new born

Ecoutant toujours les deux juments se disputer, Quaïona ne faisait plus trop gaffe à ce qui l'entourait. Mais lorsque Hysteria plongea ses dents dans la peau de la pouliche, celle si se ressaisit. Elle tenta de se défaire mais n'y parvint pas au début. Seulement, lorsque sa mère décocha la ruade sur la jument brune, Quaïona en profita pour s'écarter de la folle. Elle s'éloigna de quelques pas puis fit le tour et rejoignit sa mère. « Merci » Lui souffla-t-elle tout bas. Puis elle plongea un regard noirs dans ceux d'Hysteria. Elle redressa la tête énervée et s'avança de deux pas vers elle. « Toi ! Tu es chiante, vilaine, folle et surtout tu gâches tout. J'étais tranquille avec ma mère et toi tu es arrivée comme ça. Pourquoi t'es là ? Pour faire chier ma mère ? Tu n'avais rien d'autre à faire ? Mais j'y pense, tu n'as surement pas d'amis vu le comportement que tu as. A part ta chère Gaby. En faite, t'es lesbienne parce qu'aucun mâle ne veut de toi. Alors tu as décidé de préférer les juments. Tu as fini par choisir Gaby parce que à part elle, personne ne veut de toi. Même tes parents ne voulaient pas de toi d'après ce que j'ai compris. Tu es une erreur, tu n'as rien à faire dans ce monde et encore moins ici en ce moment. Alors pars ! » Quaïona n'avait pas peur, non, elle ne bougea pas. Même si la jument décidait de l'attaquer, elle n'allait pas fuir, mais plutôt se défendre. Et au pire, il y a toujours sa mère. Elle défia tu regard la folle, attendant de voir sa réaction. Elle l'avait surement encore plus énervée.

( Je kiff trop ce rp Même si j'ai l'impression d'être nulle par rapport à vous, genre vous écrivez trop bien et moi c'est pas super ._. )
Quaïona ne cessait d'écouter les paroles des deux juments. Plus elle en entendait, plus elle voyait les deux juments se mettre de plus en plus en colère. Cela la rendait un peu triste, elle aurait voulut que tout ce passe bien, surtout le jour de sa naissance. Mais tout le monde n'était pas d'accord. Elle écouta les paroles d'Hysteria avant de répondre, furieuse: « Je pense que je te connais assez pour te juger. Et même, rien qu'à te voir, on peut deviner que t'es qu'une conne. Et tu t'es vu toi ?! Je dis peut-être des choses inutiles mais à la fin, ça ne me blesse pas trop alors que toi ... dès que ma mère te répond après, ça te blesse et tu continu. Mais au final tu te fais du mal toute seule. Et ça tu ne l'a peut-être pas encore compris. » Elle émit un petit temps de pose avant de continuer. « De toute manière tu n'arriveras pas à me tuer. Je suis résistante, je sais me défendre. Et contre toi, je sais qu'elle est ta faiblesse. » Un sourire sadique se dessina sur les lèvres de la jeune pouliche. Lorsque Hysteria la poussa, la pouliche pie tomba par terre. En sentant les dents de la folle s'enfoncer dans sa gorge, elle eut soudain plus de mal à respirer. Elle ne put se féfaire de l'emprise de la brune seule, alors heureusement que ça mère l'aida. Elle put se débattre et ainsi s'extirper. Elle alla se placer de nouveau aux côtés de sa mère, prête à l'aider. Elle venait d'entendre les paroles de la pie et des larmes montèrent dans ses yeux. « Non maman ... dis pas ça. J'ai besoin de toi, reste en vie. Je ne t'abandonnerais pas, je t'aiderais pour que tu vives. Ne laisse pas les paroles d'Hysteria te gâcher la vie. Elle ne cherche qu'à te faire du mal. Reste avec moi » Les yeux suppliants de la pouliche cherchaient ceux de sa mère. Elle avait besoin d'elle. Et Vala avec surement besoin d'elle.

C'est pas grave ♥
Quaïona fut surprise de n'entendre aucune parole de la part de sa mère. Elle tourna la tête vers elle, voir si tout allait bien. Elle serait bien allée vers elle mais Hysteria s'approcha pour lui souffler des mots. Elle les écouta et fut surprise de la dernière phrase. Elle lui répondit, sur le même ton et de façon à ce que ça mère ne l'entende pas. « Je sais me défendre et je répond si je veux ! Et je n'ai pas besoin d'elle pour me défendre. T'es bizarre. Comment les paroles de ma mère peuvent te remplir de joie mais surtout d'amour ?! T'aime ma mère ? »

La pouliche sentit la douleur lorsque Hysteria vint lui mordre la lèvre et lécher le sang. Elle s'écarta brusquement quand sa mère vint bousculer la brune. « T'es dégueulasse. J'en veux pas de ta salive de merde è_é » Elle alla mordre la gorge de la brune pour se venger.

Gaby avait assisté à toute la scène depuis le début. Lorsque Off était passé brièvement voir les deux femelles, elle s'était retint de se manifester. De même lors de l'arrivée de sa copine. Elle restait simplement là, se repaissant de la douleur morale de sa frangine. Une profonde haine l'écrasait toute entière, et elle peinait à se retenir de venir défoncer la mère et la fille. Seulement, le comportement de sa petite amie changeait de minute en minute. Une expression qu'elle ne lui connaissait que trop bien, mais qu'elle se refusait à reconnaître. C'était tout simplement trop douloureux. Lorsque la brune prononça les mots qu'elle refusait de l'entendre prononcer à l'égard de quelqu'un d'autre, fut pour elle le coup de grâce. Son cœur se serra tellement fort, qu'elle en suffoquait, et pour la première fois depuis longtemps, sentit les larmes goutter sur ses joues. Non, c'était juste impossible que ce soit... fini ? Mais non, ce n'était pas terminé. Elle allait faire souffrir Hysteria autant qu'elle venait de la faire souffrir, malgré les sentiments qu'elle éprouvait toujours pour elle. Souplement, elle se dévoila à la vue de toutes, et clama haut et fort : -Hysteria ! Sa voix était douce, mais la douleur qui l'habitait n'était que difficilement masquée. Voire pas du tout. L'habituelle chaleur qui l'habitait , avait déserté son ton, le laissant froid et curieusement atone. Ravalant sans succès les larmes qui débordaient, elle débita d'une traite, comme si elle avait peur que les mots qu'elle avait sur le cœur ne puisse plus sortir par la suite. -Je... Je vois que tu préfère les perdantes, les faibles petites soumises qui trainassent avec des minables comme ce Shiiro, plutôt que de te contenter de ce que tu as déjà. Je comprends à présent que tu m'as toujours menée en bateau, depuis le jour où nous nous sommes rencontrées. Comme une idiote, je me suis laissée berner, parce que moi, contrairement à toi, je t'aimais vraiment. Mais c'est trop tard ma pauvre ! Ton masque s'est brisé, comme mon cœur. Tu pourra toujours t'en fabriquer un autre, recoller les morceaux, mais pour moi... Je crois qu'il sera difficile d'en faire de même. Vala avait raison finalement. Tu n'es qu'une lâche. Et tu ne mérite l'amour de personne, et surtout pas le mien. Le ton était monté, lais sa voix restait empreinte d'une énorme tristesse. Vala quant à elle, restait interdite. La déclaration de la brune la laissait de marbre, l'énervait presque, mais elle était sincèrement désolée pour sa petite sœur, qu'elle voyait réellement souffrir, en cet instant précis, et le fait de ne rien pouvoir y faire la rendait encore plus malheureuse.

Ça va être drôle
La petite Quaïona ne fit plus du tout attention à Hysteria lorsqu'elle vit que sa tante Gaby était là. C'était la première fois qu'elle la voyait comme ça, souffrir, avant c'était elle qui faisait souffrir les gens. Ne se sentant pas concerné dans les paroles de la palomino, la pouliche alla près de sa mère pour observer la palomino et voir ce que la brune allait répondre. Si Hysteria n'avait plus d'amis, c'était bien fait pour elle, elle l'avait chercher. Quaïona n'osa pas lui dire tout de suite mais un jour, elle le lui dirait surement.

D'un coup, Hysteria ne contrôlait plus rien. En deux minutes, sa vie était devenue un véritable carnage. Pourtant, elle ne regrettait rien. Toute sa vie, elle avait senti ce besoin de vengeance, de douleur. Peut-être était-ce causé par la mort de sa mère, puis de son père. En fait, on lui avait tout enlevé.
Mais elle avait réussi à reconstruire sa vie avec Gaby, même si ce n'était pas facile pour elles deux d'assumer cette relation.
Elle était déjà au fond du gouffre, malgré ce qu'elle laissait croire, mais avec les paroles de Gaby, elle était presque sûre de ne jamais sortir de cette passe.
Mais pourtant, elle le méritait. Elle avait brisé le cœur de deux, presque trois juments, seulement avec des mots aussi horribles les uns que les autres. Et maintenant, c'était elle qui était complètement brisée.
Elle regarda Gaby droit dans les yeux, et s'en approcha. Elle n'allait pas s'excuser, oh non, elle n'était pas du genre hypocrite, non, c'était une vraie vipère... mais elle avait besoin de Gaby. L'amour qu'elle éprouvait pour Vala, enfin... si on pouvait appeler sa amour, était plutôt une attirance physique, presque douloureuse, et cela tombait tellement bien, elle avait qui avait besoin de douleur. Au contraire, l'amour qu'elle ressentait pour Gaby était bien réel, et des plus sincères.
Si Gaby ne comprenait pas ça, c'est qu'elles n'étaient pas faites pour être ensemble. Alors Hysteria décida de se taire et d'attendre.
Son visage trahissait chacune de ses émotions mais pour une fois, elle s'en foutait. Tout ce qui l'importait à présent, c'était simplement la réponse de Gaby. Tout son corps, toute son âme était dans l'attente d'un amour, réciproque ou non.