique au cœur d'un tapis de brume blanche la louve noir s'arrêta dans un bruit de ronflement...Une vrai chasseur prête à bondir sur n'importe quelle proie. Son regard perça la brume jusqu'à venir se poser sur le corps aussi noir que celui de la louve. Elle ne put s'empêcher de le détailler, et cela sans gène. Qui était il donc ?

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Arroguante et magnifique, quoi de mieu ? Je croisa son regard, remarquant qu'elle venait de m'apperçevoir. Je ne pu retenir un grognement, quelque peu m'écontant ; je devais tout de même m'y attendre. Je ne me gênais pas non plus pour l'observer ; mon regard parcourait ses formes envoutantes, les naseaux dilatés au maximum, espèrant pouvoir la sentir d'où j'étais. J'arrondis gracieusement mon encolure, y dévoilant plusieurs muscles ...

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La louve fit mine de ne pas voir la façon dont l'étalon se mettait en valeur, toutefois elle ne se gêna pas et laissant son instinct prendre le dessus bondit en balançant machinalement son encolure. Ses naseaux humant le vent qui passait sous son nez. Elle faisait la folle tout simplement. Une gamine cherchant les problèmes, elle fit un petit tour sur elle même montrant ce dont elle avait de mieux. Les milles et une courbes de son corps misent en valeur. Ronflant en cadence elle s'avança davantage, elle voulait parcourir avec plus de précisions les atouts du mâle. Sans aucune hésitation elle parcourra les derniers mètres qui la séparer de Hadès ... si elle avait su aurait elle prit la peine de chercher à s'approcher ? Sans aucun doute, cela aurait piqué encore plus sa curiosité ! La femelle une fois de plus silencieuse vint l'effleurer du bout de ses crins. Ce fut comme une délicate caresse, quelque chose d'unique, quelque chose qui vous fait frémir d'impatience, quelque chose qui vous donne envie de connaitre la suite...

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J'observa le spectacle qu'elle m'offrait, agréablement surpris par ses mouvements. Mes yeux s'étaient quelque peu adoucit mais on pouvait toujours y voir de la cruauté et de la haine. Pourquoi ne l'attaquais-je pas ? Pourquoi je la laisser me fasciner ? Je n'en savais rien, mais j'avais envie que ça continu. Encore et encore. Je resta surpris lorsque je sentis quelques crins effleurer ma peau. Je détestais être en contact physique avec quelqu'un. Mais je fis mine d'apprécier. Peut-être étais-ce le cas, après tout.

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" Qui es-tu. "

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« Hadès »

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" Balsamine. "
Ce nom, Hadès, il résonna aux oreilles de la louve. C'était comme un appel au meurtre. C'était donc lui ce mâle sans cœur. Cette inquiétude qui régnait a présent dans son cœur, dans tout son corps et même dans son âme lui procurait un certain plaisir. Balsamine esquissa un petit sourire en sentant le corps de Hadès ce contracter. Il semblait se battre contre lui même, contre cet instinct qui lui dicter de tuer, d'abattre de faire souffrir et de faire couler le sang.
" Tu en as envie, n'est-ce pas ? "
Sa question resta sans réponse quelques minutes qui lui parurent sans fin.
" De moi. "
Elle ne résista pas a ce plaisir de le toucher, son museau humide commença au niveau de son encolure descendit vers son garrot balaya toute sa colonne vertébrale sentant chacune de ses vertèbre et ses muscles se contracter, vint enfin son flanc gauche qui vibrait. Il était sur le point d'exploser, une lame chauffé à blanc.

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« Tu ne sais pas à quel point je te désire. »

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" Non, c'est vrai je ne le sais pas. Mais il me tarde de l'apprendre... "

" Toutefois il n'y aucun plaisir à désirer quelque chose d'accessible, n'est-ce pas ? "

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Il était inutile de répondre ; la réponse était beaucoup trop évidante à mes yeux. Et, de plus, j'étais trop occupé. Mes lèvres grises parcouraient toujours le corps de la louve avec envie. Mes naseaux étaient dilatés au maximum, respirant la délicieuse odeur qui s'échappait de ce corps parfait. Ils épousaient chaque courbes qu'ils croisaient avant se s'attarder au flanc de la jument. J'y resta pendant de nombreuses secondes, l'effleurant à plusieurs reprise de ma lèvre supérieur avant de continuer mon chemin. Ils remontèrent par le muscle du postérieur pour arrêter leur route à la naissance de la queue. Là, je ronfla nerveusement des naseaux, y inspirant plusieurs grandes respirations. Je commença à gratter minutieusement le côté de la queue, glissant progressivement sur ses fesses. Je ne pu retenir un grognement de satisfaction mais je l'observais pourtant du coin de l'oeil, près à reculer.

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Debout immobile contre son arbre l'inspection se prolongé encore et toujours. Le contact humide et chaux d'Hadès sur son corps lui extirpait par moment quelques plaintes de satisfaction. Il n'était pas brute qu'elle elle l'avait pressenti, il faisait preuve d'une certaine délicatesse, était-ce toujours ainsi ? Ou alors faisait-elle exception ? La louve n'eut jamais réponse a ses questions, pour la simple et bonne question que l'heure n'était plus aux questions mais bien a cet échange de caresse et de délicatesse recherché depuis leur premier regard. Balsamine frémit lorsque le mâle s'approcha de ses francs, elle aussi tentait de se contrôler. Le plaisir que cela lui procurait était presque insoutenable, la bouche fermait a double tour elle papillonna une seconde des yeux. Hors de question de laisser place à la rage et de frapper un bon coup alors que cela était si agréable. Elle voulait ressentir ce plaisir à l'infini, qu'il soit éternel et ne s'efface jamais. Il était irrésistible comment pouvait on vivre sans cette drogue ? Elle ne pouvait plus s'en séparer, ce serait mettre fin a ses jours elle aurait pu le jurer ! L'instant d'après Hadès s'approcher de ses jolis crins, il restait toutefois prudent et observait ses réactions du coin de l'œil. Il ne mettrait pas longtemps à comprendre qu'elle cherchait par tout les moyens à combattre son instinct de Louve. Elle mourrait d'envie d'hurler à la lune comme cette bête qui faisait depuis toujours partie d'elle. D'un mouvement vif elle propulsa son arrière-train balayant les alentours avec sa queue. Et tout cela par pur instinct. Une fois calme elle tourna un regard pétillant vers Hadès qui aurait vite fait de se poser des questions.

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En sentant les muscles de ses postérieurs rouler contre mes naseaux, je su qu'elle allait bouger, peut-être même ruer. Je releva donc vivement la tête en abattant mes oreilles contre ma nuque. Pas pour essayer d'intimider Balsamine, simplement pour lui dire que j'étais là et de se calmer x) Je rabaissa ma tête au chanfrein légèrement concave lorsque la louve se calma, plongeant mon regard sombre dans le sien si pétillant. Je ne pu m'empêcher d'y porter un certain interrêt qui sembla durer une éternité avant de me m'approcher de la noire une seconde fois. Avec toute la douceur du monde, je posa mes naseaux près de son oreille et gratta minutieusement cet endroit pendant quelques secondes avant de glisser sur son encolure juste en dessous de sa crinière. C'était bien d'enfin rencontrer quelqu'un avec qui ont pouvait parler physiquement, être capable de se comprendre simplement avec des gestes. C'est pourquoi je voulais profiter de cet instant, savourant chaques minutes, chaques secondes passer en compagnie de la louve, essayant d'être le plus doux possible et le plus respectueux. Enfin, j'essayais ...

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Ce n'était qu'une question d'instinct, jamais elle n'aurait fait ca par pur méchanceté, du moins pas sur Hadès. C'est drôle tout de même le temps qu'il lui aura prit pour accorder sa confiance à un etrangé. Juste le temps d'un regard n'est ce pas ? Une bref fraction de seconde durant laquelle chacun des êtres plonge ses yeux dans ceux de l'autre. C'est un pur combat, un mélange d'être constant. Imperturbable moment de complicité de deux corps totalement consentant. Physique et une parfaite symbiose des deux. Hadès était bien sur ses gardes et avait anticipé le mouvement de la louve. Celle ci aima la façon dont il plongea ses yeux dans les siens, il l'a comprenait. C'était parfait. Ce chatouillement derrière son oreilles lui arracha un petit hennissement de satisfaction, comme une plainte venu du plus profond de son être. Cela voulait tout dire. Le mâle glissa sur son encolure et s'arrêta a cet endroit. En avait-il finit ? Balsamine en doutait, toujours collé contre son tronc elle fit un léger pas sur le coté et vint colle son corps chaux contre celui d'Hadès. Abaissant légèrement l'encolure elle remonta le long du poitrail du mâle en le mordillant avec raffinement.

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