i'm doing it for the taste of reality.

« Eh bien, on a deux solutions. Soit on reste là jusqu'à qu'il se lasse, mais ça m'étonnerait, soit on se casse et il nous suit. »
Il manqua de rire tellement la situation était comique. Il lui fit un petit signe de tête pour qu'elle s'enfuit avant lui.

tu ne ris pas; tu ne trouves vraiment pas ça drôle. comprenant son signe, tu fais alors volte-face d'un seul coup, commençant à détaler.

Il attendit qu'elle ai une avance, et s'enfuit à son tour, sentant le prédateur s'impatienter. Quand il arriva à la hauteur d'Alice, avec peine, il soupira.
« Ça ne marchera pas, il nous suivra partout ! Il faut se séparer. Continue ton chemin, je vais l'attirer, ok ? »

mais tu as déjà vécu ça. « hors de question ! je te suis. » tu lui lances un regard assuré. tu ne changeras pas d'avis.

Il se mords la lèvre inférieure, et la bouscule violemment, la forçant à se diriger ailleurs, tandis qu'il vira de l'autre bord. Tout en espérant ne pas lui avoir trop mal, il accéléra, afin qu'Alice ne le rattrape pas, tandis que le prédateur le suivait.
« Allez grosse boule de poils ! »
Il zigzaguait entre les arbres, cherchant à déstabiliser la bête, pour pouvoir s'enfuir à son tour.
Il avait peur, peur qu'Alice se mette en tête de le suivre.

et il a raison d'avoir peur. il te bouscule, tu trébuches, et dévies de ton objectif. rageant, tu te lances à leur poursuite, à présent derrière le prédateur que tu finis par rattraper, lui mordant la queue. celui-ci s'arrête alors et tu piles dans un nuage de poussière. le temps qu'il se retourne et tu fuis déjà de l'autre côté, le loup à tes trousses à présent. têtue comme une mule.

Rah lala !
Quand Leith sentit qu'il n'y avait plus rien qui le suivait, il s'arrêta, balayant le paysage du regard. Les bruits de sabot et les grognements du canin parvint à ses oreilles, mais c'est avec difficulté qu'il arriva à les localiser.
« ALICE ! »
Hurla-t-il, furieux, espérant ainsi faire revenir le loup vers lui.

tu entends ton nom crié mais tu es trop occupée à slalomer entre les arbres, tâchant de voir du mieux possible dans l'obscurité, pour t'en soucier.

Il ronchonna, énervé, et se mit à sa recherche, butant dans les arbres, faisant un vacarme épouvantable, réveillant toute la forêt entière. Allez, mon loup, ramènes tes fesses !

tu l'entends d'ici et comme prévu, quelques secondes plus tard, tu remarques que le loup ne te suit plus. tu ralentis, criant alors : « leith je te déteste ! »

Les paroles de la blonde lui parvint à ses oreilles, et il sourit. Mission réussie. Il se remet à galoper quand il entendit les grognements du lupin.
Moi aussi, je t'aime, Alice

tu tournes en rond dans le sous-bois, inquiète de ne pas le voir revenir. oui, tu le détestes. et pourtant, tu es inquiète à en crever.

Essoufflé, il fit un dérapage brutal, soulevant un nuage de mousse et d'herbes. Il se retourna, afin de pouvoir voir si la bête encore là. Il n'y avait plus aucune trace. Leith éprouva alors une peur bleue qu'elle soit retournée vers Alice ; cependant, son instinct lui soufflait de pas s'en faire. Quand une paire de yeux se démarque des buissons, ses muscles se paralysent.
Il sourit et se détendit en voyant que ce n'était qu'elle.
« Pas blessée, Blondie ? »

tu entends sa voix et te retournes en sursautant. tu avances vers lui, la mine furieuse mais on peut voir le soulagement dans tes prunelles. « fallait pas faire ça ! » et pourtant, tu lui souris. un peu.

« Je voulais pas qu'il croque tes jolies fesses »
C'était sa façon de dire qu'il tenait à elle et qu'il voulait pas la retrouvée blessée, mais la phrase étant tournée à la façon Leith. Il lui offrit un sourire franc et affectueux, qu'il effaça aussitôt, ne l'ayant pas contrôlé.