Un grain de poussière si petit petit

■ La femelle marchait déjà depuis un certain temps et afin de se reposer un peu, elle s'arrêta près d'un rocher pour s'y allonger, ne sachant pas que non loin d'elle, il y avait une inconnue.

■ Le désert était un endroit chaud et malgré tout très dangereux, mais la jument demeurait attentive à tout ce qui l'entourait enfin elle essayait, c'était mieux que rien du tout. Elle se redressa subitement en sursaut après avoir entendu un hennissement puissant de douleurs et brusquement, Irisviel se décala pour y apercevoir l'inconnue là devant elle. À quelques pas seulement et la femelle trottina vers la grise tranquillement, inquiète. « Excusez-moi! Allez-vous bien? Je peux vous aider? » demanda-t-elle, en s'apercevant que l'étrangère avait des petites épines de cactus prisent au piège sur son fessier.

■ Voyant comment l'inconnue l'abordait, elle voyait bien que cette étrangère ne voulait pas paraître ridicule devant le bicolore et celle-ci sourit, rassurante. L'ange voyait bien les petites épines sur ses fesses, c'était difficile de ne pas les voir et elle s'approcha juste de quelques pas. « Je peux vous les retirer, si vous le voulez. Je veux juste vous aider. Je suis apprentie chamane, alors ayez confiance en moi. » souffla-t-elle, si radieuse et douce dans ses paroles, se montrant très angélique ce qu'elle était, à vrai dire. Puis, la femelle l'écouta pour la suite et hocha doucement la tête. « Enchantée Etosha. Moi, c'est Irisviel. Ravie de faire votre connaissance. » enchaîna-t-elle, avec un sourire comme à son habitude.

■ La femelle parut bien surprise sur le moment et sourit, amusée par le côté joueur de la jument. L'ange hocha doucement la tête, ne voulant pas trop l'offenser en insistant et ce n'était pas du tout son genre d'être si accaparante, alors elle laissa tomber pour l'instant. Mais, elle demeurait ouverte si jamais Etosha avait besoin et cela lui ferait grandement plaisir de lui venir en aide avec ces épines. « Enfin, je suis à votre disposition si jamais vous désirez les retirer. » l'informa-t-elle, sereine et pleine de bonnes intentions, si généreuse.

Le vent décida de s'en mêler et emporta avec lui du sable qui vola jusque dans le visage des juments, Iris ferme systématiquement les yeux, n'aimant pas trop la sensation de picotement que le sable créait dans ses yeux. Elle inspira doucement et finit par ouvrir de nouveau les yeux, de nouveau attentive. « Chamane, c'est exactement comme les guérisseurs. Nous sommes là pour apporter sécurité et soin à ceux dans le besoin. » expliqua-t-elle, sereinement. « Êtes-vous à la recherche des membres de votre famille? Je peux peut-être vous aider, si jamais je les ai croisé... sait-on jamais. » avoua-t-elle, douce et gentille, voulant aider si elle le pouvait.

■ Elle pencha doucement la tête, pas trop sûre d'avoir bel et bien entendu ce que venait de lui dire la pommelée et l'ange sourit doucement, incertaine. « Hmmmm... des voleurs? Non, pas à ma connaissance. C'est ce qu'ils sont, ta famille? » demanda-t-elle, pour être certaine de ce qu'elle avançait et demeura sans jugement.

■ Elle lui sourit, pas trop sûre de comprendre et la jument observa doucement les scorpions se promener tout près d'elles. « Comment s'appellent-ils? À part le nom que vous leur donniez... car au cours de ma vie, j'ai quand même beaucoup voyagé. » demanda-t-elle, sérieuse et en voulant aider la pommelée du mieux qu'elle le pouvait. Puis, Irisviel prit lentement le pas et invita sa nouvelle congénère si elle le désirait à se joindre à elle. « Est-ce que cela vous dérangerait si je vous tutoyais? » proposa-t-elle, sachant que ce n'était pas tout le monde qui appréciait cela et c'était justement pour cette raison qu'elle le lui demandait.

■ La jument ne comprenait pas plus aussi et sourit, malgré sa difficulté à comprendre le tout. Donc, ils n'avaient pas de noms propres à eux et c'était des voyous. C'était plutôt compliqué, enfin dans la tête de la bicolore qui ne pouvait malheureusement pas aider Etosha. « Parfait! » souffla-t-elle, pour la deuxième partie en parlant du tutoiement. Puis, elles se mirent en route et la pie tourna calmement les yeux vers la grise, douce. « Donc, tu es venue ici pour retrouver ta famille? Penses-tu t'établir définitivement sur les terres de gs? » demanda-t-elle, simplement pour faire un peu la conversation.