Bad things in bad day ~ N

Lorsqu'il s'approcha de lui, Nalyd ne broncha pas, plantant son regard noir dans celui du frison. Il n'avait pas peur de lui. « Et comment pourrais-tu t'ôter la vie tout seul ? Imaginons que tu n'as rien, que tu es en plein désert, que fais-tu ? » Son regard luisant de cruauté, le bai eut un rien mauvais en s'imaginant le frison dans ces conditions. « Tu dis ça aujourd'hui, mais tu ne dirais peut-être plus ça dans quelques jours ou dans quelques mois vois années avec un peu de chance. »

Nalyd haussa les épaules. « Alors tu préférerais agoniser ? Parce que bon, on ne meurt pas de déshydratation en 2 minutes. » Nalyd s'avança de quelques pas puis se retourna pour faire face au frison. « C'est vrai ça, je ne sais pratiquement rien sur toi. Alors, pourquoi ne me révèlerais-tu pas quelques anecdotes sur toi ? » Il coucha ses oreilles contre sa nuque. « Ça vaut pour toi aussi, tu ne sais rien de moi. Et si je veux rester comme tel, c'est mon problème, non le tien. Enfin si, ça pourrait être le tien aussi. » dit-il avec un rictus.

« C'est ça oui, comme si les gens aiment souffrir. » répondit-il en levant les yeux au ciel. « C'est peut-être ton cas, mais pas celui de tout le monde. Mais moi je ne veux pas mourir aussi misérablement, je voudrais que ce soit une mort extraordinaire. » Oui, il voudrait que ça marque les esprits, une mort qui n'ai pas comme toutes les autres. Bien sûr, après il fallait trouver le bon moyen... « Tiens tiens, tu vois que ce n'est pas aussi nul que ça d'être avec moi. Tu verras, un jour on sera peut-être potes. Mais pour l'instant, ça ne risque pas d'arriver, surtout si tu ne change pas. » dit-il en le jugeant du regard de haut en bas.

« Je veux bien l'avouer, j'aime parler pour ne rien dire. Surtout pour ennuyer les autres car au bout d'un moment ils finissent par s'énerver et cela m'amuse fortement. Mais nous n'avons pas les même passe-temps tous les deux alors tu ne peux pas comprendre. » répondit-il avec un sourire un coin. Il s'approcha, menaçant, de l'autre mâle. « Suis-je gentil ? » demanda-t-il en guise de réponse à la question du frison.

Nalyd commençait à en avoir plus que marre de l'attitude du mal à son égard. Oui il pouvait le trouver pénible, ennuyant, sans intérêt ... enfin bref, tout ce qu'il veut. Mais il n'était pas obligé de le montrer à chacune de ses répliques. Il soupira et se détourna de nouveau de lui. « La plus franche, je n'ai pas peur de la vérité. »

Les oreilles plaquer contre sa nuque, Nalyd soupira profondément pour ne pas être emporté par la colère car après tout, il venait de dire qu'il n'avait pas peur de la vérité et du regard des autres. « Je ne suis peut-être pas un un super méchant, et peut-être pas un méchant à tes yeux, mais on ne peut pas me classer chez les gentils. Un gentil tue-t-il pour faire passer le temps ? Non je ne pense pas. Alors pense ce que tu veux de moi, ça ne changera rien. »

Excuse moi

« Tu pars déjà ? Quelle tristesse ! » dit-il ironique. « Tu dis ça mais je suis sûr que nous nous reverrons. Tu ne pourras pas me fuir éternellement... » Il ne bougeait pas, il fixait seulement le frison du regard.