/ rider

Al : 15
L : 7

L'ibérique est surpris par la vitesse dont elle se remet de son coup de tête. Elle contre-attaque même en l'imitant. Il tente de reculer, mais c'est trop tard. Il se prend la tête de la jument alezane dans la sienne. Il est forcé de reculer, fortement sonné. Il secoue sa tête plusieurs fois pour se remettre les idées en place puis il cherche une ouverture. En voici une. Il profite de sa proximité pour venir coller son corps au sien et y exercer une terrible pression pour la faire chuter.

Al : 15
L : 5

C'est sans surprise que la lionne chute alors, malgré qu'elle ait essayé de tenir le coup. Ses appuis n'étaient pas assez stables au moment où l'ibérique a commencé à lui soumettre la pression et elle a basculé en ne résistant qu'une ou deux secondes tout au plus. Elle grogne, son corps lourd s'échoue au sol et elle tente de ne pas rester sous lui. Sans se relever, ce qui peut se révéler dangereux si le gris décide de la piétiner, elle tente de lui mordre les jarrets pour le faire chuter à son tour.

Al : 14
L : 5

L’étalon allait s’apprêter à la piétiner mais elle l’obligea à céder. Il tomba à côté et la regarda du coin de l’oeil, un rictus moqueur sur les lèvres. Il n’allait pas continuer à se battre, estimant que cet entraînement était terminé. Il se coucha en vache et remit ses crins comme il faut.

Elle est prête à encaisser de nouveau mais il s'arrête. Surprise, elle le dévisage un instant avant de le rejoindre, reprenant son souffle difficilement. Elle y parvient au bout d'une longue minute et l'observe, toujours debout. Alors ?

C'est pas mal. souffla-t-il. Il se redressa et se leva dans un grognement. Il s'ébroua et rentra au petit trot dans une source pour nettoyer ses plaies avant qu'elle ne s'infectent. Il l'observa du coin de l’œil sans rien ajouter de plus.

Pas mal ? Ce qu'elle est fière ! Lui qui lui crachait dessus avant leur combat, le voilà qui lui fait comme un compliment. Elle sait que les sbires savent se battre, les parias plus encore, alors elle est flattée, c'est vrai. Elle ne répond rien et l'observe un instant avant de l'imiter, pénétrant à son tour dans la source où il se trouve. L'eau tiède rafraichit son corps chaud par l'effort et lave son poil trempé de sueur et, à quelques endroits, de sang. Elle ne montre pourtant aucun signe de douleur ou de gêne. La douleur, c'est dans la tête. Son mental à elle est bien plus solide que ça. Alors, je suis engagée ? demande-t-elle avec un petit sourire.

Ouais, maugréa-t-il avant de s'approcher d'elle, les oreilles pointées vers l'arrière. Bienvenue chez toi. souffla-t-il en s'arrêtant à quelques centimètres, à peine, d'elle. Il l'observa simplement, soufflant de l'air froid de ses naseaux tâchés de sang.

Elle récupère son souffle, comme si c'était là le seul oxygène qu'elle puisse attraper. Sa tête s'incline légèrement et son sourire en coin s'agrandit. Ses iris se mettent à briller. Merci

De rien. Fais pas de conneries, sinon, c'est moi qui m'en prend plein la gueule.. souffle-t-il tandis que sa queue fouettait ses flancs nerveusement.

Elle se rapproche de lui, féline et provocatrice à la fois, toujours contradictoire tant dans son comportement que dans ses gestes. Je ne te décevrai pas, affirme-t-elle alors, avec sincérité. Elle laisse leurs flancs se frôler. Merci pour cette leçon.

J'espère bien, lui souffle-t-il en laissant ses naseaux frôlés la ligne du dos de la lionne. Il l'observe un instant avec de se retirer un peu. Il avait peur, après ce qu'il s'était passé avec Bowie. Il soupira légèrement avant d'ancrer ses prunelles dans celles de la palomino. De rien.