Incarne un cheval sauvage et vis ta vie.
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| | | break me if you can ~ E. |  |
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| Auteur | Message |
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InvitéInvité
|  Mar 15 Nov 2011 - 23:22 | |
| eïdan says; break me if you can.
Ma cadence ( *.* ) est rytmée, mon trot est rélevé, on a cette impression que mes sabots se posent lourdement au sol mais pourtant mon pas reste très léger, comme cette impression de marcher juste au dessus du sol, mes crins vont et viennent au gré de mes foulées, ma queue fouette sèchement l'air et mes muscles roulent sous ma peau ébène. Mon poil s'est épaissi, l'hiver approche. Pourtant cette couleur orangeâtre persiste dans le ciel, bien que le soleil terminera bientôt K-O à son combat contre ma grande amie la lune. Je m'arrête à un endroit, bien précis et pivote, me postant face à la grande bleue. Mon souffle est fort et régulier. Je m'avance alors sans hésitation dans l'eau glaciale ; alors chérie, qui est le plus fort?
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InvitéInvité
| | Mar 15 Nov 2011 - 23:40 | |
| " Aimes tout le monde. Aies confiance en peu. Ne comptes sur aucun. " Silhouette ondulante, silhouette dansante. Petite et frêle, fine et fragile, les foulées rapides mais petites. Le trot ainsi vif, la queue en panache, ses crins battant la mesure, le toupet en bataille, la crinière volante, elle se voulait élégante.
Cadence, Ô douce Cadence, avançait ainsi, les oreilles pointées et l'air inconscient. Ses yeux vairons, le bleu se voulant caché par son toupet noir, survolait le paysage, scrutant la moindre chose, avide de nouvelles découvertes.
Ainsi se dessina l'ombre massive au loin, face à l'Océan. Beauté, et surtout force, de la nature. Boule au ventre, prise de gaité, la jument accéléra la cadence, s'approchant ainsi du grand noir. Repassant au pas, elle vînt sans crainte sur le côté, légèrement par l'arrière du mâle. < Souhaitez-vous mener ce combat, face à cette force naturel, seul ? > Murmura alors la douce en s'approchant. Pourquoi faire comme les autres, lorsqu'il était possible d'être un peu plus originale.
Dernière édition par Cadence le Mer 16 Nov 2011 - 0:03, édité 1 fois |
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InvitéInvité
| | Mar 15 Nov 2011 - 23:51 | |
| *_* Mes sabots se figent dans le sol vaseux, mon encolure musclée se contracte et mes yeux se ferment. La fraîcheur de l'eau me lacère le poitrail, les vagues me bousculent mais mon corps reste droit, immobile, intacte et intouchable. Si je la bat elle je deviens imbattable. Je suis prêt à durer ainsi toute la nuit s'il le faut. Uniquement pour clouer le bec même à dame Nature, ouais, uniquement pour lui clouer le bec. Une voix, douce voix me transporte dans l'ailleurs. Un murmure m'envoute et je détourne mon attention de la vicieuse pour la reporter sur une frêle noire proche du bord. Elle m'observe et a parlé. Mais le fracas des vagues contre mon corps meurtris m'empêche d'ouïr ses paroles. Je grogne alors bruyament. Non, je ne veux pas, va t'en. Je ne veux pas faire semblant aujourd'hui, je ne veux pas manipuler aujourd'hui, je ne veux pas être cette mascarade embulante. Oui je joue la perfection, mais non je ne peut pas l'être en permanence. Va t'en ma jolie, va t'en je ne veux te faire du mal, va t'en je ne veux faire semblant, mais ma pauvre, si je ne fais pas semblant je te fais du mal.
Je remettrais ce combat à plus tard, je dois m'en aller, pas elle, pas encore une mort sur la conscience. Haha, mais qui parle de conscience? Je recule lentement, prudement et sort de l'eau. La totalité de mes muscles sont figés, contractés, par le froid, et je pose mon regard voilé de mon rideau ondulé sur la prude noiraude. " Pardon? "
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InvitéInvité
| | Mer 16 Nov 2011 - 0:14 | |
| Dénudée de prudence, sous le charme d'une rencontre, fille innocente, tu leur fais pitié.
Cendrée comme un bois brûlé, n'ayant que ses yeux pour se démarqué du lot, son corps fin caressé par la brise fraîche, froide même, elle bandait les muscles, frissonnant suite aux mélanges de sensation, elle s'approcha encore.
Elle sentit le contact glacé de la mer sur le bas de ses antérieurs, se stoppant pour observer, l'envie de connaître l'étalon ravivée une fois que celui-ci se mouva, créant de petite vaguelettes qui firent reculer la jument.
Arquant l'encolure, renfonçant la tête, par nervosité, elle ne pouvait que l'observer. Ses pupilles parcouraient le corps musclé et imposant du mâle; total contraste du sien, simplement fragile comme du cristal.
Celui-ci ne semblait sans doute pas enclin à faire sa connaissance, mais sous son hyperactivité face à l'inconnue, elle ne put le remarquer. Il ne semblait pas l'avoir compris, ou plutôt entendu. Elle n'y avait pas pensée, et grimaça intérieurement en y pensant; elle aurait du s'en rendre compte. < Je me demandais si vous étiez l'un de ces braves qui souhaiteraient avec rage et désire prouver leur force face à l'essence mère de la création... > - Ca veut dire 'nature'. Oui moi bien parlé la France - Refit donc la douce, de sa voix tendre et calme.
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InvitéInvité
| | Mer 16 Nov 2011 - 22:51 | |
| hum, c'est quoi ses paroles là ? on va dire que je répond au truc flouté  Un brusque frisson fait vibrer mon corps et je secoue vigoureuement la tête, faisant voler des goutelettes qui persistent sur ma crinière. Mon souffle se ralentit mais reste rauque. Je reste silencieux, stohique, avec cette expression neutre qui scie parfaitement mon visage. Non, aujourd'hui je ne fais pas semblant. Si une pulsion meurtrière me prend, je ne chercherais pas à me contrôler. Non pas aujourd'hui, c'est fini. Au pire si je la tue, aucun témoin et s'il y en a un, sa vie sera ecourtée aussi. Toujours est-il que j'ai cette fine jument joliment proportionée, un visage en procelaine, d'une beauté fragile. Tout est fragile chez elle, cette impression que si je souffle elle s'écroule. Pourquoi j'ai cette envie de la soutenir? Ce n'est pas moi, oh non. Elle m'ensorcèle. " On ne se bat que contre adversaire à sa taille. Le suis-je? " Je prend le pas, sans quitter son regard jusqu'au moment où je me retrouve dos à elle. Non je ne reste pas, oui je fuis, c'est pour son bien.
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InvitéInvité
| | Jeu 17 Nov 2011 - 0:27 | |
| Oh vui, pardon, j'ai l'habitude que les gens savent déjà ma technique °3° Vui, en noir, entre guillemet ou crochet, en flouté comme ça, ce sont bien ses paroles♥ Ici le flouté à foiré par contre, donc c'juste ce qui est en noir >< Cadence, la vie était comme une danse.
Nombreux seront les partenaires, différent seront les pas, endiablée ou lascive, agréable ou malsaine, qu'importe ce que tu en penseras, tes chorégraphies devront s'enchaîner, pour ne pas tomber. Ne cesse donc jamais de te déhancher, car si tu en viens à t'arrêter, c'est que tu es passée de l'autre côté.
La douce finit par remarquer l'air inexpressif de l'étalon. Un moment, un court instant, elle tourna les oreilles, s'appuyant sur ses postérieurs en renfonçant sa tête entre ses épaules. Comme une posture de faiblesse, clairement, mais bien vite elle se remis droite non pas fière, mais curieuse et attentive. L'idée de le déranger lui était passé par l'esprit, mais rapidement elle eut l'impression que, si c'était le cas, il le lui ferait comprendre. Clairement. La réponse que lui fournie le noir la fit sourire intérieurement, simplement.< Si vous êtes ici... > Commença alors la cendrée, tournant la tête en direction de l'océan. < ... Certainement. > Cadence observa la grande bleue un instant, reportant ensuite son attention sur le mâle qui, visiblement, parait.
Relevant la tête, pinçant les naseaux, C' le suivit dans un petit trot volatile, repassant au pas une fois près de lui. < Me fuyez-vous.. ? >
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InvitéInvité
| | Jeu 17 Nov 2011 - 19:52 | |
| Un sourire orne mes lèvres quand je l'entend. Elle me flatte, je ne sais pas si elle le sait, mais elle a raison. Il faut me flatter, me valoriser, ça ne fait que gonfler mon estime, mon orgueuil, ma prétention. Ce sourire disparaît rapidement quand je sent ses frêles pas approcher. Mon oreille se tourne dans sa direction, l'ouïe affuté, je l'entend à la perfection. Son petit souffle. Je prend une grand inspiration sentant peu à peu mes entrailles se déchainer. Non pas maintenant, elle est si jolie. Je m'arrête alors, et plante mon regard dans le sien, je l'implante, l'impose, le greffe dans le sien, sans gêne. Je vais lire en elle, comme dans un livre ouvert, sans qu'elle ne puisse lire l'ombre d'un sentiment dans mes deux charbons brillants. J'ennonce alors dans un murmure, presque un souffle. " Je fuis la compagnie. " Qu'elle me demande pourquoi, je lui répond volontier, et oui, je dirais la vérité. Je reprend le pas, actionnant un à un chaque muscle, chaque membre de mon corps. Comm e une machine, qui n'a de cesse de répéter les mêmes gestes. " Moi c'est Eïdan. "
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InvitéInvité
| | Jeu 17 Nov 2011 - 20:40 | |
| Délicat.
Il était son opposé complet, ou presque. L'estime flinguée de la jument la faisait toujours se sentir inférieur, elle n'avait aucun talent, elle ne servait à rien.
Le regard sombre, voilé d'impassibilité, imposant planté dans le sien, de façon insistante... Elle ne put le soutenir. Elle tourna les oreilles, reculant la tête, avant de baissé les yeux. Soumise.
Elle ne pipa mot, elle ne bougea pas, même si de petits frissons parcouraient son corps tendu, alors qu'il lui avoua fuir la compagnie.Lorsqu'il se remit en route, elle se redressa, elle osa se remettre droite et le regarder à nouveau. Secouant très lentement la tête, il lui dévoila qui il était, Eïdan. Eïdan.
La jument dressa ses oreilles, et repris un petit trot volatile pour une fois de plus rattraper le mâle. Transitant dans un pas vif, actionné par ses petits pas afin d'emboîter la cadence du noir, Cadence hocha la tête. < Je suis Cadence... > Souffla-t-elle de sa petite voix, basse et douce, comme une caresse. La queue en panache, l'encolure relevée, la tête haute, elle avait simplement l'air joyeuse. Petite jument pleine de vie. < Si puis-je... Pourquoi fuyez-vous une présence ? > Cadence, la curiosité est un vilain défaut.
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InvitéInvité
| | Jeu 17 Nov 2011 - 22:26 | |
| Je me met alors à rire. Pas un rire aussi mauvais qu'à mon habitude. Je la vois depuis tout à l'heure, se soumettre, me craindre. J'observe mes larges sabots qui se posent au sol, alors que mon toupet s'abbat sur mon visage je redresse lentement la tête et pose mon regard sur l'horizon. Rares sont les fois où je suis aussi calme, mais c'est le calme avant la tempête, le terrible ouragan de violence qui risque de s'écrouler sur la noiraude. " Ma jolie, je t'effraie déjà, pas la peine d'en rajouter. Un certain double sens reigne dans mes paroles. Une ultime mise en garde, un dernier appel à l'escapade. Va , au galop, les crins au vent, tant que tu es encore capable de mettre un pied devant l'autre. Ô toi petite poupée, comprend qui je suis, et va t'en, vite.
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InvitéInvité
| | Jeu 17 Nov 2011 - 22:39 | |
| Inconsciente, insouciante.
La problème de la jument, elle n'avait pas peur de ce qu'il pouvait lui faire, c'était l'inverse. Elle avait, justement, peur de l'ennuyer, peur de se faire rejeter.
Le problème de cette mentalité, c'est qu'elle n'avait nulle notion du danger, aussi bien que lorsqu'elle eut droit à une phrase à double sens, elle n'y compris pas la mise en garde. Non pas vexée de son analyse d'attitude, même plutôt gênée, elle eut un semi-sourire une fraction de seconde, avec un airs de désolé.
Elle se remis normalement juste après, sourire radieux, joyeux, et se dandina en trépignant sur place. Curieuse, ambitieuse, elle voulait savoir. Problème. < S'il vous plait... > Murmura-t-elle, non pas suppliante, mais gentiment, sur un ton toujours calme et, voulant sans doute monter sa bonne foie, elle le regarda, dégageant son toupet de ses yeux.
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InvitéInvité
| | Sam 19 Nov 2011 - 13:58 | |
| Elle me suit. Encore. Quelle idiote. Le museau au ras du sol, je soupire soulevant quelques grains de sables. Puis d'une pulsion meurtière imprévisible, comme toujours, je me redresse brusquement, faisant valser mes crins en l'air. Mes antérieurs s'élèvent légèrement alors que je pivote sur mes postérieurs. Une habilité qui m'a toujours suivie, collé à la peau, que voulez vous, quand pour vous tuer est un besoin, c'est en permanence que vous innovez. Mon regard est d'une rare violence, mon visage à quelques centimètres de celui de la poupée. Mon souffle est bruyant et est soudainement devenu rapide. Ma voix rauque s'élève encore plus imposante et puissante qu'à l'instant. " S'il vous plait quoi?! Hein ?! "
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InvitéInvité
| | Sam 19 Nov 2011 - 22:47 | |
| Incompréhension.
La jument n'avait pas de crainte, simplement car il était impossible qu'on lui fasse du mal. Non pas par prétention, simplement parce que la douleur, sa ne devait pas exister. Alors, sa n'existait pas, tout simplement.
La douce noire le suivait sans crainte, sans peur, se sentant peut-être même directement en confiance, bien qu'un être normal ne l'aurait jamais été.
Lorsque celui-ci changea, se fit directement brusque face à elle, se retournant, si proche... La jument ne bougea étrangement pas, elle recula juste sa tête, et face à la proximité elle recula. Le ton changeant du mâle l'a mis mal à l'aise, et elle tourna les oreilles, plaquant sa queue sombre contre ses fesses et osant à peine le regarde. < ... Veuillez m'excuser... > Souffla-t-elle, gênée, persuadé de l'avoir mis en rogne.
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InvitéInvité
| | Sam 19 Nov 2011 - 23:09 | |
| Elle est mon opposé absolue. En moi ne reigne que le mal et le néant, et elle on dirait qu'elle n'accepte que ce qu'elle veut, qu'elle ne prend que ce qu'elle veut de chaque moment, de chaque parole : le meilleur. Un long moment s'écoule sans que je bouge, sans mot-dire. Puis je souffle une dernière fois dans les naseaux de la jument avant de reprendre la marche. Je me calme doucement, il le faut, qu'elle ne fasse pas d'autres faux pas, oh non, qu'elle n'en fasse pas. Je marche, mes muscles roulent presque sensuellement sous ma robe ébène, mon encolure est arquée, arrondie, mon menton rentré, et mes crins tombent sur mes yeux. Tel que l'on me regarde, je ne suis qu'un amas imposant de chaire, une machine, incapable d'aimer, de ressentir quoi que ce soit, uniquement quand je tue. Pourquoi? Hein ? Pourquoi? Jamais je ne le saurais, mais je me contente de vivre avec, oui, de vivre avec ce handicape.
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InvitéInvité
| | Sam 19 Nov 2011 - 23:27 | |
| Ca allait devenir désespérant. Elle était désespérante.
Les opposés, sa s'attire. Cadence, elle était collante. Sa fine carrure en position soumise se redressa lorsque l'ébène souffla.
Elle prenait sa comme un pardon, et étira ses lèvres de charbon. Elle ne bougea pas pendant un instant, laissant simplement ses mirettes vairons suivre le mâle, battant des cils, totalement féminine. Elle soupira, soulagée d'un poids et, sans l'hésitation d'un être réaliste, elle le suivit.
Enfantine, elle trottina et, agaçante, elle souffla sur la joue sombre du mâle. De façon tendre, frôlant celle-ci du bout du nez, avant de bondir sur le côté, secouant la tête, les oreilles dressée, amusée. Comment plus s'enfoncer ? Il suffisait d'attendre, elle allait certainement le faire craquer à un moment.
Dans sa réception, elle éleva un nuage poussiéreux, de sable simplement, autour d'elle, reculant d'aussi tôt, par peur de se sentir enfermée, et s'ébroua avant de rouvrir les yeux, pour retrouver le mâle dans sa vision.
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InvitéInvité
| | Sam 19 Nov 2011 - 23:35 | |
| S'en est fini. Quand j'entend son pas superflu je m'arrête, les oreilles plaquées, toutes dents dehors. Elle s'approche de moi, me souffle sur la joue. Et ça a eut l'effet inverse de celui esconté. Mes oreilles se sont lentement redressées, mes lèvres doucement refermées, mes yeux délicatement fermés. Mais quand elle fait un bond en arrière, cela me sort brusquement de ma torpeur et je reprend exactement la même postion que précedement. Et aussi vif qu'un serpent, un serpent venimeux, j'inflige une morcure dans l'encolure de la noiraude, profitant du rideau de poussière que celle ci vient de soulever. Mes dents se plantent précisément en haut de son encolure. Et de toutes mes forces, je l'attire vers le sol, vers le bas, vers le fond, le fin fond des ténèbres.
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