InvitéInvité
 |  Mer 21 Avr 2010 - 17:07 | |
|  La mélancolie se cultive comme une plante maladive,
qui doucement m’enivre jusqu’à ce mal de vivre…
Le mustang, mélancolique et songeur, se trouvait à l'ombre d'un immense cerisier, dont les fleurs exaltaient un doux parfum sucré, en fin d'après-midi. L'herbe était couverte de perles tranparantes qu'étaient la rosée. Il remarqua, un petit plan de bruyère à ses pieds. Ces fleurs symbolique de la rêverie solitaire. Le noir sourit, puis releva les yeux, en direction du soleil couchant, quand une petite silhouette rouqine se détacha des vergers et attira son attention.
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InvitéInvité
| | Mer 21 Avr 2010 - 17:15 | |
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Souffrir passe. Avoir souffert ne passe pas.
Foulées après foulées, pas après pas, râle après râle, souffle après souffle, une silhouette traînait sa maigre carcasse en haut des Vergers. Ses traits fins d'arabe montraient son appartenance à cette noble race, ses fins membres semblaient sur le point de se briser, ses crins cuivrés collaient son encolure légèrement mouillée de sueur. Les poils de sa robe rousse semblaient terni et sans vie. Tout en cette petite jument repoussait les moindres personnes qui osaient l'approcher. Mais encore faut-il que des personnes s'approchent d'elle. De toute façon, l'arabe n'a que faire de la compagnie des autres et préfère la solitude que la présence d'autrui. Malgré son physique, que certains jugent repoussant, on finit par s'approcher d'elle. Pourquoi ? Parce que son regard luit d'une lueur étrange, entre la malice et la mélancolie. Et sans doute aussi, on veut découvrir la fine arabe sous d'autres jour que son physique, sous les mots qu'on espère qui sortiront de sa bouche. Mais ce qu'on ne sait pas c'est qu'aucun mot ne sortira de cette bouche. Mais ce que la rousse ne sait pas c'est que ce soir elle aura sans doute de la compagnie. Mais ce que cet inconnu ébène ne sait pas ce que ce soir elle ne parlera pas. Comme chaque soir. |
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InvitéInvité
| | Ven 23 Avr 2010 - 22:04 | |
| ♥♦♣♠Les papillons dorés sont attirés vers l'Enfers,
leurs ailes également teintées par les péchés.
Immobile, il ronffla doucement, regard empli d'une intrigue déjà goûtée et rivé sur la silhouette qui s'approchait. Cette intrigue en question était celle présente à chaque fois qu'il revoyait cette jument à laquelle il était difficilement attaché, disparue d'ailleurs : Engumn. A présent sombre et nostalgique, il pivota sur ses talons, retourna derrière son cerisier. |
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