i'm doing it for the taste of reality.

mais ce sourire tu l'as vu. et malgré-toi, ses paroles, son comportement, te plaisent alors que tu voudrais le détester. tu souris, inconsciemment, et te mordilles la lèvre. « merci. » quand même.

« Y'a pas de quoi ma belle »
Il s'ébroua vivement, fatigué de sa course.
« Alors chérie, tu veux partir ou passer un peu de temps avec moi ? »

tu t'approches de quelques pas, presque provocatrice. « tu supporterais donc ma présence, alors ? »

Il relève la tête, hautain, se prêtant au jeu de la demoiselle, une lueur espiègle animant ses iris bleutées.
« Avec difficulté, mais j'y survivrais »

tu lèves un peu plus la tête aussi. « bien. » tu passes devant lui, commençant à trottiner.

Il la suit, trottant à ses côtés, frôlant le flanc de la blonde à chacun de ses mouvements.
« Alors, t'as fait quoi hors de gs ? »

et tu tressailles, à chaque frôlement. « pour être franche, vraiment rien. »

« Ah, tu t'es si ennuyée que ça ? »
Il comprenait presque ce qu'elle ressentait, le petit Leith. Presque.

« pas ennuyée. » rectifies-tu comme pour chercher où le contredire. « juste... lassée. »

« J'étais pas là pour te divertir, normal »
Il hocha la tête sur ses mots, ponctuant sa phrase, appuyant ses dires.

un rire bref passe tes lèvres et tu détournes ton regard pour observer devant vous. « mais maintenant, je suis revenue. »

« Et moi aussi. Drôle de coïncidence non ? Le destin, sûrement ? »
Il eu un sourire charmeur et amusé à la fois.

et que son sourire te charme toujours autant. pourtant tu as enterré tes sentiments pour lui, n'est-ce pas ? « coïncidence ou pas, on était destinés à se revoir, de toute façon. » tu plisses les naseaux. « tu n'es plus dominant, en plus. »

Sa dernière phrase le mit sur les nerfs. En effet, et il n'aurait pas dû faire confiance à sa soeur. De toute façon, il ne portait pas beaucoup d'attention à cette dernière, l'ignorant plus qu'autre chose.
« Je sais »
Répondit-il d'une voix froide et agressive, furieux du couteau dans le dos que lui avait fait sa soeur. Mais il pouvait toujours le faire payer à Swann, n'est-ce pas ?

presque satisfaite, tu ne lui réponds qu'un silence que l'on pourrait qualifier de poli, ne disant plus rien sur ce sujet. « de quel troupeau es-tu, alors ? »