⌂ it's the moment of truth and the moment to lie

Elle avait suivi un chemin tracé. Celui ci la conduisit face à une mine. Elle s'arrêta à l'entrée et ses yeux fixèrent la sombre allée qui permettait d'aller dans les profondeurs. Elle était victime de ses pensées qui la mirent en confusion. Les hommes avaient assiégé ses terres et elle se demanda quand est ce qu'ils viendront pour terminer le travail. La Grise se laissa aller et entra dans la mine pour la première fois. Elle était pas confiante mais elle se fichait pas mal du danger.

Céleste

J'étais à l'intérieur de la mine, à explorer tout ce qui s'y trouvait. Les humains avaient laissé de nombreuses choses ... Et je me demandais si les humains actuels allaient venir les récupérer. Peut-être que ça pouvait toujours servir, qui sait ? En tout cas, à l'heure d'aujourd'hui, je ne souhaitais aucunement me retrouver à nouveau face à face avec un humain. J'y avais déjà échappé de peu la dernière fois ... J'entendis soudain des bruits de pas, mais ces derniers ressemblaient davantage à ceux d'un congénère.

L'odeur des bipèdes lui rapporta la crainte. Les objets amassés dans la mine la rassurèrent pas. Elle continua à s'engouffrer le cœur serré et les muscles tendus. Un nouveau bruit vint accentuer sa panique. L'absence de lumière la rendait faible et inoffensive. C'était l'endroit parfait pour un homme s'il voulait capturer Otsoa. Elle pensait à eux et toutes les horreurs qu'ils avaient engendré dès leur venue. Les images qui coulaient à flot détruisaient toute bonne pensée de la Grise. Elle sentait ses membres trembler et son corps fut pris de secousse. Elle rebroussa pas son chemin elle avait le sentiment d'être perdue dans l'obscurité de la mine.

Hélas, l'obscurité ambiante m'empêchait de voir devant moi. Et je ne tardais pas à rentrer dans le corps de l'étrangère qui s'était également aventurée ici. " Oops, pardon. " m'exclamai-je en faisant un bond en arrière. Bon, on s'était juste rentrées gentiment dedans. Pas de quoi appeler les secours

Elle rentra en collision dans une jument. Elle s'attendait pas à croiser une autre téméraire guidée par sa curiosité dans cette mine obscure.

« Oh excusez moi. » Dit-elle. Ses yeux commencèrent à s'habituer à l'obscurité. Elle parvint à voir les formes équines de la jument qui avait bloqué sa route.

" Vous cherchez quelque chose ? " demandai-je pour changer de sujet. On allait pas s'attarder sur des excuses bidon Je tentai de regarder autour de moi, mais on y voyait pas grand chose, hein. Seule la silhouette de la jument se dessinait progressivement ... Surement parce qu'elle était blanche.

Elle avait bien raison de pas s'attarder sur des excuses. Un sourire étira de façon rapide les lèvres de la Grise. Les yeux étaient rivés sur elle et elle parvint à distinguer les formes de la jument.

« Euh non rien. Vous connaissez cette mine ? » Demanda-t'elle. Elle crut entendre un bruit qui lui fit tourner le regard pour voir derrière elle. Il y avait personne. Elle psychotait pour rien.

" Hm, plus ou moins. J'y suis venue plusieurs fois, mais il fait souvent très noir et c'est pas très rassurant. " Je m'étais avancée près d'une paroi, dont le froid qu'elle dégageait me glaçait les sens. "Cet endroit est ... mystérieux. Il sent beaucoup l'humain, j'trouve, alors qu'on en croise jamais un seul. " Je souris, mais il était impossible pour mon interlocutrice de le voir.

« Heureusement. » Otsoa voulait pas croiser des humains. L'odeur des bipèdes elle la connaissait et ce parfum était présent dans les couloirs de la mine. Elle était pas du tout rassurée. Elle pointa son regard sur l'inconnue.

« Vous avez déjà côtoyé les humains ? »

A sa question, une panoplie d'images s'agitèrent dans ma tête et mes paupières se fermèrent automatiquement pour me remontrer ces épisodes. " Oui ... " soufflai-je presque inconscient, en frissonnant. "Une fois. Il y a quelques mois."

« Sur ces terres ? » Otsoa devait être heureuse d'avoir survécu aux hommes mais c'était le début d'une tragédie. Elle pouvait pas fuir tout le temps. Elle avait retrouvé Rishin et elle s'usera pour l'aider à s'enfuir. Elle était prête à demander aux autres de monter un groupe anti-humain.

Levant un regard timide vers la blanche, je lui répondis d'une petite voix : "Oui. Il me semble que c'était aux chutes de l'infini ... J'étais avec Sydän, un ami, et l'humain nous a trouvé alors que nous étions cachés." Les images affluaient dans mon esprit, me permettant de revivre cet instant. Je frissonnais. "Et vous ?" dis-je pour changer à moitié de sujet.