Au delà des limites .

- O - Jamais le mâle s’est aventuré ici. Il sait que les Nayatis on en fait leur terre, et il n’est pas sûr d’être le bienvenu. Pourtant, ses pas l’ont guidé ici après sa ronde quotidienne sur ses terres. Il faisait nuit quand il avait quitté. Le lac et il avait fait une jolie marche pendant la nuit pour rejoindre les falaises. Le soleil se levait doucement, quand il les avait finalement atteintes. C’est beau. Si beau. A en couper le souffle. Il s’approche au bord, doucement, pour laisser ses yeux vagabonder sur la voute bleutée qui semble doucement s’éclairer. Son regard se porte d’abord mélancoliquement sur l’astre lunaire avant le le poser sur une forme grise un peu plus loin. Il renâcle en douceur, ne cherchant pas à effrayer l’inconnu. « C’est beau, ici, n’est-ce pas ? » Il reste à une distance raisonnable. Si l'envie lui venait de l'attaquer. Il garde une blessure désagréable au garrot de son dernier combat. La plaie semble avoir du mal à guérir. Mais il ne s'en inquiète pas encore.  

 

- O - Le grand gris admire la beauté du levé du soleil. Rapidement, il finira sa course dans la voute bleutée sans même qu’il l’a vu faire. Ses mouvements étaient imperceptibles à l’œil et pourtant, il était là. Il souffla doucement avant de reposer son regard sur la jument grise elle aussi. Il était calme et serein, pourtant son esprit bouillonnait, ses amis étaient dans un camp indien et il ne savait pas comment les libérer. Son roi était fait prisonnier. Il secoua la tête essayant de chasser ça de sa tête pour un court moment. « Oui, Luanera est étonnante. Ces terres cachent mille lieux étonnants et variés. » Il souriait, chaleureux, comprenant qu’elle n’était pas une menace. « J’en déduis que tu viens d’arriver ici ? Je me trompe ? »

- O - Oroïne reste calme et à bonne distance, les yeux rivés tantôt sur l’horizon, tantôt sur elle. Il sourit. Doucement avant de détailler tranquillement la jument, il ne l’a encore jamais, et sn odeur lui est inconnue. Parmi toutes ses rencontres il a parfois peur d’en oublier, mais pour le moment non, il garde e compte, tout va bien. A y regarder de plus la jument semblait mélancolique ? Ou était-ce de la tristesse ? Il ne savait pas. Ne la connaissait pas assez pour poser des questions aussi personnelles. Il rit doucement, secouant la tête. « Effectivement, j’ai rejoint les Nilaak, je suis protecteur. Les terres sont divisées en 4, Nilaaks, Erg, Nayati et Wiha… » Il ne savait même pas s’il avait rencontré des membres de chaque. Lui avait choisi le troupeau avec qui il avait le plus d’affinité. Tout simplement. « Si chacun à un territoire, tu es libre d’aller partout. Aucun d’est en guerre contre aucun. » Il souriait doucement. La vie était paisible ici. Les seuls problèmes était entres les équidés et pas entre les clans, en tout cas, rien n’était monté jusqu’à ses oreilles. « D’où viens-tu ? » demande-t-il tout doucement, curieux d’en apprendre plus sur son interlocutrice.

- O - Le regard du mâle fini sa course sur ses yeux, simplement, en soutenant son regard amicalement. Il aimait effectivement ces lieux, non, il aimait simplement ses terres, il y avait vécu des choses merveilleuses, des aventures qu’il ne voulait pas oublier. Alors oui, il y était bien, parfaitement bien. « Oh, je suis désolé d’entendre ça, j’espère sincèrement que tu te plairas ici, et si tu cherches un troupeau, ou un ami ou des conseils, n’hésites pas. » Il souriait doucement, sincère. Le mâle était rarement empli de mauvaise intention. Pouvait-il l’être ? Oui, sûrement.

Il sentait que c’était douloureux, et ne cherchait pas à en savoir plus. « Je suis Oroïne, sentinelle Nilaak. Et toi ? »