together land [DOMINANT-E-S]

Le Lion reste muet. À quoi rassembler tous les dominants s'ils se font tous cracher dessus si leurs avis ne va pas dans le sens de la minorité ? Il est vrai que lors de la précédente migration, lui-même n'était qu'un enfant. Il n'est pas né ici, comme il se plait à le répéter souvent pourtant. Il a brièvement connu les autres terres, les anciennes, l'autre Nord, le bateau échoué où son père est mort. Il frissonne. À cet âge-là, il avait été contraint de suivre la masse. De suivre Nox qui avait promis à son père de s'occuper du Nord et de son fils en attendant qu'il soit en âge de gouverner.
Le Lion ferme les yeux. Ces souvenirs, il s'en souvient encore. Ce n'est pas parce qu'il a survécu qu'il a envie de les revivre. L'incertitude est partout, et la petite Zohra semble oublier que rien n'est sûr dans ce monde. Trop sûre d'elle, viendra un jour où elle se cassera les dents sur sa confiance en elle. Pourtant, il ne dit rien de tout cela. Il garde pour lui, comme toujours. « alors envoyons nos éclaireurs. je ne bougerai pas d'ici tant que nous ne sommes pas assurés d'avoir trouvé des terres disponibles et pouvant accueillir les nôtres, je ne les guiderai pas dans l'inconnu en leur promettant monts et merveilles s'il n'y a rien au bout, ou que nous tombons sur pire. » murmure-t-il simplement, avec un soupir. Parce qu'il y a toujours pire, et ça non plus, il ne faudrait pas l'oublier.
Il se décale et frôle les flancs d'Elune pour lui intimer le silence. Pas besoin de se monter contre les autres, il leur faut rester unis, pas séparés. Une présence vient rapidement interrompre leur discussion et le Lion n'a pas besoin de tourner la tête pour savoir de qui il s'agit. Les poils de son échine se hérissent, comme à l'approche d'un danger. Il l'écoute à peine. Que croit-elle pouvoir revendiquer, elle qui a disparu, laissé son troupeau à l'abandon – il doit bien reconnaître à Rowena le mérite d'avoir été là pour « s'en occuper » quand la dorée s'est soudainement plongée dans l'oubli et la lâcheté de l'ombre. Elle revient maintenant, comme une fleur, et il faudrait en plus lui accorder le mérite de l'écoute ? Oroszlàn a envie de cracher sur sa mère, juste parce qu'elle a osé se pointer ici. Mais il n'en fait rien, ne lui accorde pas même un regard, et observe seulement les réactions alentours, pourvu de son calme olympien et habituel. Un calme froid, tranchant, aussi dangereux que l'est son territoire.

J'étais totalement contre cette idée de quitter nos terres. C'était pas 4 humains qui allaient faire partir des centaines (lol) de chevaux quand même ... Il y avait forcément une faille dans cette histoire. "Avant de fuir comme des laches, essayons de nous battre ou de les faire crouler avant. Histoire que si la décision est de quitter nos terres actuelles, on parte avec l'esprit léger ; en mode on aura au moins essayé." Puis une histoire me vint à l'esprit ... Mais il s'agissait sûrement de rumeurs. " J'ai entendu dire qu'une jument qui s'était fait capturer avait disparu de chez les humains ... Et qu'elle n'était pas de retour sur GS. Certains disent que les humains s'en seraient débarrassés ..."

( désolé je fais court mais c'est casse couille d'écrire via telephone ... Si le RP avance vite, continuez sans moi - je reviendrai dans une semaine vu que je serai de retour en France avec un PC )

La conversation prenait tout à coup une toute autre tournure. Calliope n'aimait pas tellement l'idée en elle-même, mais plus elle y réfléchissait, et moins l'issue lui paraissait improbable. Tous avaient raison, au final, car il n'y avait pas de bonne ou de mauvaise solution, on aurait toujours à y redire. L'arrivée de Septenrê jeta à nouveau un froid sur l'assemblée. Tout en l'écoutant, Callie laissa brièvement son regard dériver sur elle. Ironiquement, elle lui faisait penser à un bloc de glace ; froidement déterminée, impassible, glaciale dans sa manière d'exposer ses arguments, qui, en fin de compte, pouvaient difficilement être controversés. Elle reprit la parole ensuite, sans prendre la peine de mâcher ses mots. -Tout bien considéré, cette solution n'est peut-être pas une option, même si je suis désolée de le penser. Mais quand bien même nous pourrions faire fuir les humains, qui sont encore peu nombreux, maintenant ils savent que ces terres existent, ils savent qu'ils pourront nous y trouver à l'avenir, si nous restons. Et ils reviendront sûrement, mieux préparés, plus nombreux. A cause d'eux, nous ne serons sans doute plus jamais vraiment en sécurité ici. Elle marqua une pause, troublée. -Mais Oroszlàn et Hawk ont raison. Il faut nous laisser le temps, et même essayer de les faire fuir quand même...

Ouh, entrée fracassante de la mère du mec du Nord. Y'avait de quoi, bien foutue pour tous les défoncer un à un. Pas étonnant qu'elle eut tué sa mère. Zohra tremblait si fort de l'intérieur, d'avoir face à elle pour la première fois, celle qui avait tué sa mère. Mais, elle était impressionnante. Zohra avait tout de même beaucoup de pouvoir, et Septenrê avait une dette envers elle, une dette qu'elle ne connaissait pas pour l'instant. Alors tout ceci remit Zohra d'aplomb, qui se dressait à nouveau fièrement aux côtés de la tueuse. Tous semblaient plus ou moins d'accord, vous ai-je déjà dit que Zohra était plutôt fière ? Alors, calmement, elle reprit le discours. Je suis d'accord pour nous laisser le temps, mais sachez que le temps que l'on reste encore ici, est celui que l'on laisse aux humaine pour faire plus de capturés. Mais utilisons-le à bon escient pour les libérer, plutôt.  

Étrangement silencieuse, la reine nordique écoute toutes les paroles qui fusent, de part et d'autre de sa position. Jusqu'à ce que Septenrê débarque, avec sa gueule fracassée et ses grand airs de madame je sais tout. Moon se sent envahie d'un sentiment de haine d'une puissance incommensurable. Elle n'a rien à faire ici. La jument blanche se tend aux côtés de son amant, qui doit certainement déjà ressentir le changement. Mais elle ne bouge pas. Elle ne la regarde ni ne l'écoute. « Laissons nous le temps de récupérer les chevaux capturés. Les laisser ici serait une ultime preuve de débauche de notre part. » Lâche la blanche, se rangeant petit à petit aux côtés de Zohra, bien malgré elle. « Soit, envoyons nos éclaireurs les plus rapides chercher de nouvelles terres. En attendant nous devrions nous organiser afin d'éviter que d'autres chevaux ne se fassent prendre. Et tenter de faire parvenir un message aux captifs. »