i call this a shithole

Enja était toujours en quête de plantes, et longeait la rivière. Elle espérait se fier aux plantes qui pousseraient ou qui étaient en train de mourir pour déterminer où l'eau redeviendrait potable.

« Oui ! J'en cherche pour mon groupe. » fit-elle calmement, s'orientant finalement vers le brun qui se situait à une dizaine de mètres.

Lorsqu'il s'approcha et évoqua ce souvenir, Enja eut un petit sourire. « Belzé ? Je suis contente de te voir. » fit-elle avec un véritable air chaleureux.

« Je ne connais personne qui ai rajeunit avec le temps » fit-elle avec un petit air espiègle, sa voix toujours aussi douce.

La brunette demeura interloquée un instant. « Une sorcière ? » s'enquit-elle, peu familiarisée avec ce termes. Qu'appelait-il une sorcière ?
Et lorsqu'il cueillit la plante à leurs pieds, elle ne put cacher sa surprise. « Tu t'y connais ? »

Elle l'observa avec un certain scepticisme. La plante qu'il avait ramassée servait à l'élaboration d'un poison discret et subtil. Selon la corpulence il pouvait ne pas être mortel, mais il aurait tué la plupart des personnes d'une corpulence normale. « Oui, je parle des plantes. » fit-elle calmement, observant les feuilles cornues de la plante.

Enja ne savait trop comment réagir. Belzé était clairement en train de cueillir des plantes pour la fabrication d'un poison. A croire que les plantes qui restaient étaient seulement destinées à tuer. Elle respirait le plus calmement possible. Elle-même n'avait-elle pas cueillis ce genre de plante, avant la grande guerre ? Pour faire des expérience, pour préparer l'empoisonnement des parias en masse ? « Effectivement. » lâcha-t-elle simplement, sans vouloir se montrer abrupte. « La nature est déjà fort peu clémente envers les vivants, alors... pourquoi ? » osa-t-elle simplement, sa voix demeurant basse, comme un souffle.