joyfulness - V -

C'était peut-être parce qu'il avait souvent voyagé, mais Vagabond ressentait visiblement beaucoup moins de stress qu'elle. Ses seules inquiétudes, c'était pour ses deux trésors. Si seulement il pouvait prendre son anxiété pour la soulager... Si je peux faire quelque chose, tu me le dis. souffla-t-il alors qu'il continuait son massage, glissant aussi quelques baisers délicats ci et là.

Et je t'offrirai toujours plus encore souffla-t-il tendrement au creux de son oreille en retour. Elle méritait tout ce qu'il y avait de mieux dans ce monde et il ferait tout pour la rendre heureuse. Il l'aimait de tout son coeur et personne ne pourrait l'empêcher de la chérir comme il se doit.

L'entier tacheté le savait au plus profond de lui-même. Il n'avait pas besoin de grand chose pour être heureux, mais il savait très bien qu'elle ferait tout elle aussi pour le combler. Et ça allait dans les deux sens, inconditionnellement. Vagabond étira l'encolure et vint poser sa tête contre sa croupe, sans trop d'arrières-pensées, juste comme s'il désirait l'envelopper toute entière dans un cocon protecteur. Et, néanmoins, si autrefois il ne se serait jamais permis ce geste, le pinto était devenu beaucoup plus à l'aise avec elle depuis qu'ils étaient passés à l'acte pour la première fois ensemble.

Le mâle pie ne faisait plus attention à rien, si ce n'était à l'instant qu'ils partageaient. Il embrassa doucement la pointe de sa croupe et redéposa sa tête en fermant les yeux, tranquille. L'amour sans borne qu'il lui vouait était si fort qu'il pourrait rester comme ça pendant des heures tant il était bien.

L'étalon laissa un long soupir d'aise lui échapper, il valide l'oreiller Son coeur battait fort dans sa poitrine comme à chaque fois qu'il était avec elle, ce qui ne pouvait que prouver ses sentiments de jour en jour. Il finit par tourner la tête vers elle, un léger sourire aux lèvres. Il nous reste encore du temps. On fait quoi ?

L'étaon laissa son regard caresser le visage de la jument avant qu'il ne suive le sien pour plonger dans le lac en question. Allons-y. répondit-il. Il eut un petit frisson. Il venait vraiment de dire ça, après toute ses années ? Putain, il avait hâte d'arriver à destination.

L'étalon s'y glissa à son tour, le sourire aux lèvres. Il grimaça brièvement lorsque l'eau entra en contact avec ses blessures, mais il s'y habitua rapidement et alla rejoindre sa conjointe.

Le bicolore s'approcha tranquillement d'elle en souriant légèrement, juste heureux d'être avec elle seul à seule pour une fois. Il avait besoin de passer du temps en elle seule de temps en temps. Et, s'il avait pu l'éclabousser pour s'amuser, il n'était trop d'humeur joueuse, un peu trop fatigué pour ça. À la place, il imita sa belle et son museau alla rejoindre le sien, tout doucement.