elixir

oh fuck le delete imprév du ctrl v

Cet endroit regorgé vachement de trucs inconnues aux yeux des deux adolescents. Toujours autant de la machine, et à peine l'avoir découverte, l'étalon avait intercepté autre chose qui disait " Nique la police "... Dans le cerveau de la jeunette, c'était Matrix 2.0 mode décryptage. Euh bonne question, je sais pas c'est quoi la police moi , fit-elle avec une moue un peu plus déçue en haussant les épaules. Tout en se retournant, elle leva les yeux vers le toit, plusieurs nids d'oiseaux y étaient logé et encore des tags un peu près partout avant de trébucher sur une sorte de bâton entourée d'étranges vêtements bloqué entre deux barrières, c'était vraiment le karma, la voilà au sol à son tour. Même pas mal.  

Déçu, l'étalon soupire en mettant un dernier regard au tag dont il ne connaitra jamais la signification. Il étouffe un rire lorsqu'il se retourne et constate la chute de la jument. Ca arrive même aux meilleurs tu sais Il saisit au sol une espèce de touffe de faux crins blonds, qu'il vient déposer avec ses dents sur la tête de la jument au sol. Il éclate de rire en la regardant porter cette chose. T'es encore plus belle en blonde dit-il spontanément avant de rougir bêtement. Il venait de sous-etendre qu'il la trouvait belle de base.

My bad ! Elle rigole à la réplique de Picasso, avant de rougir à son tour car niveau compliments, la louve en avait jamais reçu à cause de sa solitude. Trouve moi quelqu'un qui peux me faire en blonde alors , lui dit-elle en se relevant avant de se rapprocher de l'étalon et de se secouer bien à côté de lui pour lui faire partager les bonnes poussières et reprit le pas comme si de rien ne s'était passé.

Il éternue, encore. Il lui lance un faux regard vener avant de la bousculer gentiment. J'peux te le faire moi si tu veux, je suis doué en improvisation Il en avait complètement oublié l'atmosphère sinistre du lieu, bien trop occupé par leurs bêtises et taquineries. Il saisit quelques uns de ses crins entre ses dents, les examinant minutieusement. Ou alors on pourrait partir sur un petit dégradé caramel ou fauve, à toi de voir

Souriant face aux propositions de Picasso, un léger rire sort de la bouche de Léïne. Ehm... J'ai un peu peur là, imagine tu m'rates , eh c'est vrai, ce n'est pas lui qui allait payer l'assurance mais amusée, elle rentre dans le jeu du pie, qui à son tour avait oublié l'ambiance que pouvait régner dans l'usine.

T'as raison, il faudrait trouver un compromis au cas où je te rate Son regard faisait des aller-retours incessants entre la jument et ses sabots, qu'il prenait soin de lever suffisamment haut pour éviter de se blesser sur les innombrables débris de métaux au sol. On dira que si jamais je te rate - ce qui n'arrivera bien sûr jamais - je m'engage à faire ce que tu veux une fois par jour pendant le restant de nos vies. Ca te va ? Pour lui, ce n'était pas quelque chose de contraignant ni de risqué.

Bah c'est un bon compromis mais... si un jour, je veux la retirer, tu sauras le faire ? Lui demande-t-elle pour qu'il rassure sur le fait qu'elle soit assurée à 100% et qu'aucun 99% ne fasse son apparition et qu'à un moment, cette coupe sera démodée de ouf. En regardant autour d'elle à son tour, un couloir sombre menait à une porte au loin, légèrement éclairé.

J'préfère pas te mentir, non Il suit le regard de l'ébène, qui mène le sien à une porte lumineuse au fond d'un couloir lugubre. Il lui lance un regard interrogateur, l'air de dire "t'es sûre que c'est une bonne idée?".

Je pense qu'il faut passer par-là pour pouvoir accéder aux autres salles... Et elle n'avait pas tort. L'usine était un bâtiment assez imposant de l'extérieur, n'allez pas imaginer 3 salles et basta. La louve s'aventure en première dans le couloir étroit où seul le passage en queueleuleu était obligatoire, le seul malheur d'être devant, c'est qu'elle se prenait toutes les toiles d'araignées dans la face, super.

Il la suivait à la trace, tête baissée, caché derrière sa croupe. J'le sens pas, j'le sens pas j'te dis murmurait-il. Lorsqu'il relève la tête, seuls quelques centimètres séparent la jument de la porte mystérieuse. C'est ouvert ou je dois encore faire une cascade ?

T'es vraiment pas un aventurier Pi. Léïne ne pût s'empêcher de taper dans la porte mais celui-ci rebondit, la faisant reculer légèrement. Désespérée, elle retenta une nouvelle fois avec tout son poids, mission commando réussi, la porte était au sol. Pas besoin d'être un mec pour faire ça ! lui dit-elle avant de reprendre le pas, observant la nouvelle pièce où ils étaient, des choses étaient suspendues au plafond.

Impressionné, il hoche la tête rapidement. T'es forte comme nana, on dirait pourtant pas comme ça dit-il en effleurant les muscles de la petite jument de ses naseaux rosés. Son regard s'égarait sur ses courbes quelques instants, n'ayant même pas levé la tête pour balayer du regard la pièce où ils avaient pénétré.

Frissonnant au contact de son ami, elle fût flattée une nouvelle fois par le compliment de celui-ci, Léïne ne pût se retenir de rougir mais elle se secoua la tête pour ne pas faire genre que ça l'atteint. Tout le monde me dit ça , mais un bruit la fît sursauter jusqu'à ce réfugié derrière Picasso, le vent avait soufflé, ce qui avait provoqué le mouvement des choses suspendu en haut.

Il se sent à la fois fort et vulnérable lorsqu'elle se réfugie derrière lui. Il se redresse, écarte légèrement ses antérieurs solidement ancrés dans le bitume. Il lève les yeux au plafond, inquiet. Un énorme lustre orné d'une multitude de petits diamants se balançait dangereusement au dessus d'eux. Il trouve juste le temps de pousser Léïne brusquement avant que le lustre ne tombe à quelques centimètres d'eux, se brisant en morceaux d'un bruit terrifiant.

Le lustre aurait pu prendre leurs vies mais grâce au courage de Picasso, il les avaient tous les deux sauvés la vie. La voilà de retour au sol, son regard fixait sur le lustre affalé sur le sol. Je te dois une fière chandelle Picasso, merci... lui murmure-t-elle un peu plus sérieuse en le fixant.