The last of us ▬ GUERRE FINALE

Faucon soupire. La vue lui manque cruellement, à cet instant, il aimerait pouvoir constater la gravité de la blessure de sa fille et l'odeur du sang couvre tout autre indice qu'il pourrait chercher à avoir. Il pose ses yeux vides sur Narval, qu'il devine près d'eux. Ramène-la sur l'Île. Protège-la. De ta vie, s'il le faut, semble dire sa voix froide et ferme, comme toujours. Mais son frère comprendra. N'est-ce pas ? Il serre les dents. Le long de son dos, le sillon brûlant de la balle qui l'a éraflé d'un bout à l'autre s'est mis à saigner, dégoulinant de chaque côté de ses flancs, lui donnant un air bien plus grave que ce qu'il en est réellement. Il pose ses naseaux sur la joue d'Hirondelle et cherche à lui insuffler du courage. Rentre. Je serai bientôt près de toi. Pourtant, sa promesse est peut-être vaine, n'est-ce pas ? Que peut-il en savoir ?

Il s'esquive après ça, de peur de ne pas trouver le courage de la quitter s'il s'attarde trop. Les dénotations fusent et l'odeur de la mort le saisit soudainement. Une odeur qu'il connait bien mais qui devient trop présente, trop étouffante. Il dilate ses naseaux et cerne la personne tuée, par son odeur si particulière - autant familière que nouvelle. L'humaine qu'il avait mordue (Imala). Mentalement, Faucon lui adresse un dernier mot de respect. Et décide, sans même savoir où il met les pieds, de s'interposer. Il trottine jusqu'à effleurer un homme et il tressaille longuement. Son allure fait peur, on ne sait pas bien s'il va tenir le coup ou s'effondrer dans une seconde, tant le sang offre une image trompeuse de son état. Son regard vide se pose sur la présence à ses côtés (Jerry) et il s'ancre plusieurs longues secondes dans son regard. Il devine, légèrement, être du bon côté. Il devine la scène, se la dessine mentalement. Imagine les bras tendus, ces armes d'acier mortel. Face à la tension qui hérisse son échine, le mâle fonce brusquement et ses flancs heurtent une carrure qu'il devine aisément humaine vu le poids léger face au sien. Le choc le renverse (Mike) et alors que l'entier s'apprête à se cabrer pour mettre définitivement fin à la menace, la détonation fait vibrer son cerveau.
Il chancèle, fait quelques pas de côté, manque de s'écrouler.
Le son hurle à ses tympans, si bien qu'il perd brusquement tous ses repères sensoriels liés à l'ouïe.
Le sang dégouline alors subitement de son chanfrein, détrempant toute sa belle-face immaculée et Faucon, ivre d'adrénaline sans encore ressentir une quelconque douleur, lève un regard encore plus absent sur le monde qui l'entoure.

Je serai bientôt près de toi, qu'il a dit, naïvement.
Se pourrait-il que cette quatrième vie qu'il attend qu'on lui prenne soit... lui-même ?

résumé:

Hirondelle ▬ La douleur qui lui étreint le ventre est de plus en plus forte et de moins en moins supportable. La jeune jument serre les dents à s'en crisper les mâchoires. Son oreille recommence à bourdonner et à lui faire un mal de chien. Elle voudrait hurler mais elle en est incapable. Elle sent l'odeur de Narval s'infiltrer dans ses naseaux.
- Non... Non... Pars... Pas... Gémit-elle lorsqu'elle sent Faucon se détacher d'elle.
Une pointe de colère la saisie lorsqu'elle constate qu'il s'est déjà sauvé. La rage au ventre, elle puisse dans le peu de force qui lui reste pour s'écarte du tipi qui la maintenait jusqu'alors debout. Son regard dépareillé glisse rapidement sur l'horizon, cherchant la silhouette brune de son père. Et lorsqu'elle le retrouve enfin, c'est pour le voir bondir sur un humain, juste avant qu'une détonation ne retentisse. Son cœur se met à battre à tout rompre et lorsqu'elle le voit chanceler elle hurle de toutes ses forces ;
- PAPAAAAAAAAAAA !
Et la seconde d'après, c'est l'obscurité la plus totale qui s'abat sur elle. La seule chose dont elle se souvient, c'est que son corps n'a jamais heurté le sol couvert de cendre et de sang.

( Out Hiron )

Résumé :

Mike ▬ Le chef cowboy soupire longuement et lève les yeux au ciel lorsqu'il voit Jerry accourir au chevet de sa foutue bien-aimée de peau-rouge. Non mais sérieux, de toutes les meufs vivant ici, il était réellement obligé de s'enticher d'une putain d'indienne ? Tout ça le dépasse. C'est une vraie honte. Enfin bon. Bien décidé à mettre un terme à cette putain de mascarade, Mike achève Imala d'une balle en pleine tête. Ce qui provoque la réaction immédiate de ce pauvre Jerry qui court désormais le rejoindre. Un léger sourire, sarcastique, se dessine sur les lèvres de Mike lorsqu'il voit son jeune apprenti le pointer de son arme. Ah, il ose ? Très bien. A son tour, il pointe le jeune homme de son colt, prêt à tirer. Il s'apprête d'ailleurs à presser la détente lorsqu'il étalon bai à la face blanche (Faucon) s'interpose. Il lui fonce dessus et le renverse et le coup de feu - qui était initialement prévu pour Jerry - part tout seul. La balle manque de peu de pénétrer son crâne. En fait, elle se contente de riper tout le long de son chanfrein, partant de ses naseaux jusqu'à son toupet qu'elle arrache partiellement. Le sang de l'étalon ruisselle rapidement, arrosant le visage de Mike qui s'essuie en pestant.
- P'tain de canasson, j'y vois que dalle !

Jerry ▬ Il tient toujours en joue son chef. Sa main tremble légèrement ; il se sent anxieux. Et il a de quoi, à vrai dire, lorsqu'on connait bien le tempérament de Mike. Parce qu'il sait clairement qu'il n'a pas le droit à l'erreur ; s'il se loupe, il est mort, ça ne fait aucun doute. Il s'apprête lui aussi à tirer lorsqu'un étalon (Faucon) renverse Mike. Une balle part, touchant l'étalon qui libère Mike en faisant quelques pas de côté. Sa tâche blanche rougit rapidement mais Jerry n'a pas le temps d'y accorder plus d'attention. Il faut absolument en finir. Il faut absolument qu'il saisisse sa chance. Alors il pointe de nouveau son chef de son arme et tire. La balle va directement se loger dans son crâne, l'achevant sur le coup. Encore légèrement tremblant, le jeune cowboy s'empresse de rejoindre l'étalon bai qui vient très certainement de lui sauver la vie. Il attrape fermement ses ganaches entre ses mains et lui redresse la tête pour observer plus attentivement sa blessure.
- Ca va aller mon grand, fais moi confiance... Souffle-t-il dans l'espoir de l'apaiser.
Il déchire ensuite un morceau de sa chemise pour essuyer au mieux la plaie de l'étalon.

Résumé :

faucon

La balle remonte depuis ses naseaux où elle crée une ouverture, entaillant toute sa peau, à fleur d'os, remontant le long de son chanfrein pour se perdre entre ses oreilles et disparaître vers le ciel. Il chancèle, certainement, sous le choc du coup de feu, du bruit assourdissant, de ce sang qu'il sent couler sans savoir si c'est là sa dernière heure. Le mâle hoquète de surprise, secouant la tête, envoyant toute une trainée rougeâtre jusqu'au sol dans son mouvement. Une nouvelle détonation lui fait faire un bond de côté. Mais elle n'est pas pour lui. Visiblement, celui qui a lâché la balle précédemment est mort, maintenant. Il entend la voix de sa fille mais ne peut pas y prêter attention. Celui qui a tiré (Jerry) et que Faucon a bousculé en arrivant l'a abattu. Pourtant, il porte leur odeur, celle qu'il fallait exterminer. Vient-il de lui sauver la vie ? Leurs vies sauvées mutuellement. Mais le contact avec les mains de l'homme, qu'il ne voit pas venir en plus, le révulse soudain. Il lève haut la tête pour échapper à ses mains qui ont attrapé son chanfrein. La douleur commence à se réveiller mais Faucon est encore bien trop sous le coup de l'adrénaline pour s'en préoccuper.
L'entier souffle fort de ses naseaux, expulsant le sang qui y coule. Les yeux exorbités malgré qu'ils soient vides, il tente de localiser l'humain. Ses sens sont empiétés par l'odeur entêtante du sang et celle de la mort. Il sent un tissu l'effleurer et quelques secondes, se laisse faire. L'homme essaie sans doute de le soigner. D'apaiser sa douleur.

On ne laissera aucun d'eux nous toucher. Et pourtant, les mains de l'humain sont sur lui. Le mâle respire fort, ses flancs tâchés de sang à divers endroits se soulèvent rapidement. Dans sa tête règne un capharnaüm incroyable. Rapace implacable, il serre les dents. Ils devront tous disparaître. C'est ce qu'il avait dit aux siens. Comme une promesse. Et il est temps de la tenir.
D'un mouvement de tête un peu hasardeux, Faucon se saisit du tissu et le balance au sol. Sans une once d'hésitation, il effectue un mouvement de tête contre Jerry, trop près de lui. Le choc l'envoie sûrement au sol - en tout cas, le mâle ne sent plus sa présence à ses côtés.
Il pourrait s'en tenir à ça. S'en aller maintenant qu'il est hors de danger. Mais le sont-ils vraiment, tant qu'ils respirent tous encore ? Le mâle fait quelques pas, avant de sentir de son sabot le corps de l'homme. Il doit agir avant qu'il ne tente de se relever, de s'enfuir, de comprendre ?
Alors, Faucon se dresse de toute sa hauteur au-dessus de l'humain et une seconde plus tard, retombe lourdement. Il ne sait pas où ni sur quoi exactement. Il le piétine férocement, avant de tendre l'encolure, usant de ses dents pour finir le travail, s'assurer que la survie n'est plus une option pour lui.

Lorsqu'enfin, l'humain cesse définitivement de bouger, Faucon redresse la tête, la bouche rougie, on ne sait plus bien si c'est du sang de l'homme ou le sien, qui coule toujours abondamment de sa tête et de son chanfrein. Il renâcle avant de pousser un puissant hennissement aux siens. Le message est clair. Il est temps de rentrer, semble-t-il leur crier, avant de tourner les sabots, de bousculer quelques chevaux ou hommes, tentant de les faire chavirer à son passage, avant de s'enfuir.

Il lui faut retrouver sa fille, sa famille, ses terres, son clan.
(out)

résumé:

MERUEM : À moitié dans les vapes, l'ébène ressent à peine la douleur lorsque le jeune humain enfonce ses doigts dans sa plaie. Un bref gémissement lui échappe lorsqu'il cherche la balle, mais elle ne bouge pas, étalée au sol de tout son long. Un instant, elle est ailleurs. Comme partie. De longs instants s'écoulent avant que Meruem ne reprenne contact avec la réalité. Se redressant alors en vache, elle découvre que sa blessure a été pansée et bandée. Et le gamin semble avoir disparu. Posant à la suite le regard sur Gaara puis Ròlo, la jument cligne plusieurs fois des yeux. Tout est flou autour d'elle mais étrangement, elle se sent bien. Ou est ... ? La frisonne n'a pas le temps de finir sa phrase que des détonation se font à nouveau entendre et des éclats de voix attirent son attention. Le spectacle qui s'offre à elle la révulse. Le gosse est bloqué, l'instrument de l'horreur pointé sur lui. Plaquant alors les oreilles, la dragonne rassemble ses forces pour se lever. L'humaine, dos à elle, ne l'entendra certainement pas venir avec les bruits environnants. Marchant lentement dans sa direction d'un pas fébrile à cause de sa faiblesse actuelle mais décidé, la colossale ébène se traîne jusqu'à sa cible. Jaugeant rapidement la situation, elle ouvre grand la bouche et ... plante ses dents dans l'épaule de la femme, du côté de l'instrument qu'elle tient. Lâche le espèce de lâche ! Gronde-t-elle en serrant si fort la mâchoire qu'elle pourrait briser les os de l'humaine. Le sang coule dans sa bouche, ferreux, presque grisant. Elle ne lâchera que lorsque la femme aura lâché le petit. Il l'a sauvée. Maintenant, c'est à son tour de le sauver.

- FILAO - L'étalon s'élance dans la bataille aux cotés de Satinka. Il laisse la rouquine lancer l'assaut avec sa cavalière et se tient en retrait pour servir de soutien. Son regard se perd sur une silhouette noire qui se débat follement contre le lien qui le retient accroché à un poteau enflammé. L'étalon reconnait immédiatement son père et fait un détour pour venir le libérer. " Papa ! " hurle t il en bousculant le poteau enflammé pour briser la corde qui tient son père entravé. Son poitrail s'écorche lors de l'impact mais Filao n'écoute pas la douleur, l'adrénaline pulse ses veines et l'empêche d'avoir mal. Son regard croise celui de Njörd, un bref instant, ses crins sont en fouillis et sa robe caramel autrefois brillante est maculé d'un mélange de cendres et de sang. " Papa. Est-ce que tu as vu maman ? Je ne l'ai pas vu ell... " Une détonation attire son intention, Imala tombe au sol sous le regard horrifiée de Satinka qui tente désespérément de l'aider à se relever. Le temps presse, Filao désigne les indiens du museau avant de s'adresser à Njörd. " Quand tu auras mis maman en sureté. Protèges les ! Ils sont nos amis. " lance t il d'une voix paniqué avant de repartir à corps perdu dans la bataille. Dans sa course folle, il bouscule un étalon sur sa route (Raziel) et trébuche sur un cadavre (Ozalee) mais ne perd pas de vue son objectif. Le bai dun a beau redoubler d'efforts mais il arrive trop tard, le chef Cow-boy (Mike) achève lmala d'une balle entre les deux yeux. Non ! Il s'immobilise, choqué par la violence de l'impact, mais ce n'est rien comparé au hennissement de Satinka qui lui déchire le coeur. Il se rue auprès d'elle et l'enlace puissamment pour détourner son regard du visage défiguré de l'indienne. Son coeur bât la chamade tandis qu'il l'a serre fort pour l'écarter progressivement de cette vision d'horreur. " Je suis là.. Je suis là.. " souffle t il pour tenter de la calmer même s'il sait que ses paroles seront vains. Rien ne suffira à calmer la douleur qu'elle éprouve, et ça lui brise le coeur de se sentir si impuissant.

- OHANKO - Alors que l'enfant réussi enfin à trouver des remèdes dans un petit pot épargné par le brasier. Il s'apprête à faire demi-tour lorsque quelqu'un passe son bras sous sa gorge pour l'immobiliser. L'enfant se débat rageusement et plante ses ongles dans la peau claire de sa tortionnaire (Emily) mais il ne réussi pas à se libérer. Pire que ça, elle braque une arme sur sa tempe. Effrayé, le jeune indien ne peut pas lutter. Le bras qui l'entrave lui comprime la gorge et l'empêche de respirer normalement. Sa respiration s'accélère, il manque d'air. " Ne l'écoutes pas Maikan ! " hèle t il avant que Emily ne resserre son étreinte. L'enfant suffoque, il est sur le point de perdre connaissance, mais c'est à ce moment que la Cow-girl la relâche. L'enfant tombe à genoux et passe ses mains sur sa gorge pour reprendre son souffle. Comment se fait-il qu'elle l'ai relâché ? Ohanko se retourne pour que ses yeux humides parcourt les environs et remarque la jument noire (Meruem) qu'il a sauvé quelques minutes plus tôt. La dragonne empoigne Emily par l'épaule, enfonçant de toutes ses forces sa mâchoire dans la peau de l'humaine. Ohanko ne dit rien, sa gorge est encore trop nouée, mais ses yeux brillent de reconnaissance. L'enfant n'a pas le temps de reprendre son souffle, le temps presse. Il se relève en titubant et hèle un étalon noir (Tarun) qui passe par là. Il ne l'a jamais monté, mais il semble suffisamment brave pour se laisser manier facilement. Sans hésitation, il prend appui sur son garrot pour grimper sur son dos et s'élance vers son chef (Hiamovi) qui est coincé au sol sous son cheval (Waban). L'étalon pie (Waban) semble blessé, et son arthrose l'empêche de se redresser. " Nous allons devoir l'aider Tarùn ! " s'exclame t il en passant ses bras sous l'épaule de Waban pour faire levier, il s'aide de la force de Tarùn pour relever l'étalon et libérer la jambe de Hiamovi. Dans la pagaille, Tarùn se prend une balle perdue, l'étalon noir couine mais redouble d'efforts pour libérer le vieil indien. Fidèle, jusqu'au bout. Lorsque Waban se relève enfin, l'enfant vient flatter l'encolure du noiraud et examine la blessure par balle. Il applique une pommade de feuilles sur la plaie et lui confie le petit tas de feuilles restants. " Je dois rester avec Hiamovi, mais il y a une jument là bas qui a besoin de soins. Une Halflinger. Vas la trouver mon beau ! je compte sur toi ! " s'exclame t il en lui donnant une petite fessée sur la croupe pour l'inciter à fuir. Le mâle noir était trop blessé pour continuer à se battre, il ne pouvait pas rester sur le champ de bataille. Après que Ohanko se soit assuré que Tarùn était arrivé à bon port, il reporte son regard sur Waban qui semble bien mal en point, il se couche à nouveau, incapable de rester debout. " Waban non. Tu dois te relever. Tu ne peux pas rester ici. Tu vas mourir si tu restes ici. " L'enfant reporte son regard sur Hiamovi, des larmes dévalent en cascade sur ses joues. Qu'est ce qu'on peut faire ? implore t il d'une voix muette en regardant Hiamovi.

Résumé :

**Messages :** 2126 **Inscription :** 04/03/2019 **Age :** 26 **Pseudo :** Ed

Spartacus

Spartacus n'accorde qu'un bref regard à Aponi, elle l'intéresse moins que ce merveilleux combat qui se déroule sous ses yeux.

Je ne suis ni un traître, ni un allié. Vouloir me placer dans une case "gentil" ou "méchant" est une erreur, je ne suis là que pour m'amuser et admirer le spectacle.

Il ne sourit pas, ne montre aucune expression, la balance bascule d'un groupe à l'autre, si les chevaux ne s'étaient pas rangés aux cotés des indiens, ils n'auraient pas eu la moindre chance. Obtenir des alliés étaient un véritable avantage dans une guerre aussi grande. Ho, il aurait pu arrêter l'un des deux équidés, ils n'étaient plus assez en état que pour venir à bout du faucheur, brisant ainsi leur avantage en faveur des cowboys restants. Mais il reste là, son regard ne lâchant aucune des scènes.

Maïkan

Tout se déroule tellement rapidement sous les yeux du jeune indien, il se sent si inutile, si faible lorsque la balle de Mike touche le front d'Imala. Il voudrait se jeter sur lui et se venger une bonne fois pour toutes mais ses gestes n'apporteraient qu'une seule conséquence : la mort d'Ohanko. Il choisit de contenir sa rancœur quelques instants, attendant le meilleur moment pour avoir Emily.
A sa plus grande surprise, c'est un autre cowboy qui se jette sur leur chef et un équidé se retrouve entre les deux, permettant enfin à Jerry d'assener le coup de grâce.
Son regard se tourne de nouveau vers Emily, cette fois, c'est une jument noire qui la prend en charge, il n'y a pas meilleur instant, il n'a pas le droit d'hésiter. D'un bond, il se jette sur elle, attrapant le couteau qu'il avait caché dans sa tunique et prêt à la tuer d'un seul coup.

( Concernant Myo, je ne la jouerai pas dans ce rp mais pour contextualiser la chose, elle a perdu la trace de Njörd un moment. Elle s'est retrouvée à l'écart du champ de bataille et Njörd l'a retrouvée là-bas apeurée et tremblante, après avoir été secouru par Filao )

Satinka ▬ Elle a beau hennir à s'en casser la voix, personne ne se décide à venir au secours d'Imala qui se vide petit à petit - mais surement - de son sang. Agitée, la jument pie ne cesse de tourner autour de sa cavalière. Elle se sent si impuissante... Et si en colère. Pourquoi personne ne vient ? Pourquoi... Alors qu'ils sont en supériorité numérique... Pourquoi... ? Finalement, quelqu'un arrive. Pas un indien pourtant, non. Loin de là. Satinka couche ses oreilles sur sa nuque en voyant le jeune homme arriver ; Jerry. Elle le laisse pourtant approcher. Et s'il pouvait la sauver ? Et s'il pouvait sauver Imala du sort que lui a décidé le Destin ? En tous cas, il semble essayer. Satinka ressent sa tristesse et son impuissance et ça lui fait bizarre ; elle ne l'a jamais vu ainsi. Jamais. Elle voit les larmes ruisseler sur ses joues et elle ressent sa colère lorsque Mike finit par achever leur précieuse amie. Les naseaux de Satinka se pressent rapidement contre le front de l'indienne, là où l'impact à percé son crâne à la fois si robuste et si fragile. Le liquide écarlate tâche ses naseaux alors que ses larmes ruissellent le long de ses joues, jusqu'à glisser sur celles d'Imala. Satinka redresse finalement la tête et pousse un dernier hennissement, déchirant, pour son amie. Pour Imala. Et alors qu'elle allait céder à la colère - ou à la tristesse - elle se heurte à quelque chose. Elle sent ensuite qu'on l'enlace fortement et entend une voix bien connue murmurer quelques mots à son oreille. Au début elle résiste, se débat presque pour échapper à son emprise puis s'immobilise finalement. Le cœur battant, elle s'abandonne à lui. Parce qu'au fond d'elle, elle sait qu'il sera toujours là et que ce soir plus que jamais, elle peut compter sur lui.

**Messages :** 1155 **Inscription :** 22/03/2020 **Age :** 25 **Pseudo :** Adri

(je poste pour conclure la guerre mais j'arrivr pas RP en ce moment TT)

Emily tentait de gardere garçon dans on bras en vain lorsqu'une jument noire lui fait lâcher Ohanko. Déboussolée et choquée elle ne comprend guerre ce qui se passe et rapidement. L'indien la poignardé et avant qu'elle ne reagidde il plante le couteau dans son ventre. Incapable de réagir. Elle ploit sous la douleur et regarde le sang couler. Elle va mourir elle le sais.

Hiamovie lui n'arrive plus à suivre et son vieil étalon non plus. Le bruit est tonitruant. Elle n'arrive plus à faire le point tandis que son coeur tambourine a mille à l'heure. Il de retire quand Ohanko le supplie. La guerre est fini. Il ne sert plus a rien et un mort de plus sur le champ de combat n'était pas nécessaire. Le vieil homme est fier de tous. De son fils. De Ohanko de pouvoir compter sur les équidés. Il est fier d'avoir vécu une nouvelle victoire. Mais son coeur pleure Imala et son coeur saigne de la perte. La guerre a été tragique. Pour tout le monde.

RAZIEL : Des coups de feux retentissent un peu partout autour d'eux. Et alors qu'il galope à tombeau ouvert, fuyant avec sa cavalière, l'étalon d'or sait au fond de lui que tout se joue pour elle. Personne ne le lui a vraiment expliqué, mais il l'a compris. Il ne regarde pas en arrière et continue de foncer, droit devant lui, ne faisant fit de rien. On lui a confié une mission et il compte bien la remplir. Seulement, la jeune femme accrochée à ses crins se met soudainement à hurler. Un cris de douleur, un cri de tristesse. Freinant alors de quatre pieds, Wakiza s'arrête et tourne la tête. Le spectacle qui s'offre sous les yeux du cheval et de sa cavalière est à glacer le sang. D'ailleurs, Kohana fait subitement pression sur ses crin et son encolure : elle veux y retourner. Un instant réticent, le géant d'or finit par céder et prend le galop, en sens inverse, tandis que des coups de feux continuent de les frôler. C'est alors qu'un balle - qui ne devait pas lui être destinée - vient se ficher dans son corps, à la jonction de son épaule gauche et du bas de son encolure, à quelques centimètres de son garrot, manquant de peu la jeune femme penchée sur son encolure. La blessure est cuisante, douloureuse. Mais le grand mâle continue sur sa lancer, serrant les dents en luttant de toutes ses forces pour ne pas s'écouler au sol sous l'impact. Comment réussi-t-il à rester debout ? Personne ne le sait. Galopant aussi vite qu'il le peux, guidé par les mains expertes de Kohana, ils rejoignent rapidement Hiamovi, Waban, Ohanko et le corps de Mike. D'ailleurs, la jeune femme n'attend même pas que sa monture soit arrêté pour mettre pied à terre : elle rejoint d'abord le corps de son père décédé. Visiblement, elle ne sait pas ce qu'elle doit faire. Raziel, lui, reste près d'elle, immobile. Que peut-il faire de plus ?

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