G.O.O.D L.U.C.K [TERMINÉ]

Je regarde attentivement ses arbres : - Oui, il revive chaque années. C'est magnifique de les revoir verts tout les printemps. dis-je, le sourire au lèvre, d'une voix calme et posée.
En continuant de marcher, je le regarde derrière : - Moi non plus je ne t'oublierais jamais ...
Après plusieurs heures passés à marcher, je décide de boire un peu, voyant une rivière devant eux qui leurs barraient le chemin, plutôt, un grand ruisseau. Je m'en approche et boit un peu avant de constater une grenouille non loin de moi qui avait sauter entre mes deux oreilles. En relevant la tête, je rigole, montrant la grenouille à Appolonius, trouvant sa drôle.

Le frison alla boire à son tour et constata lui aussi la grenouille, mais ne fit aucun sourire ou aucun rire à l'égard de alizée, mais pas parce qu'il ne trouvait pas cela drôle, simplement que c'était impossible pour lui. - Elle a manqué te sauter sur la tête. souffla-t-il avec un air doux.

En voyant que l'étalon ne riait pas, je redescends ma tête pour que la grenouille saute de là où elle était, elle avait une belle vu mais je préférait essayer de faire rire Appolonius que de jouer seule. Je m'éloigne légèrement. J'aimais bien, c'était faire des cabriole dans l'eau, l'étalon noir, lui, n'allait sûrement pas venir se prêter au jour ni même adresser un sourire à ce que je faisait, j'en étais même certaine. Arrivant à quelques mètres plus loin du mastodonte, je commence à ruer, cabrer joyeusement et gaiement dans l'eau tel un jeune poulain.

Le mâle haussa un sourcil et se demandait même ce que faisait la jument, pourquoi agissait-elle ainsi? Il pencha la tête sur le côté, sceptique. Il s'ébroua et s'approcha de la femelle, un regard posé sur elle se voulant neutre.

Je m'arrête soudainement, grattant vivement le sol boueux que j'avais en dessous des pieds, le regardant : - Quoi ? On peut très bien jouer à tout âge non ? ^^

Le frison souffla doucement sur le visage, sérieux et doux, malgré tout. - Oui, certainement. Mais, il se fait tard, tu ne crois pas que tu devrais y aller? demanda-t-il avec un visage plus attentionné.

- Où sa ? Où est ce que je dois aller ?
Oui, je me demander bien où, regardant le frison calmement.

Le frison baissa les yeux, simplement. - Chez toi, Alizée. Il se fait tard et je sais que tu peux te défendre, mais j'aimerais que tu rentres saine et sauve, s'il te plait. lança-t-il avec le regard insistant et pesant sur elle. Il pivota et leva un peu la tête, sans regarder derrière lui... - J'aimerais réfléchir à plusieurs choses, retrouvons-nous ici dans quelques jours, si tu le veux bien. Mais, sache que tu m'es précieuse, Alizée. Tu es mon amie et si tu fais la moindre connerie, je n'aurai pas d'autres choix. souffla-t-il en se rapprochant d'un arbre. - Si tu veux encore rester un peu, ça ne me dérange pas. Mais, je devrai te laisser tout à l'heure, il le faudra. rétorqua-t-il sèchement et froidement. Il devait mettre ses idées en ordre, car présentement rien n'allait vraiment dans son esprit.

En le regardant, je me rend compte vite d'une choses : - La vérité c'est que ... Je ... Je n'est pas de chez moi ... Je erre dans but depuis ma naissance ... Je baisse les yeux : - Je repars seule et on se retrouve ici. Si tu n'est pas là, alors je t'attendrais ...
Je lui jette un dernier regard avant de me retourner et partir de mon côté, non, pas tête basse, je savais que j'allais le retrouver dans quelques jours, espérant déjà que quelques choses, un singe, même quelques chose de très petits, change en lui. Elle attendait le "clic" !, Qui allait le changer définitivement, mais ce "clic", allait être très dur à aller chercher au fond du colosse.

Le frison ferma donc les yeux et demeura silencieux pendant quelques minutes, réfléchissant. Puis, il leva la tête et se tourna entièrement vers Alizée, sérieux. - Je n'ai pas non plus de chez moi, mais je sais que j'en aurai un, un jour. souffla le noir tout bas, mais assez fort pour que la jument entende ce qu'il avait à dire. Il y avait des choses que Apollonius seul doit changer et d'autres avec l'aide de tous ses amis. Il doit faire le point sur certaines choses, dont Twyla plus particulièrement. L'étalon pivota donc et prit lentement le pas, mystérieux. - C'est exact. souffla-t-il en disparaissant plus loin, rongé par trop de questions.

Out

Je devait, moi aussi, ressortir quelques petites choses du passé. En retraçant ma route, je passe par la forêt, curieuse, je regarde où est le corps d'Ortest, mais, en le cherchant, à ma plus grade surprise, le corps n'étais plus là, je galope, me dépêchant pour, si ce serait possible, ne pas tomber sur lui, apparemment encore vivant : - Je le savais, tu fais un très bon comédien.
Je continue de galoper pour enfin sortir de la forêt et ralentit pour trotter, gravissant une nouvelle fois la montagne, par le même chemin, et avec assurance pour ne pas tomber. Je la redescend et marche, trouvant, devant moi, la maison, un vent me fit frissonner.

Le noiraud était déjà bien loin, maintenant et il ne voyait plus du tout la femelle. Il finit par s'arrêter et se mit à penser, mais au final, il préféra partir pour mieux réfléchir.

Out, ça veut dire que ce sujet est terminé et dans quelques jours, on en créera un nouveau ou simplement plus tard.

( Mais non, tu verras, ça passera rapidement et puis, j'ai toujours mon Kishin. Si tu le souhaites vraiment. )