My loneliness is killing me

Aulia laissa un rire lui échapper, avant d'hoqueter de surprise en le sentant la traîner dans l'eau. Elle poussa un petit cri, étonnée, avant qu'elle ne tombe dans le bassin à ses côtés. Elle ressortit sa tête, toute trempée, tout en rigolant. Petit malin, j'vais me venger. Elle se mit à l'asperger avec son museau.

Elle redoubla d'effort pour l'éclabousser, mais s'interrompit lorsqu'il se rapprocha d'elle comme ça, laissant son poitrail épouser le sien et leurs naseaux s'effleurer doucement. Je suppose que ma vengeance peut attendre un peu. lâcha-t-elle, espiègle, avant d'embrasser la commissure de ses lèvres.

Comme tu es clément. Ses lèvres s'étirèrent d'amusement, tout juste avant que ses yeux ne se ferment sous ses baisers agréables qui lui arrachaient des petits frissons subtils. Ses prunelles se rouvrirent pour se plonger dans celles de son beau brun, avant qu'elle ne dépose un baiser court mais plein de tendresse sur ses lèvres.

Elle était si plongée dans ses pensées et sa contemplation, si bercée par ses sentiments nouveaux envers lui qu’elle ne se rendit presque pas compte qu’il semblait manigancer quelque chose. Elle fut donc toute surprise de le voir plonger sous l’eau et la soulever d'un coup. Elle éclata d’un rire franc et malicieux, tout en s’accrochant à la crinière du brun quand elle se sentir glisser. Puis, elle déposa son encolure contre la sienne, la lui mordillant délicatement.

Bercée par son rire grave et mélodieux, Aulia se laissa faire, tombant dans l’eau en rigolant elle aussi. On aurait dit vrais gamins qui s’amusaient. Et plus ils riaient ensemble, plus elle l’aimait. Elle s’écarta de lui pour qu’il puisse se relever, avant de secouer sa crinière. Tu t’es donné pour mission de défaire ma coiffure hein ! lança-t-elle, amusée. Elle lui donna un petit coup de museau sur sa joue, suivi d’un baiser.

En dehors des sentiments amoureux qui naissaient au sein de ses entrailles, c’était fou comment il pouvait l’attirer. Il ne lui en fallut pas plus pour éveiller la fougue de la jeune jument. Elle eut un petit sourire en coin, malicieux, avant qu’ils n’échangent un baiser fougueux et langoureux, où se mélangeaient passion et amour. Il était déjà si addictif. Elle priait pour que leur relation ne soit pas qu’éphémère car elle l’adorait déjà tellement.

La chaleur lui montait aux joues, à la tête. Tout se bousculait en elle, elle aurait tant de choses à lui dire et en même temps, elle ne voulait que se taire et profiter de sa compagnie. Elle commençait peut-être à s’ouvrir pour de vrai, l’extravertie qui était devenue introvertie dans sa vie amoureuse. La confiance qu’elle avait en lui se construisait, se renforçait au fil des secondes passées à ses côtés. Aël... J’avais oublié ce que ça faisait d’être amoureuse. Elle sourit doucement. C’était sans doute sa façon de lui dire ce qu’elle ressentait.

Ses mots lui coulèrent sur le dos comme une caresse réconfortante et réparatrice. Elle ferma les yeux et se laissa aller tout contre lui, apaisée et complètement détendue. Elle s’était promis de ne pas aller trop vite, de ne pas se brusquer, de peur d’être blessée à nouveau. Mais ces choses-là ne se contrôlaient pas vraiment. Alors si elle l’aimait, elle n’allait pas faire exprès de le repousser sous prétexte qu’elle veut prendre son temps. Aulia le voulait pour elle, que pour elle. Elle glissa ses naseaux le long de son cou, y déposant quelques baisers amoureux.