infinity. L

vraiment

Il pressa alors un peu les choses, se glissant derrière sa croupe, soulevant sa queue dorée du bout de son museau, ronflottant impatiemment. Il mordilla sa fesse gauche pour la presser à s'éxécuter.

Renâclant, elle s'immobilisa alors durant quelques secondes, de petites vagues de chaleur la parcourant. Elle panacha sa queue et libéra ses chaleurs, pour que le picoté se décide à passer à l'acte.

Enfin l'objet de toute cette parade se dévoila aux yeux insatiables de Ramsès, qui s'arrêta un court instant pour le contempler, ce petit vicieux :hh:

Dilatant ses naseaux au maximum, il piaffa, arquant sa queue, et, après une dernière caresse sur les flancs de Lunaio, plia ses postérieurs pour se propulser sur son large dos. Il trouva facilement une position confortable, maintenant la jument entre ses antérieurs serrés. Et sans plus de cérémonie, il avança son bassin vers sa croupe, mais doucement, bizarrement attentif.

Les oreilles de la jeune jument pivotaient dans tous les sens, un peu nerveuse mais le désir la guidant plus qu'autre chose. Elle jeta un coup d'oeil au mâle lorsqu'il fut sur son dos, comme pour lui donner son accord, découvrant de nouvelles sensations.

Il commença alors son travail, mouvant ses hanches avec une sensualité experte qui mènerait probablement la rouquine au septième ciel infinity. L - Page 3 653621

Grognant et suant ~~comme un gros porc~~ le mâle mordilla l'encolure de Lunaio lorsqu'il arriva à la fin de son job, traversé de moults petits frissons électriques.

La jeune jument se laissa guider par ses instincts mais aussi par les mouvements du mâle qui s'y connaissait sensiblement plus qu'elle. Elle clos ses paupières en devinant que tout cela est finit. Bientôt, elle allait redescendre sur terre.

Ses derniers coups de reins furent un peu moins doux, un peu plus " droit au but " jusqu'à le paroxysme de leur acte sensuel. Dans son dernier assaut, il songea à Miu et ne put retenir un sourire narquois. Laquelle était la plus délicieuse ? La mère, ou bien la fille ? Il acheva son travail en arquant sa queue, se laissant légèrement retomber sur le dos large de la rouquine, soufflant sa respiration brûlante dans ses crins. Puis il se retira et glissa au sol souplement, secouant la tête.

Et maintenant ?

Les paupières lourdes de sommeil, Ramsès tourna vaguement la tête vers l'alezane, qui n'avait pas bougé. < Tu me demandes pas si j'ai préféré avec toi ou ta mère ? > souffla-t-il, un sourire taquin aux lèvres. Quel porc. < Maintenant il me semble que je dois tuer Budapest, non ? > fit-il d'une voix légère, désinvolte.

Fais ce qu'il faut.

Tu comptes être quoi pour le gamin ?

Il secoua doucement la tête. < J'sais pas, on verra. J'ai beaucoup de choses à faire. > fit-il d'un air désinvolte, souhaitant partir au plus vite d'ici. Il ne savait pas ce qu'il serait pour ses enfants : il avait été présent pour Absalom, mais celui-ci l'avait finalement trahi. Commençant à réculer doucement, il renâcla. < On se retrouve bientôt, Io. > Comme il semblait loin, le temps où l'appaloosa voulait assassiner la rouquine. Après tout, ne l'avait-il pas un peu tué, avec son marché ignoble ?

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