L'imprévisible, même visible, ne peut être prévu... (naissance)

Mara regarda son paternel avec admiration. Puis elle se redressa avec l'aide de sa mère, et finit par se mettre en les antérieurs de l'étalon pie. Merveilleusement bien! Juste...fatiguée. Ses paupière ses fermaient à petit feu. Je vais me reposer, je crois. Tu veux bien t'en occuper un peu, faire connaissance? Caelis, sans vraiment attendre de réponse, s'allongea. Sa respiration se fit plus lente et régulière. Mara dressa ses oreilles vers Budapest. Papa? Depuis le ventre de sa mère, elle entendait parfois sa voix. Ils n'avaient pas encore remarqué que Mara était aveugle d'un œil. Et petit à petit, le gauche devenait opaque en surface, reflétant un brillance de verre.

Mara allait déjà à la découverte du monde, ou tout du moins des environs. Quand son père l'appela, il était du mauvais côté, et la petite, pour toute réponse, s'enquit simplement: Papa...où? Pas mal. Mais papa où? Elle avait beau hocher la tête, la secouer, elle ne trouvait pas son père. Jusqu'à ce que le vent apporte l'odeur de l'étalon, ce qui lui fit tourner la tête. Elle vint ensuite le rejoindre, et cette fois s'était Caelis qui n'était plus du bon côté. Papa! La petite frotta sa tête contre un des antérieurs de Budapest. Maman où?

Mara se faufila sous le ventre de Budapest, puis essaya de galoper. Mais à peine quelques pas exécutés, l'isabelle tomba, faisant une roulade. Plus tard, elle aurait plutôt le corps de son père, mais conserverait la finesse des traits et allures de Caelis. La fille de l'héritier. La petite, couchée par terre, essaya de se relever, très calme. Se retournant, elle regarda l'étalon pie avec attention et admiration.

Caelis bailla, redressant sa tête mais restant couchée. Dap? La jument grise lui sourit. Son regard fila rapidement sur Mara, puis revint sur l'étalon. Dap, je... Elle regarda ses sabots, ses oreilles papillonnant. Pour finir, la grise éclata de rire. Je sais plus. Un rire nerveux, faisant pétiller ses yeux ambrés.

Elle ignorait d'où venaient ses incessantes répétitions vocales en présence de Budapest, mais elle avait bien une idée sur la question. Je... Ses pupilles s'étrécirent, et ses poils se hérissèrent en apercevant le problème de Mara. Elle ne voyait que d'un œil. Se reprenant rapidement, elle glissa à Budapest sa réponse comme lui l'avait fait. mais gardait un air enchanté, comme si il lui faisait des compliments. Ses naseaux dilatés, elle souffla. J'ai bien une idée... Elle pinça ses lèvres, autant de confusion que de colère.

Soupirant et chuchotant, elle entama son récit: Voilà, j'ai revu une ancienne amie...qui s'est fâché, elle m'a mis un coup de genou dans le ventre et...j'ai réussi à lui échapper en ruant, puis en me sauvant. Je pense que c'est ce qui a affecté Mara. Mais elle s'en sort bien, regarde... La petite, effectivement, gambadait à présent après un pigeon, qui refusait de s'envoler pour une raison obscur. Puis la grise rajouta avant qu'il ne l'accuse: C'était il y a une semaine. On ne c'est pas vus pendant cette période.

Je euh...Lunaio. Pourquoi est-ce qu'elle l'avait dit? Si seulement elle savait que Luna changerait, mais à cette époque, elle ne le savait pas encore. Il faudrait qu'elle l'attrape avant Budapest. Une mine soucieuse apparue sur son visage, et elle dit d'une voix douce mais un peu effrayée: Dap? Il y a autre chose...

Euh...si. Enfin je crois. Caelis esquissa un sourire timide. Il veut savoir, et ça la rassure. Qu'il se préoccupe d'elle. Justement, c'est encore suffisant pour lui redonner espoir. Puis elle se dit que, d'ici les prochaines chaleurs, elle aurait tout le temps de prévoir quelque chose, ou de lui dire. Pour le moment, la grise souhaitait juste profiter de son cher et tendre, sans se soucier de l'Administration de sa vie. Simplement ça. Alors elle se reprit, un sourire étira ses lèvres et Caelis rit. La petite jument réussissait tout juste à se cacher, mais c'était bien réaliste. Bah ouais, faut qu'on lui choisisse un parrain et une marraine! è_é Elle était toujours couchée parterre. Mara vint vers eux au petit trot, puis posa ses antérieurs sur le flan de sa maman. Son œil valide était posé sur ses deux parents, plein de fierté, tendit que l'autre fixait le néant.