C'est étrange comment je me sens en ta présence. Y

Yuzuki levait sa queue, envoyant sa douce odeur aux naseaux de Ramsès. « Alors faisons le. » Dit-elle dans un murmure. Spontanément, elle en avait envie là, tout de suite.

C'était une sensation nouvelle pour Yuzuki qui n'avait jamais été saillie, mais elle était heureuse que sa première fois soit avec Ramsès, celui qui avait éveillé d'étranges sentiments en elle. Dans quelques mois un jolie petit poulain sortirait de son gros ventre et ils formeraient la famille parfaite, enfin, c'est ce que Yuzuki s'imaginait. Le travail terminé, Yuzu s'empressa de se tourner vers le bicolore et de lui donner un petit baiser chaste. « C'est notre tour, d'avoir une belle petite famille. »

Elle aurait enfin son bonheur après toute cette vie de malheur. Elle était toujours restée optimiste et avec raison. « Le nôtre maintenant. » Murmura-t-elle, rêvant déjà de son futur enfant. Elle posa sa tête sur l’encolure du mâle et ferma les yeux. « J'ai l'impression d'avoir passé toute ma vie à tes côtés, de te connaitre. » Mais ce n'était pas tellement le cas...

La brune sourit sans grand enthousiasme, que pourrait-elle dire, sa vie n'avait rien d'intéressant ? « Et bien, mes parents sont morts, alors je me suis retrouvé ici avec... Rin. » Sa gorge se serra. Sa pauvre petite soeur, si naïve et fragile... Elle ne pouvait pas avoir autant changé, c'était impossible. « Je le lui avait caché, elle croyait revoir nos parents un jour. Avant j'étais méchante avec elle, mais depuis leur mort, je devais prendre soin d'elle et je m'étais rendue compte que j'avais plus besoin d'elle, qu'elle de moi. » Mais maintenant elle était partie. Elle releva la tête, les yeux plein d'eau. « C'est nul comme histoire, je sais. » Dit-elle avec un faible sourire.

Elle lui sourit, elle l'intéressait. « C'est quand Citrouille est apparut dans le décors puis Kishin. Elle était tellement perdue, elle avait besoin d'amour parental, je ne lui suffisait pas... Puis elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui. Comprends-tu maintenant ? Pourquoi je veux les voir disparaître ? » Ils étaient la cause de tous ces problèmes. Ça lui faisait tellement de bien d'en parler à quelqu'un en qui elle avait confiance. « Je l'ai perdue elle, mais je t'ai toi, je peux tout te dire. »

« J'ai essayée, mais ça ne sert absolument à rien. » Yuzuki embrassa son amoureux. « Je t'aime. » Chuchota-t-elle d'une voix à peine audible. C'était rapide, mais elle était tellement sincère, elle l'aimait pour vrai, avec toute ces années de haine, elle pouvait reconnaître ce qu'était l'amour.

De nouveau, Yuzu avait les fesses contre un arbre. Elle était satisfaite de son influence sur Ramsès. Il se faisait tellement désireux, un peu moins doux, mais Yuzuki aimait tout autant. Elle reprit son souffle entre deux baiser qui ne finissaient pas de s'éterniser tant elle ne voulait pas qu'il décolle sa bouche de la sienne.