Lighter than the light ▬ A

Qu'il prenne l'initiative de reproduire son geste lui fait plaisir et la rassure. Il n'a rien contre le contact physique, c'est ça de gagné. Absinthe a tendance à se montrer tactile lorsqu'elle est en confiance. C'est sa personnalité.
Leurs lèvres s'effleurent, très brièvement, avant que ses naseaux ne s'aventurent plus loin, vers la ganache du mâle. Elle réapprend doucement à séduire, à découvrir l'autre. C'est quelque chose qu'elle n'a pas fait depuis très longtemps. De temps en temps, elle redresse son encolure pour plonger son regard dans celui du mâle.

Absinthe étire légèrement son encolure lorsqu'il se met à couvrir sa gorge de tendres baisers. Elle ferme même les yeux quelques minutes, pour s'imprégner de ce contact si agréable. Pour s'imaginer qu'elle est aimée véritablement. Les battements de son cœur s'accélèrent légèrement lorsque leurs lèvres s'effleurent une nouvelle fois et cette fois ci elle n'y réfléchit pas davantage ; elle saisit ses lèvres entre les siennes.

Leur baiser gagne en intensité et passion au fil des minutes. Si bien qu'elle est forcée d'y mettre un terme, presque à contre cœur, pour pouvoir reprendre son souffle. Là... Doucement. On ne l'avait pas embrassée ainsi depuis bien longtemps. La passion qui l'anime la pousse à vouloir aller plus loin. Malgré les chaleurs, malgré la rouanne qui est toujours incrustée dans ses pensées. D'un geste toujours aussi mesuré, elle s'avance pour laisser ses naseaux courir le long du dos musclé de son partenaire.

Elle le ressent au plus profond d'elle ; elle perd un peu plus le contrôle à chaque minute qui passe. Sa peau s'embrase sous le contact de ses naseaux et de ses lèvres. Elle ressent son impatience qui fait écho à la sienne. Lentement, elle ferme les yeux et pousse un léger soupire qui se dessine dans l'air par le biais d'une fine fumée.
Elle frissonne. Elle se sent fiévreuse, presque malade. Le souffle court, elle glisse ses naseaux jusqu'aux cuisses du mâle et panache enfin sa queue sur le côté pour libérer ses chaleurs. Il peut faire d'elle tout ce qu'il veut... Elle est à lui. Au moins pour ce soir.

Elle frissonne lorsqu'elle sent les naseaux du mâle s'aventurer sous sa queue pour quelques préliminaires plutôt satisfaisants. Curieusement, ils sont plutôt rare ceux qui osent s'aventurer ainsi et pourtant Absinthe trouve les coups de langues presque plus excitant que la pénétration en elle-même. C'est peut-être pour ça qu'elle aime autant le sexe avec les filles d'ailleurs. Elles ont cette connaissance du sexe féminin que les mâles n'ont pas.
Docilement, la palomino écarte ses postérieurs lorsqu'il prend place sur son dos. Une douce chaleur l'envahit ; l'excitation. Elle ferme les yeux un instant, se concentrant sur les sensations qu'elle ressent mais aussi sur le parfum du mâle qui lui fait tourner la tête. Chacun de ses gestes, assurés et maîtrisés, lui arrache un petit frisson.

Absinthe se retrouve rapidement à bout de souffle, haletante. Ses gémissements sont presque étouffés tant elle manque de souffle. Les baisers qu'il dépose le long de son encolure font battre son cœur plus fort et plus vite. Sans trop d'effort, il parvient à lui donner l'illusion d'être aimée. Elle ignore pourquoi mais elle a l'impression de l'avoir toujours connu et de partager bien plus qu'une nuit torride en sa compagnie.
Sa demande lui brûle les joues. C'est bien la première fois qu'on lui demande ça. Elle ignore d'ailleurs si ce geste de possessivité lui plait ou lui déplaît mais Absinthe n'a jamais été du genre à aimer avertir tout le peuple de sa vie sexuelle débridée.
- Fléau... Souffle-t-elle d'une voix devenue rauque de plaisir. Je suis à toi, concède-t-elle, d'une voix plus forte.

Les vagues de plaisir se déchaînent avec de plus en plus de violence. Absinthe ferme les yeux lorsque son plaisir atteint son apogée et que son corps tout entier se raidit avant de se relâcher. Légèrement tremblante elle essaye de reprendre son souffle alors qu'il glisse vers le sol, la libérant de son poids. Son corps est encore parcouru de frissons électriques. Avec tendresse, elle lui rend son baiser.