Oh, it's just, metal and dust.

« Orenç.»

Il lézardait sur la petit plage silencieuse couverte de sable blanc t fin. Il était tranquille, à l'abri de toute perturbation extérieure. Les oiseaux ricanaient, mais il s'en moquait. Le souffle des vagues le berçait. Il était dans une détente des plus absolues.

Une odeur venait de le troubler, de troubler son apaisement, ses pensés lointaines. Iwa. Elle était par là, c'était sur, il l'avait sentie. Cela faisait, depuis sa naissance presque, qu'il ne l'avait pas vue. « Iwa! » dit-il, puisement, pour se faire repérer par sa fille.

Il la regarda arriver. Qu'elle était jolie. Mais quelque chose l'interpella; elle ne semblait pas.. enthousiaste, de leur retrouvailles.. « Ça va Iwa? » demanda t-il, inquiet. A vrai dire, il y avait songé, à ce qu'elle ne le reconnaisse pas. Elle était tout petite, et, il s'en était occupé dès sa naissance, puis Caelis avait poursuivit le travail. Mais quand même.

Elle lui faisait quelque chose, elle remuait son intérieur. Il voulait plus la connaitre, savoir tout d'elle et l'avoir blottie contre son poitrail. Il bredouilla, ému « Je, moi je deviens, euh, presque un adulte. Mais j'en ai pas vraiment l'impression, je me sens toujours un peu gamin. Et, toi? » lui posa t-il en retour, sentant son coeur se serrer, et battre la chamade.

« Oui, tu as raison. C'est peut-être pas plus mal, d'un côté. » fonder une famille, c'était ce qu'il souhaitait plus que tout au monde, mais il appréhendait un peu tout sur ce sujet. Puis elle lui parla de ses amis. Ah. « Ah, tes amis. répondit-il, plutôt sèchement. Il se reprit, moins froid, en disant; Et qui sont-ils? »

« Oui. » répondit-il, aux deux déclaration de la jument. Il était quand même un peu agacé. Mais il ne voulait pas. Il sentait une terrible jalousie s'installer en lui. Il ne cherchait pas à la repousser, si elle était là, c'est qu'il y avait une raison. « Et, tu considères qui comme parents, comme famille? » il fallait juste qu'il sache, et il sortit cela tout naturellement, peut être avec trop de spontanéité.

Il se mordit la lèvre, voulant se taper. Voulant la taper. Voulant les taper, sa mère adoptive, Caelis, puis Mara, et ce c*nnard de Budapest. Lorsqu'il le trouvera, il lui fera mal, il se l'ai promis. Il faut juste du temps, de l'entrainement et du courage, beaucoup de courage. Mais là, il est faible Orenç, à en pleurer. C'était lui son père, merde alors! Il l'avait recueillie en première! Sans lui, elle serait morte. Mais il n'arrivait pas à lui en vouloir, ce n'était pas sa faute à elle, celle des autres, et pas la sienne non plus. « Bon, bah je pense que j'ai plus rien à faire ici. » il allait craquer, il le sentait, sa gorge était devenue toute sèche, subissant une étreinte abominable, ne faisant que grandir. Il sentait son coeur vaciller aussi. Puis il fit volte face, et partit par là où était venue Iwa. Si elle ne tentait pas de la rattraper, il essaierait de l'oublier.

Il avait presque perdu espoir, mais quand la pie se déplaça et qu'il entendit ses pas par les vibrations fournies pas le sol, son coeur fut soulagé. Puis il entendit ce qu'il voulut, aussi. Il se tourna, les yeux bordés de perles salées, qui n'attendait que le clignement des paupières pour s'échouer sur ses ganaches. « Je.. je ne compte donc en rien pour toi. Ou presque rien, puisque tu arrives quand même à m'appeler, mais je n'suis pas dans ta tête, peut-être que mon nom t'arrache le coeur parce que tu éprouves de la pitié, juste ça. Tu ne m'aimes même pas un peu. » Puis, il rabattit ses paupières une fraction de seconde, juste assez pour déverser un torrent. La larme de trop, qui fait déborder la paupière.