Errer.

Et bien non, elle ne savait pas ce qui l'attendait. Mais de toute façon, elle n'avait rien à perdre,elle avait déjà tout perdu. Sa mère était son tout, et son père... Elle ne l'avait jamais trouvé . dors, dors petite enfant, jusqu'à ce que les nuages gris se perdent dans l'horizon. Elle avait échappé aussitôt qu'elle avait entendu le mot mort. Mais aucun larme ne coula de ses yeux, ni tristesse, ni colère, aucun émotion ne s'affichait sur son visage. Pourtant elle souffrait, elle avait quitté les lieux de ses souvenirs mais les souvenirs ne quittèrent pas sa tête.

La nuit lui paresser très longue, il s'amusait à suivre du regard les lucioles qui danser dans les feuilles de l'arbre.

Il n'aimait pas forcément le silence, ça le forçait à repenser à son passer. Il se souvient de la mort de sa soeur jumelle, sa mère ainsi que son père.

*Pitoyable.*

Il secoua la tête pour enlever ces souvenirs, il ferma fortement les yeux en suppliant silencieusement ces penser de s'en allez.

Un bruit le fit sursauter. Qu'es que c'etait?
Il ouvrit rapidement les yeux et fixa les branches de l'arbre.

Il a sursauté pour rien, ce n'était qu'une colombe blanche qui vient de se poser sur une branche au-dessus de lui, puis, elle vient se poser sur l'un de ces sabots.

Il ne bougea pas, admirant le petit être à plume.

L'image d'une grosse masse noire à la crinière en casquade avec une petite colombe blanche sur sa patte était surréaliste.

La jument rouvre ses yeux, comme si elle ne s'était jamais plongé en sommeil. Elle regarde le noiraud, qui a le dos tourné. Elle lui regarde encore bien longtemps avant d'annoncer sa réveil. tu sais, parfois on se sent tellement épuisé, qu'il devient impossible de dormir. la jument se relève et arrive à la hauteur de l'étalon noir. Elle constate avec rire le cas surréaliste, et bien je suis chanceuse, On ne voit pas ça tout les jours!

Il tourna la tête doucement en entendant la voix de la jument.

- Je comprends. Je suis comme toi finalement. La fatigue nous tuera je crois.

Dit-il avec sarcasme.

Puis il poussa délicatement la colombe de son museau puis elle s'envole dans un battement d'elle qui secoue délicatement la crinière sur mes yeux.

- J'ai de la chance que cette colombe soit à moitié aveugle surtout.

Il rigola doucement puis plonge son regard dans celui de Parantez.

- Dit moi... je ne veux pas être indiscret, mais ... Il hésita quelques instants,, cherchant ces mots... Pourquoi tu es venue ici ?

Elle l'écoute, les yeux pétillants, en retrouvant enfin un petit peu de sourire, qui s'efface très vite suite à la question de l'étalon.
Sur gs tu veux dire? dit la jument pour gagner le temps de construire une phrase qui porte de la douleur. Elle se racla doucement la gorge avant d'enfin répondre. Ma mère, elle ne bougeait plus, on m'a dit qu'elle est morte, elle m'a abandonné, sans rien dire, moi sa fille. elle referma ses yeux et les serra fort, comme si elle ne voulait pas la lumière pénétrer dans sa monde. alors je l'ai abandonné, moi aussi. Je suis parti le plus loin possible, jusque là où mes jambes décidèrent de ne plus m'obeir. et elle est arrivé ici.

Il l'écouta, déposant un regard rempli de tendresse comme pour l'encourager à dire ce qu'elle ressent.

- Elle est morte. Peut-être pas de son plein grès, dit-il doucement, certain on le choix et pas d'autre, je pense qu'elle n'a pas voulu t'abandonner mais que surtout, elle n'avait pas le choix.

Il donna son point de vue comme s'il la connaissait depuis longtemps, mais il s'en fichait, se confier fait toujours du bien. S'il pouvait se rendre utiles, il le ferrais, du mieux qu'il le pouvait.

- Et au fond.. elle ne t'a jamais abandonner.. elle est encore la.

Il pose son museau sur le poitraille de la jument.

mais moi, je l'ai abandonné. Je ne veux plus m'en souvenir. vraiment? À qui est-ce que tu crois mentir, à toi même? la jument poussa un soupir. Elle releva ses regards dépressif à la hauteur du frison. Et toi, raconte moi un peu, que je te connaisse mieux. dit-elle d'un coup, par une voix hors de sa nature, qui dévoilait un peu son envie de faire changer de sujet. Elle se sentait mieux maintenant, la carrure imposant du mâle ne lui faisait plus peur, mais même confiance. Malgré, elle se gênait de croiser les regards du noir très longtemps.

- Moi ?

Il ne s'attendait pas du tout à ça. Il resta immobile comme tétaniser par la peur et son regard devient vide...

- Mon histoire est très longue et pas intéressante.

Il lâcha sa d'un ton neutre... lui qui était un étalon fier et rempli de confiance, il devient soudain un poulain sans défense.

Il se leva et regarde au loin. L'arbre était situé sur une dune assez haute si haute qu'on pouvait voir ce qui se passer à l'horizon. Les différents cratères formaient comme une sorte de chemin face à eux.

Il souffla doucement et souris tendrement pour montrer que tout va bien

Le changement dans ses regards était remarquable. Tu me cache quelque chose? retorque la jument en prenant courage de la situation. Pourquoi ne pas raconter son histoire? Et là, l'enfant qui se cachait en sous de sa peau ressort sur la surface dans un très mauvais temps. Est-ce que tu lui a fait très vite confiance? chuchotte-elle dans l'oreille de la jument. Il semble qu'il a un passé sombre, n'est-ce pas évident? Peut être un assassin, voleur, violeur...
La jument fouette de la queue comme si elle voulait chasser les produits d'imagination de la petite fille. - ne ressort plus avant de prendre permission, espèce de banane paranoiac.
tu a le droit de garder ton passé pour toi même. elle ajoute. Mais c'est une quête à mener, pas question de laisser ça ici, parce que la phrase d'or c'est : "la méfiance ne tue pas".

L'étalon remua un peu la tête avant de regarder la jument d'un air un peu plus serein.

- Je te cache quelque chose oui, mais... Il soupira fortement avant de reprendre, un jour je te raconterais tout en détail mais pour le moment je peux seulement te dire que j'ai perdu ma sœur jumelle, ma mère, mon père et que j'étais l'héritier d'un troupeau.

Il Souria un peu tristement. Il n'avait pas le courage de dire que ces propre parent avait tué sa sœur et que sa mère et son père devenaient complètement fous et aveugles et qu'il essayer de s’entre-tuer et surtout... il ne voulait pas avouer que le gros frison qu'il est aujourd'hui a été violenté pendant toute son enfance.

Il leva les yeux en l'air et constate qu'il fait toujours nuit. La lune était magnifique.

Je suis désolée... Nous sommes à moitié pareilles alors. souffle la jument. Je te disais que y'avait du sang... chuchotte encore la petite voix. Ses yeux s'ouvrirent grand quand le mâle prononça le mot héritier. Mais oui, sa façon de marcher, son élégance, en plus il est beau, et fort comme un prince, n'est-ce pas ce que sa mère racontait quand elle était enfant? Un jour? Ça veut dire que nous allons nous rencontrer encore? demanda la grise les yeux pétillants. Elle ne peut s'empêcher de promener ses regards sur son corps musclé. fait gaffe, qui sait que ce n'est pas lui qui a massacré sa famille pour l'amour d'un trône?

Le mâle se met à sourire, un grand sourire jusqu'aux oreilles, comme un idiot.

- J'y compte bien !

Il se pencha légèrement a son oreille avant de lâcher :

- Sinon, qui serra là pour te protéger des grands méchants ?

Se sourire idiot sur son visage était maintenant accompagné d'une démarche exagérée d'un cheval fière, le tort bombé, la tête haute. Il rigola et son rire résonna dans la forêt.

Il regarda la femelle d'un regard rieur. C'est la première fois qu'il se comportait comme sa avec un cheval que se soit jument ou étalon.

être protégé des méchants? On dirait qu'il lit tes pensées? Mais au moins la jument se met d'accord avec la petite usine d'imagination , que cet étalon ne lui fera pas de mal. Qu'il aie les sabots tachetés de sang, il ne les userais pas contre elle. Elle se sent enfin en pleine confiance, et s'approche un peu plus de lui timidement, et colle sa tête à son poitrail en fermant les yeux, pour ne plus croiser ses regards moqueurs.

Le noiraude était étonné de l'approche de la jument. Il ouvrit grand les yeux sans savoir quoi faire puis il se laissa aller en posa sa tête contre celle de Parantez.
Il ferma les yeux et se détend doucement. Il était bien, il se sentait enfin utile.

Ses battements de cœur résonnaient dans la tête de la jument. Elle pouvait écouter ça jusqu'à le lever du soleil. Elle inspira son odeur pour la graver dans sa mémoire et profita de ce moment calme.

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