until the night turns.. [terminé]

Un long frisson parcouru mon échine à l'image de ses paroles comme des millards de petites décharges électriques. Je plantais mon regard d'ombre dans ceux si bleu du mâle je m'avançais à m'arrêter à quelques millimètres de lui sentant sa chaleur contre ma peau, son odeur enveloppant la mienne. Ah oui? Minaudai-je partagée entre peur et excitation ne sachant sur quel pied dansé.

La chaleur monta d'un cran en cette nuit noire où tout semblait permis. Promesse de secret bien gardé et de murmure envolé. Je sentais le regard de l'étalon changeait de ton, son indifférence sembla sur le point de céder. Flammes ou eau il te faudra choisir... Murmurai-je au bord de ses lèvres, mon regard ancré dans le sien hypnotisé par ce bleu d'acier de ses prunelles si particulière.

Je frémis de désir sous le son de savoix grave qui faisait onduler ma peau au rythme de son souffle ardent. Je sentais ses lèvres cherchaient les miennes, les trouvèrent et s'emmêlèrent dans un baiser ardent et clandestin. Je perdis pied, happé par cette nouveauté torride qui me semblait pourtant si familière, comme si tout ceci était inné. Je me sentis défaillir, glissant contre lui, collant mon poitrail doré contre le sien fait d'ombre et de noirceur. Nous formions à deux un contraste saisissant transcendant. Tourbillon, joli tourbillon, me fait pousser des ailes et je m'envole dans crinière...

Je me lovai contre lui, ronde et douce, chaude et moite, un coctail explosif au main expérimentée de cet inconnu beaucoup plus vieux que moi. J'ignorai tout de l'amour. Je ne m'étais même jamais posé la question de savoir comment c'était possible de faire des bébés, je voyais à peu près la chose bien sûre mais rien n'était vraiment concret, je ne pouvais qu'imaginer l'acte en lui-même sans arrière pensée sur les actes qui y conduisaient, sans savoir que tout mes signaux que j'envoyais pouvait me conduire dans la gueule du loup. Je me laissais aller à mes désirs de jeune adulte, insouciante et frivole. Me lovant contre le corps chaud et humide de transpiration de Spartacus. Avais-je trouvé mon amoureux? Celui grand et fort qui me protégerait? J'avais tellement envie d'y croire, de le vivre que je me laissais bercer dans l'illlusion...

Ses lèvres parcourait mon corps enflammant chaque parcelle de peau que ses lèvres effleuraient. Je mordis son garrot, tirant légèrement sur ses crins avant de pousser un soupir d'aise à ses oreilles. Mes flancs glissèrent en suivant la courbe de son poitrail jusqu'à finir par y entreposer ma croupe sous la tête du noir.Je mordillais ses flancs, goutant à cette nouveauté alléchante, l'excitation me faisant panacher ma queue et lâcher mes premières chaleurs de jeune adulte à peine sortie de l'enfance.

Alors que je pensais atteindre le paroxysme du désir une autre fenêtre s'ouvre dans mon esprit au rythme où j'écartais les cuisses sentant les lèvres du mâle faire connaissance avec une partie de moi dont j'ignorai. Je fermai les yeux, poussant un hoquement surpris et fébrile, m'appuyant encore plus contre le corps chaud du mâle, m'abandonnant à ses caresses défendues dont j'ignorais alors.

Tout changea soudain pour moi. Son corps se blottit lourdement contre ma croupe, retombant sur mon dos. Je me sentis soudain pris en étau entre ses cuisses puissantes. Je...No..att... Essayai-je de dire en bégayant voulant me retirer un peu désemparer par tout ça.