i wish i could tell you how grateful i am

Winterfell commence à perdre patience, ce petit interrogatoire devenait trop long et trop intrusif. Et après tout, pourquoi se mêlait-elle de ses fréquentations ? Ils n'étaient que des connaissances. Peut-on parler ne serais-ce que d'ami en seulement 2 rencontres ? Il apprécie que la jument se confie à lui, mais ne comprends pas où elle veut en venir. Pourquoi lui parlait-elle d'Aventura alors qu'elle n'était même plus là. " Je comprends. " souffle t il d'une voix compréhensive. " Mais je ne vois pas quel est le rapport avec moi ? " il tente de garder une voix douce et calme même si au fond il était un peu irrité. " Tu fais passé ce type d'interrogatoire à tout tes amis ? " s'exclame t il, moqueur d'apparence, agacé intérieurement.

Gaya fronce des sourcils imaginaire. Non et je n'embrasse pas mes amis non plus. Répond-elle du tac au tac. Ils savaient tous les deux qu'ils ne pourraient pas rester seulement amis, voilà le pourquoi elle préférait mettre les choses au clair maintenant, pour éviter d'être blessée plus tard. T'as raison, interrogatoire fini! Elle arbore un grand sourire, mais il n'est pas sincère.

Winterfell dresse les oreilles, ravi qu'elle passe enfin à autre chose. " Bouarrrff c'était pas un vrai baiser. Je suis capable de faire bien mieux " s'exclame t il en panachant sa queue. Il regarde à l'horizon, le soleil commençait à se lever haut dans le ciel, les lueurs de l'aube disparaissaient progressivement. Il remarque que la première phrase de l'appaloosa semblait pleine de sous entendus. C'était-elle attaché à lui à cause d'un vulgaire baiser ? Pour lui ce geste était banalisé. D'autant plus qu'ils avaient fait ça à la rigolade. Le grand gris est pris de doute, elle lui plait, mais était-il prêt à assumer ce genre de relation ?

Gaya ne voulait surement pas être en relation maintenant, mais elle se sentait obligé de préciser certaine chose. Surtout qu'elle sentait une certaine pression sur elle depuis sa discussion avec Jiyuu, si elle ne faisait pas attention, elle pourrait bien finir par se quereller et avec sa famille et avec ses amis et avec Winterfell. Valait peut-être mieux garder leur histoire platonique. J'en doute pas. C'était... baveux. Ajoute-t-elle simplement pour le narguer évidemment.

L'étalon prend un air offusqué et pivote légèrement pour lui fouetter la croupe avec sa queue (celle à crins of course ). " J'aime toujours garder mes meilleurs baisers pour plus tard. " s'exclame t il, en relevant un sourcil, il l'a regarde du coin de l'oeil d'un air espiègle. Winterfell regarde les grandes dunes de sables qui s'étendent à l'horizon. " Je les réserve aux juments de caractère, celles qui sont sportive et farouches. Je parie que tu n'es pas capable de me battre à la course. "

L'étalon s'attendait à ce qu'elle marche dans son jeu, cependant il ne s'attendait pas à ce qu'elle parte avant le : top départ. Aaah la garce... siffle t il intérieurement avant de pousser sur ses postérieurs pour partir à sa poursuite. Grace à ses muscles puissants, il l'a rattrape aisément et vient se placer à hauteur d'épaule, allongeant son encolure pour gagner en vitesse et agrandir ses foulées. Sa forte corpulence l'handicape beaucoup car il s'enfonce dans le sable et perd en vitesse, cependant il est d'une endurance à toute épreuve.

Winterfell talonne Gaya, il donne tout ce qu'il a. En la voyant prendre de l'avance, il est partagé entre : son égo, et la laisser gagner. Il hésite, ce qui laisse la jument prendre la tête. Il grogne, renâcle, et décide de lui pincer la fesse () pour la déstabiliser avant de redoubler d'allure. Bien décidé à gagner pour l'honneur.  

L'étalon était mauvais joueur et prêt à toutes les sournoiseries pour gagner. Alors qu'il la voit la rattraper et sait qu'il est bientôt au bout de ses limites, Winter tente un jet de sable pour ralentir la jument mais tout ce qu'il gagne s'est de s'emmêler les pieds et tomber comme un malpropre dans la poussière après plusieurs tonneaux. Le grand gris reste au sol après un long rouler-bouler et pousse un gémissement agonisant digne d'un cochon qu'on égorge.  

J'imagine la scène et je rit toute seule

Gaya passe toute près de Winterfell qui vient de s'écrouler sur le sol. Elle s'arrête sec puis fait demi-tour. Elle étouffe un fou rire en entendant la lamentation qui sort de la gueule du gris. Il aura très certainement des grains de sable dans les crins des mois durant. Elle trotte vers lui, ne sachant pas trop s'il s'est blessé. Ça va? Elle se poste à côté de lui et baisse l'encolure. On peut dire que j'ai gagné? héhé... Dit-elle pour détendre l'atmosphère.

Winterfell gémit au sol comme s'il était au bord de l'agonie. Il garde un oeil sur la jument qui ne tarde pas à s'approcher et redouble de plaintes lorsqu'elle arrive à sa hauteur. Il surjoue tellement mal. " Je pense que je vais mourir et ne plus jamais remarcher " lance t il d'une voix qui frôle la prestation d'un acteur dramatique. Il tend son antérieur vers la jument. " Le seul moyen pour que je survive serait..... Que tu m'apportes de la nourritures 4 fois par jours à heure régulières, le matin des pommes, il faut qu'elles soient bien mûres et bien évidemment correctement épluchées. Je suis aussi friands de cerises et de fraises des bois. J'en mange environ 3kg par jours. J'aurais aussi besoin d'un massage des pieds. Pas seulement le blessé, les autres aussi pour pas qu'ils soient jaloux. Et il faudra que tu me raconte des histoires pour m'aider à m'endormir et que tu me confectionne un parasol en cas de soleil. Il fait vite chaud sur ces dunes.... blablabla "  

Winterfell continue de se tordre en mimant la douleur mais comme ça ne marche pas, il soupire et souffle bruyamment des naseaux pour chasser le sable de sa robe argentée. " Bon ok j'abandonne, t'as gagné. " Il se relève avec aisance mais sert les dents légèrement en reposant son antérieur. Il avait dût se fouler la cheville. Mais hors de question de paraître faible devant une dame. Il se remet à marcher, puis trottine en direction de la ligne d'arrivée qui se trouve à quelques mètres, narguant la demoiselle en lui tirant la langue.