G.O.O.D L.U.C.K [TERMINÉ]

Le frison tenta de lever un peu la tête, mais sans force, elle glissa sur le sol froid et blanc, mais tout ça pour regarder la jument dans les yeux. Pourquoi faisait-elle tout ça? Pourquoi? L'étalon se sentait si engourdis et faible, tandis qu'avant, il était fort, agile, endurant ainsi qu'imposant. Mais, là on aurait dit une autre facette de son monde... Il souffla doucement, faible. - Je ne comprend pas pourquoi tu fais tout ça... Tu es la... tenta-t-il de continuer, fatigué. - Tu es la deuxième qui m'aide ainsi. avoua-t-il finalement s'ayant endormis auprès de la jument, à nouveau dans un rêve étrange. Un rêve du passé?

Avant qu'il ne reparte dans un rêve, je lui dit : << Mon présent à moi, il est comme sa ... >> dis-je d'une voix calme et douce.
Sans rien ajouter de plus, je le laisse se rendormir, aux aguets, surveillant le moindre mouvements.Je me suis dis que, si cela se reproduisez, je devais absolument rester avec le mastodonte.

Le mâle entra soudainement dans une autre dimension, celle d'un souvenir, d'un rêve du passé et ses démons resurgiraient malheureusement. Apollonius se retrouva dans un champ, avec sa soeur jumelle et sa mère. Celle-ci était en train de punir Sélène pour un crime qu'elle n'avait aucunement commis, selon les dires de sa mère, sa soeur jumelle aurait profité de son père pendant un soir, l'empêchant de voir sa congénère. Mais, ceci était faux et la mère avait utilisé cela à son avantage pour faire souffrir la soeur d'Apollonius sous ses yeux. Poulain, il jouait toujours avec Sélène et la protégeait, mais à ce moment, il n'avait pu rien faire. Elle était encore plus jeune que lui et pourtant, il désirait l'enlever des pattes de sa mère. L'étalon se souvenait de cela comme si c'était hier et c'était pour cette raison qu'il y rêvait encore, jour après jour, car il ne s'était toujours pas libéré de ses propres démons. Apollonius se souvint alors du moment où il jouait dans la cours avec sa meilleure amie, le temps où l'amitié et l'amour était au rendez-vous. Sa mère et son père ne leurs donnaient jamais d'amour. C'était toujours des coups, des punitions sans raison et des tortures de toutes sortes. Le petit noir vécu dans cela toute sa vie, voilà pourquoi il est devenu ainsi avec le temps. Froid, distant, indifférent, mystérieux et refermé sur lui-même. Un jour, son père s'est amusé à cogner sa soeur devant lui, si fort qu'il la blessa aux côtes. Il riait de cela, comme si c'était un jeu. Une victoire de plus, c'était toujours agréable, selon son père. En plus, un autre jour, la meilleure amie de Apollonius fut pris au piège. Les deux équidés jouaient dans la cours ensemble, avec Sélène plus loin et le père du noir voulut rencontrer la petite pouliche, la meilleure amie de son fils. Alors, insouciant, Apollo s'approcha avec son amie et soudainement, le père frappa la petite et continua ainsi, la forçant même à se faire saillir sous les yeux de l'innocent Apollonius. Par la suite, ce fut le tour de la mère qui se mit à mordre sur le corps frêle de la pouliche tombée au sol, presque inerte. Elle hurlait le nom de son meilleure ami, mais celui-ci était effrayé et complètement impuissant. Son père continuait à s'amuser avec elle, tandis que la mère se réjouissait de la souffrance de la pouliche et Sélène pleurait un peu plus loin. Le frison tenta plusieurs fois d'éloigner ses deux parents de sa meilleure amie, mais rien à faire, c'était terminé. Puis, à la fin de toute, le père d'Apollonius creva les deux yeux de la petite. Apollonius pleurait comme jamais il n'avait pleuré et depuis ce jour, plus jamais il ne pleura et ria. C'était finis, entièrement terminé. Le frison se serra encore plus sous le choc de ces souvenirs, tremblant et soulevant son bassin à chaque souvenir de tortures qu'il se rappelait. Son passé ne pouvait être oublié, malheureusement. En plus, il a eu une enfance terrible, frapper, torturer physiquement et moralement, psychologiquement... Il a tout reçut en pleine gueule, le pauvre et de là, sa maladie qui le tuera un jour, certe.

Je le regarde, le voyant souffrant à nouveau, je sus au bouts d'un ou deux minutes qui refouler les souvenirs, ce n'était pas bons du tout, je le mords à la ganache, non méchamment, mais pour qu'il se réveille. C'était déjà le matin et je refuser de le voir souffrir, il avait cauchemarder toute la nuit.

Le frison sentit une douleur au niveau de la ganache et ouvrit vivement les yeux, les oreilles plaquées contre son crâne, ayant imaginé son père sur le coup. Il grogna et sa vision devint alors plus claire. C'était Alizée qui se tenait devant lui, tentant de le calmer et de le réveiller. Il se calma et redressa lentement la tête, allant déjà beaucoup mieux. Il respirait mieux et il était calme, c'était déjà très bien. Son sérieux était toujours aussi présent et son regard se posa sur la jument, silencieux.

Je le fixe, puis bouge la tête autre part, surveillant toujours, restant à ces côtés, couché aussi pour le moment. Je n'imaginer pas comment était la vie passer d'Appolonius mais, je pensais à la mienne. Toute petite, abandonner par ces propres parents pour vivre seule. J'ai frôler la mord plusieurs fois, à cause de ma faim, de mon non-orientation et des températures de saison.

Le mastodonte finit alors par se décoller un peu de la jument et se redressa sur ses jambes qui étaient toutes engourdis depuis hier soir. Il finit par s'ébrouer et manqua de culbuter sur le côté, mais il se retint grâce à la petite équilibre qui lui restait. Il se tourna vers la jument, neutre. - Je suis désolé pour tout ce qui s'est passé. avoua-t-il en baissant lentement la tête, enlevant la terre de son membre antérieur. Il n'avait que 4 ans et il était déjà si malade...

Je me relève à mon tour. << Ce ... Ce n'est pas grave ... >> J'avais dit sa dans mes pensées, retrouvant une scène, celle ou je venait d'ouvrir, pour la première fois de ma vie, mes yeux noir comme mon pelage. Une scène, choquante pour moi. Retrouvant à mes côté, ma mère, que j'avais reconnu, mais, allonger et qui ne respirer plus. Et, mon père, lui, je ne l'ai jamais connu. Je viens de retracer ma vie en juste quelques secondes, des moments de ma vie défilés devant mes yeux. La jour de ma naissance, quelques moments où je me suis débrouiller seule. Un hiver où j'ai faillit mourir, ma rencontre avec Ortest, la naissance du poulain, sa mort ... Tout ...

Le frison fronça les sourcils, attentif. - Qu'y a-t-il, Alizée? demanda le noir en se rapprochant pas trop, mais juste un peu.

Je sors brutalement de mes pensées : << Non, rien, rien du tout ... Je ... Penser à mon passé, et ... C'est pas très joyeux ... >>
Une larme involontaire s'échappa, puis deux, puis trois, et toutes mes larmes que j'avais gardés dans mes pensées pendant toutes ces années, s'écoulent sans que je m'en aperçoive.

Le mastodonte se rapprocha involontairement et vint simplement poser son museau contre les crins de la jument, silencieux. Il ferma doucement les yeux et fit le vide dans son esprit, pour s'aider un peu lui-même. - Tu es devenue spéciale, Alizée, à mes yeux. Je peux comprendre ce que tu ressens. avoua-t-il en recula de quelques pas, toujours aussi mystérieux. Apollonius n'avait pas le choix d'agir ainsi, car elle inspirait les mêmes étranges sensations dans son être que Twyla, dans le temps. Mais, pouvait-on dire qu'il aimait? Non, malheureusement. Car, ne connaissant pas cela, il lui était difficile de faire le ménage dans tout ceci.

Surprise, j'ouvre mes yeux grands ouverts pour attendre qu'il s'arrête. - Appolonius, moi aussi je comprends ce que tu ressens, c'est toi qui me donne l'espoir de vivre depuis que je te connais. Avant que je ne tombe sur toi, je errais seule et j'avais peur de tout. C'est toi qui me réchauffe le cœur ...
J'avance encore légèrement, osant, cette fois-ci, lui toucher les naseaux doucement, fermant les yeux : - Avec l temps, tu verras, je suis sûre que, petit à petit, tes mauvais démons partiront loin, mais ce chemin, quelqu'un doit t'aider, et ... J'aimerais que ce quelqu'un soit moi ... Je veux t'aider ...
Je recule, n'en demandant pas plus venant de l'étalon.

Le froid devint alors plus doux et l'étalon laissa la jument se rapprocher de lui, juste pour cette fois. Il ferma les yeux et demeura immobile, le temps qu'elle se recule par la suite. Il souffla doucement et posa de nouveau son regard dans celui de la jument. - Si tu veux vraiment m'aider, c'est d'accord, mais ce passé qui est le mien ne pourra s'effacer aussi facilement. Je te permet d'être à mes côtés, mais pas plus que cela. dit-il en la regardant d'un regard un peu plus doux, mais rien de différent. Il observa l'horizon, pensif. - Je dois t'avouer qu'il y a une autre jument, mais je ne l'ai pas revu depuis un bout, maintenant... Je ne peux pas te dire si je t'aimerai un jour, mais sache que je t'apprécie déjà énormément, Alizée. Comprend cela, au moins. déclara le noir sérieux et ce, en fermant doucement les yeux, calme. Il ouvrit de nouveau les yeux, pensant à la rencontre avec cette autre jument et demeura neutre. - Je ne connaissais pas l'amour, l'amitié, la joie et même le bonheur, c'est cette jument qui m'a tout appris environ. Alors, je me suis attaché à elle, mais elle a petit à petit disparue, puis je ne peux pas dire que je l'aimais véritablement, mais je sais qu'elle était importante à mes yeux, tout comme toi, aujourd'hui. Je n'ai jamais souris, ni pleuré ou ris, alors sache que pour moi, elle m'a fait découvrir beaucoup de belles choses. Je sais que tu le feras, toi aussi et je ne doute pas de ça. Mais, je préférais te mettre au courant de cette situation. Tu es déjà une amie pour moi, c'est énorme pour moi. Sache-le. déclara-t-il avec un regard puissant et insistant.

Je le regarde, sans rien ajouté de plus, je savais que j'avais déjà une chance énorme de faire partit de la vie de cet étalon si inconscient. Je m'en suis rendu compte. Je continue ma marche, silencieuse.

( Je sais... Moi aussi après avoir relu. )

Le mastodonte continua alors de suivre la jument et s'arrêta un instant, observant quelque chose au loin. - Alizée, vois-tu ces arbres? Ils finissent par revivre même s'ils meurt. C'est exactement comme nous. souffla-t-il tout bas, serein. Il demeura là, à regarder les arbres, ces feuilles tomber pour repousser au printemps prochain. - Je ne t'oublierai pas. dit-il avec un regard apaisé.