• Au-delà des frontières.

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Épuisée par ses nombreux entraînements, Jiyuu s'était glissée jusqu'à ce territoire sans se faire remarquer. Elle avait donc parcouru des kilomètres avant de pouvoir se poser à l'ombre de grands rochers dans le dédale rouge. Ici, elle avait peu de chance d'être dérangée, ce qui lui convenait parfaitement.

L'étalon se promener trenquilement laisse ces sabots le mener là où bon lui semble.
La masse noire dans ce paysage rouge se marier parfaitement. Il était bien, il fait chaud mais l'ombre lui procurer une petite fraîcheur agréable. Ces sabots laisse échapper quelque petit cliqueti contre les quelques rochers sur son chemin.

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En entendant les sabots d'un parfait inconnu, l'alezane se releva, juste au cas où. Parce qu'après tout, elle ne savait pas sur qui elle pouvait tomber. Ses oreilles se rabattirent en arrière en attendant que l'étranger se montre à l'endroit où elle était située dans le dédale rouge.

Il escalada un petit rocher et quand il releva la tête pour continuer son chemin il tomba face à face avec une jument. L'alezane avaient les oreilles en arrière.
L'étalon était planté là, il ne bouge pas et ne parle pas non plus. Sa carrure était plus grosse que celle de la femelle. Bon faut dire aussi que c'est un bon gros Frison. Ces oreilles étaient droites sur son crâne à regarder la jument comme si de rien était.

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En revanche, ce qu'il ne pouvait pas savoir était qu'il se trouvait en face d'une guerrière renommée de Galop Sauvage. Elle-même ne se rendait pas compte de sa réputation qui, bien souvent, la précédait sur les terres.

- T'es qui ? Grogna-t-elle en s'approchant d'un pas.

Les oreilles toujours pointées en arrière, on pouvait sentir une grande méfiance en elle mais aucune peur face à l'étranger noir.

Il resta de marbre face à la jument. Elle était méfiante sa se voyais.

- Pourquoi je donnerais mon nom face à une parfaite inconnue ? Qui me dit que tu ne serais pas l'une dès leurs ? Il était froid.

Bien évidemment il parle des sbires. Il en avait entendu parler... beaucoup trop à son gout. Sans même les connaitre il les détestait déjà.
Il était tout de même tendu face à elle. De la rage pouvait se voir dans son regard.

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- T'es nouveau, grogna-t-elle sans une once de pitié.

La renarde ne connaissait aucune compassion envers de potentiels ennemis.

- J'suis d'puis masse temps ici, s'exclama-t-elle, plus froide encore qu'auparavant. J'pense qu'j'suis en droit d'être méfiante, contrairement à toi. T'es pas encore chez toi mec, alors dis-moi ton putain d'nom.

Elle montra les dents cette fois-ci et n'hésiterait pas à employer la force si c'était nécessaire.

La violeeeeeence xD

En voyant sa réaction il comprit qu'elle n'était pas du côté de l'ennemi. Il se met à rire doucement.

- Heiken, dit-il amusé, mon nom est Heiken et je ne suis pas du côté de l'ennemi.

Il était sincère. La jument était agressive mais lui ne prenait pas compte. Ce n'était pas important pour lui.

- Dit moi, jument, j'aimerais me battre pour défendre les terres, à qui je peux m'adresser ?

Son regard avait perdu toute la rage qu'il dégager, maintenant son regard exprimé une envie incontournable de trouver des réponses.

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Venant de Jiyuu, fallait s'y attendre. • Au-delà des frontières. 199962

- C'est moi qu'en jug'rai, lui répondit-elle.

La renarde ne faisait de toute façon confiance à personne, pas même à Hooker qui pourtant lui avait parlé de bon nombre de choses. Il fallait toujours un certain temps avant de pouvoir se sentir à l'aise avec quelqu'un.

- Et j'm'appelle Jiyuu, se présenta-t-elle brièvement. Si t'veux t'battre pour nous, t'as qu'à m'le dire. Ici, tout l'monde s'dit les choses. S'tu veux être sûr d'être entendu, t'peux aussi passer par Hawk, Hooker ou Sydän, les anciens dominants.

Les oreilles toujours pointées vers l'arrière, on pouvait sentir en l'alezane l'âme d'une guerrière. Par ailleurs, la méfiance exprimée était moindre comparée à une certaine rage de vivre qui alimentait sans cesse ses mots et ses actes.

Il reprit tout le sérieux qu'il avait en arrivant et plonge son regard dans celui de la jument.

- Alors je te le dis. je veux me battre, j'ai seulement besoin d'entrainement j'ai seulement un petit avantage c'est que je suis assez imposant comme frison.

Il parla avec douceur mais il était ferme dans ces propos.

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- Pour l'entraînement, tout l'monde en a b'soin, lui dit-elle.

C'était une vérité bien malheureuse mais c'était ainsi, on ne pouvait pas le nier. Chacun des combattants allait devoir développer son potentiel, au risque de se retrouver mal barré devant les parias et leurs sbires.

- J'pourrai t'aider si tu l'veux, lui dit Jiyuu.

Elle observa ensuite attentivement le frison. En effet, il était imposant, mais ça pourrait être un avantage autant qu'un inconvénient face à un adversaire plus doué.

Il n'aimait pas forcément demander de l'aide. Mais là pour le coup il n'avait pas le choix.

- Si tu veux bien aider un étranger.

il appuya bien sûr le mot étranger. Les terres des Gsiens étaient sa nouvelle maison et pour rien au monde il la laissera a des gens malsains.

Invité

- Tant qu'l'étranger est pas un traître, lui répondit-elle.

A cette période, chacun se méfiait d'éventuels espions. Les parias et leurs sbires ne reculeraient devant rien pour avoir de nouvelles informations.

- J'pourrai sans doute t'apprendre des trucs, lui dit-elle.

Après les nombreux combats et entraînements qu'elle avait passés, il était évident qu'elle avait de quoi enseigner quelques petites choses bien utiles.

- Alors enseigne-moi.

Il n'a jamais été aussi sincère de toute sa vie... a si une fois... Avec une jument Parantez. Cette pensée s'envole vers elle.

J'espère qu'elle va bien.

- On pourra commencer quand ?

Il fixa le corps de la jument. Elle était musclée et en parfaite condition physique.

Invité

- Maint'nant, lui répondit l'alezane.

Elle garda ses oreilles pointées vers l'arrière en se mettant en position de combat. Tout d'abord, elle fit une révérence respectueuse, de sorte à montrer qu'elle ne ferait pas de coup bas. Ce n'était pas son truc, même si face à un véritable adversaire, elle ne se gênerait certainement pas.

- J'te laisse porter l'premier coup, lui dit-elle.

La renarde planta son regard brun dans le sien.

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