/ the hills

Alma pince ses naseaux, le pourpre montant également dans ses ganaches bicolores. Alors il cherche à se boucher le nez pour arrêter de rougir ; une vieille technique de sioux. « Tu sais pas comment on fait toi ? » Loin de lui l'idée de se moquer, le mâle questionnait en toute innocence.

MDR, je testerai le "se boucher le nez pour pas rougir " Sa question la dérouta pas mal, et elle esquissa quelques pas, mal à l'aise. Euh ... Enfin, j'imagine ! Mais euh ... pas vraiment je suppose ... dit-elle d'une voix basse, comme si elle ne voulait pas qu''on l'entende.

(Oh Robin était trop belle sur sa photo en spoiler )

Arrête jsuis sûre ça marche ¬¬ Alma pouffe tout doucement, la trouvant trop mignonne dans son innocence. « C'est pas grave tu sais En plus c'pas si bien que ça » Le mec s'est fait larguer alors voilà qu'il balance sur les fesses de Ruyn, trop gamin.

Oh la méchant Alma Les yeux ambrés de Robin papillonnèrent vers le pie, curieuse, mais encore très honteuse. Je sais pas, j'ai jamais ... Jamais vraiment fait la rencontre de quelqu'un en qui j'avais assez confiance ...

Elle est trop mignonne quoi Alma s'approche d'elle, comme pour lui montrer que c'est facile d'être proche de quelqu'un d'autre. « C'est sûr que c'est important ! » Soulève Prof Alma en lui souriant tendrement, comme s'il apprenait la vie à un de ses fils.

Il fait un pas vers elle, et cela lui arrache un petit sourire, même si elle ne saurait pas dire pourquoi. Je suppose que tu l'as trouvé toi ! lance-t-elle, curieuse.

« J'avais » Corrige-t-il en soupirant sans pour autant perdre son sourire. « Les choses ne sont jamais figées et surtout pas les sentiments ni la confiance » Précise-t-il doucement et avec tendresse comme pour rassurer Robin, lui démontrer que l'amour n'est pas une guerre perdue même s'il s'apparentait en un combat permanent.

Son sourire s'estompe à ses mots, prendre un instant pour les pondérer. Si Almageste avait l'air de le vivre plutôt bien, ce n'était pas la vision de l'amour qui avait bercé Robin tout au long de sa vie, quelque chose de fou, de foudroyant, de douloureux et d'éternel, qui noie les sens et les ravive au même moment, qui rend la vie et tue. Qui avait tué ses parents. Peut-être que ce n'était juste pas Celle-là qu'il te fallait ? Elle tâtonnait, essayant de concevoir le fait que son Âme Sœur ne l'attendait pas quelque part.

Alma hoche la tête, il voit ou devine plutôt les questions qui fusent entre les oreilles de la blanche qui pourtant, ne décroche pas son regard de lui. Alors il rougit de lui en raconter tant sur sa vie et son histoire amoureuse, celle qui avait tracé les lignes de sa vie, celle qui l'avait forgé. « Non » Répond-t-il en laissant ses yeux s'écarter du corps de Robin pour se perdre sur les chutes. « C'était celle qu'il me fallait à ce moment de ma vie » Il marque une pause, apprécie ce silence qui lui permet de choisir ses mots avec précaution. « Je ne pense pas que l'on puisse aimer la même personne toute sa vie » Tranche-t-il finalement en reposant ses yeux sur elle. Bizarrement sa gorge se serre ; c'était la première fois qu'il venait le dire à voix haute.

La grisette soutient son regard, ses mots la rendant muette. Un long frisson vint parcourir son corps qui se tend contre le froid qui l'enveloppe tout à coup, ou peut-être est-ce seulement maintenant qu'elle s'en rend compte. Sa conclusion la rend triste, trop triste pour qu'elle l'exprime. Le silence se creuse, et Robin baisse finalement ses yeux, répondant d'une petite voix enfantine. Moi j'y crois.

La voix de la grise fait fondre le coeur d'Almageste encore meurtri par sa séparation. « Alors comment expliquer qu'elle m'ait quitté ? » Lance-t-il d'une voix plaintive. Le mâle veut bien croire à l'amour éternel, à l'incommensurable grandeur de la passion qui se s'éteint jamais, mais la vie veut lui montrer le contraire.

A cette question, elle n'a pas de réponse. Et de voir l'effet que cela lui faisait encore la brise un petit peu, même si elle se met des claques intérieures, s'interdisant de ressentir des choses pareilles. Robin croise le regard du pie et y hésite un instant avec de se tourner de nouveau, réfléchissant. Je suis désolée. fut tout ce qu'elle trouva à rajouter d'une petite voix, avant d'esquisser un pas vers lui, comme si elle avait voulu le consoler puis qu'elle s'était ravisé.

Les mots de la blanche passent sur lui comme l’aurait fait une plume tant la jument n’est composée que de douceur et de gentillesse. Almageste secoue légèrement sa tête, extirpant ses mauvaises pensées, sa rancoeur et son échec cuisant en amour. « Tu n’as pas à l'être » Lance-t-il comme un point final à une conversation qui les a déjà trop préoccupés. « A quel territoire appartiens-tu ? » Peut être qu’elle lui avait déjà dit mais Célia ne sait pas et elle veut pas chercher.

Elle lui est reconnaissante de les sortir habilement de cette conversation peut-être trop personnelle, au final. Et puis elle pourrait parler éternellement de son territoire. Je suis la dominante du Midi

La nouvelle décroche la mâchoire d'Alma, les histoires de dominance l'impressionnent. D'ailleurs, il met un genou à terre, parce qu'il est présentement comme ça Alma, sage, réfléchi et intelligent ET il connait les bonnes manières. « Quelle coïncidence ! Je gouverne le Couchant avec Pa C'est un peu une rencontre au sommet du coup » Bombage de poitrail of course.